Le Si... si... si... : Astrum

22 mai 2020,  par  2DGalleries

 

Ce mois-ci c'est Astrum qui répond aux questions du Si... si... si... !

 

 

 

1. Si je devais citer un élément déclencheur qui m'a poussé à acquérir mon premier original et donné envie de collectionner ?

 

J'avais 16 ans lors de ma première convention BD à Paris quand, en parcourant les stands, je tombe sur des fardes grandes ouvertes. J'ai immédiatement compris qu'il s'agissait d'originaux. Voir pour la première fois les formats d'exécution m'a totalement scotché. Les retouches, annotations et collages pour certaines donnaient au travail réalisé une âme et une valeur supplémentaire. Ce fut un vrai choc ! Et l'idée que l'on puisse en posséder me rendait euphorique.

 

À cette époque on pouvait acquérir des planches pour pas grand chose. Je suis donc reparti avec deux planches de Jean-Claude Gal pour Le châtiment, une planche de Druillet pour Vuzz, une planche de Bibi fricotin par Forton et une illustration de la même série par Lacroix. Le tout pour une misère, l'ensemble représentait à l'époque l'équivalent de 850€.

 

Je vous laisse imaginer l'engueulade que je me suis pris par mes parents en rentrant chez moi. Le vendeur m'avait laissé un an pour les payer. Tous les mois, les paiements partaient une fois que j'avais suffisamment assez bossé, à droite et à gauche, pour réunir la somme.

 


 

 

 

Le Châtiment, double page par Jean-Claude Gal

 

 

 


Mais l'envie de collectionner peut s'éteindre à tout moment sans ce stimuli spécial. Chaque planche que j'ai achetée a été un coup de coeur.

 

Tout comme ma première rencontre avec Guillaume Sorel pour Le fils du Grimacier. J'ai pu voir l'ensemble des planches lors d'un festival car il venait juste de les récupérer chez son éditeur. J'étais avec un pote, on sortait de notre école de pub et on se précipitait à Montreuil en espérant le rencontrer. Alors quand il a sorti son carton à dessin devant nous et je peux vous garantir que le stimuli était plus que jamais présent : l'œuvre de Guillaume continue aujourd'hui à motiver ma passion.


 

 

 

 

Le Fils du Grimacier, illustration par Guillaume Sorel

 

 

 



C'est fut également le cas en 2016 lorsque j'ai découvert le travail de Julie Ricossé. Là encore, une vraie claque ! Elle sortira son album Morocco Jazz l'année suivante : 

 

 

 

 

 

 

Morocco Jazz, par Julie Ricossé

 

 

 

 

Une perle qui possède une place de choix dans ma bibliothèque et sur mes murs pour ses planches originales.

Un talent incroyable  ! Tant qu'il y aura de vrais et beaux talents mon envie sera toujours présente.

 

 

 

2. Si je pouvais ajouter à ma collection une œuvre présentée  actuellement dans les galeries de 

2DG ?

 

Oula quel dilemme ! Il y en a tellement (et souvent pour des raisons diverses).

Si l'on sort des grands classiques totalement inabordables que sont Hergé, Uderzo, Franquin, Roba et bien d'autres, j'ai en tête la couverture de Chéret pour le Rahan mensuel n°13 :

 

 

 

 

Couverture de Rahan par André Chéret dans la collection de Bdborabora

 

 

 

 

Une puissance émotionnelle dingue se dégage de cette illustration. Sa composition est parfaite. Le danger au premier plan et le héros au second protégeant sa belle au troisième.


Une composition qui nous rend totalement spectateur de l'action. Un équilibre et une force accentués par la déformation anatomique volontaire de l'artiste qui me rappelle les illustrations d'antan de Chéret et Di Marco qui faisaient sensation.

 

 

 

3. Si je ne devais conserver qu'une seule œuvre dans ma collection ?

 

Question trop difficile mais je vais presque jouer le jeu en choisissant deux œuvres, sans ordre de préférence. La planche au lavis pour " Joseph Balsamo " de Raymond Poïvet :

 

 

 

 

Planche de Joseph Balsamo par Raymond Poïvet

 

 

 

Je l'ai trouvée vraiment par hasard chez une personne dont un membre de la famille avait collaboré furtivement à l'atelier 63 (au 10, rue des pyramides) dans les années 60.

 

Étant admirateur irraisonné de l'œuvre de Poïvet, je faisais un temps des recherches sur ses travaux. Par amis interposés j'ai été mis en contact avec cette personne qui m'a dit posséder une planche du maître.

 

Je lui ai demandé de quelle série elle était mais l'intéressé n'étant pas du tout amateur de bd et sans scanner, ni appareil photo, je n'ai pas obtenu plus de précision. Elle m'a juste dit : " Si vous la voulez, c'est tant ! " Je m'exécutais sans savoir ce que j'achetais. Imaginez ma tête lors de l'ouverture du paquet.

Poïvet est pour moi un des plus grands de la BD. L'élégance de son dessin, son évolution permanente en 50 ans de carrière ... Il me faudrait 10 pages pour en parler !


L'autre oeuvre serait "Jack l'éventreur" par Guillaume Sorel. Une commission exécutée il y a une dizaine d'années :

 

 

 

 

Jack l'éventreur par Guillaume Sorel

 

 

 

Étant tous deux totalement fascinés par cette affaire et cette période, nous savions que ça allait faire des étincelles. Ce qui n'a pas loupé !  Guillaume adore cette illustration et il n'y a pas que lui. Les superlatifs sont inutiles, il suffit de la regarder. La relation que j'ai avec l'œuvre de Guillaume Sorel est assez particulière. L'impression qu'un lien puissant nous relie. Et je parle bien de son oeuvre ... qui n'est que le reflet son état d'esprit. Ses différentes périodes artistiques sont représentatives de son psychisme à un moment donné. Même à travers son graphisme j'arrive aisément à voir s'il est dans une mauvaise période où dans une paix somme toute relative.


Ce "Jack" est une pure merveille par sa composition et sa ligne de force. Cette brume qui accompagne le mouvement de lame soulevant un jet de sang, suivi par l'ombre du tueur qui entraîne les pavés. La perspective accentue cet ensemble très cinématographique où une lumière improbable vient dévoiler ce visage cueilli d'incompréhension et cette poitrine délicatement dessinée.

 

Il y a des œuvres comme ça qui vous parlent plus que d'autres. Et des artistes sans qui nous ne serions pas les mêmes : Mucha, Gustave Doré, Géricault, Beethoven et pour moi, Guillaume Sorel en fait partie.

 



4. Si je pouvais acheter une œuvre que j'ai laissé filer par le passé ?

 

J'avais 16 ans quand, lors d'une édition du festival BD Boum de Blois, je rencontrais Régis Loisel sur le stand des éditions Granit pour la première fois. Une farde était posée à côté de lui, presque cachée. Il fallait la demander pour contempler son contenu. A l'intérieur des planches, crayonnés, illustrations. Je peux dire que plusieurs planches me sont alors passées sous le nez.

 

Elles étaient à 3000 francs à l'époque, soit moins de 500€ ! Mais je n'avais pas cette somme. Je me suis rattrapé sur une illustration de Clochette à moindre coût que je possède toujours : 

 

 

 

 

Clochette par Loisel

 

 

J'ai rarement vu un auteur aussi gentil avec son public, un mec au grand coeur et tellement humain. Et ça se sent dans ses scénarios !


J'ai un autre grand regret : une planche de Gillon pour "Jérémie" passée il y a deux ou trois ans en vente à la galerie du 9emArt.  Splendide et pleine d'action. Là, je l'ai eu vraiment mauvaise !

 

 

 

5. Si je pouvais avec un budget de 5 000 € acquérir une ou plusieurs œuvres parmi celles proposées en vente sur 2DG ?

 

À vrai dire aucune pour le moment. Je suis assez conscient de mes finances et j'ai la chance d'avoir des goûts qui sont abordables.

Par exemple je suis attaché aux auteurs Vaillant. Ma chance (et leur malchance) est que peu d'albums de leur série ont été publiés et qu'on ne les vénère donc pas comme les auteurs d'autres périodiques. Ils sont moins collectionnés et de fait plus abordables. Je me souviens de discours qui dénigraient Pif et Vaillant avec comme arguments qu'il s'agissait de propagande communiste et que seuls les gadgets faisaient vendre le magazine. Ça vous montre le niveau de bêtise ...

 

Avec quelques potes passionnés nous étions dingues de bande dessinée et, en plus de la dévorer, on l'étudiait. Tout y passait : des premières BD de Pellos, Giffey, Le Rallic, Thomen ou Louis Forton, jusqu'à Vatine, Marini, Loisel et tant d'autres.  On scrutait absolument tout. Les découpages, les plans de vue qui donnaient un sens au scénario, les lignes de force. On allait même jusqu'à comparer les styles des scénaristes. Et je suis persuadé qu'on reparlera de Roger Lécureux dans les années à venir. Les éditions Vaillant étaient précurseurs sur de nombreux aspects à l'instar de Pilote en son temps.


Toute une partie de la bande dessinée a été oubliée et beaucoup de choses sont à revoir et redécouvrir. Gilles Ratier a un peu réhabilité cela avec son travail titanesque. Il mériterait un prix à Angoulême pour son immense contribution à l'histoire de la BD.
On oublie que les plus grands auteurs on fait les beaux jours des éditions Vaillant : Gillon, Pratt, Poïvet, Forest, Chéret, Godard, Gotlib, Cézard, Tabary et le poète Arnal.

 

 

 


 

 

 

Et le talent monstre d'un Pierre Le Guen, d'un Lucien Nortier ou Christian Gaty, l'hilarant Claude Poirier ou l'immense Eduardo Texiera Coelho ! Tous ces auteurs ont apporté des choses incroyables à la bande dessinée. Et je trouve dommage que certains collectionneurs s'attachent plus à collectionner des séries à succès. Pour moi il est inconcevable de ne pas avoir une Poïvet ou une Cézard dans une collection.
 

Autre exemple : j'ai adoré la série XIII, mais en posséder une planche m'est complètement indifférent. Ce n'est pas la meilleure période de William Vance à mes yeux. Je me sacrifierais plus volontiers pour une planche de Ramiro. Série bien plus vivante et travaillée où l'on sent la sueur des personnages ! un vrai travail d'artiste.

Pour revenir à cette question il m'arrive de temps en temps de péter un plomb sur une très belle pièce, mais c'est extrêmement rare. La dernière en date est une planche de Gillon pour Les naufragés du temps,  achetée sur 2DG : 


 

 

 

 

Planche des Naiufragés du Temps par Paul Gillon

 

 

 


6. Si j’étais un personnage de Bande Dessinée ?

 

Joshua de la série Le pouvoir des innocents. A la sortie du tome 2 j'ai pour la première fois, et même la seule, pleuré en lisant une BD.

 

Le scénario de Luc Brunschwig, en totale osmose avec le talent de Laurent Hirn, a su me plonger dans la tête de Joshua et faire vivre ses souffrances. Mon dieu que cette série est géniale. C'était la belle époque des éditions Delcourt. Voilà une série dont j'aimerais posséder une belle planche !

 

 

 

 

Joshua, le pouvoir des innocents (Hirn / Brunschwig)

 

 

 



7. Si j'avais la possibilité de passer une journée avec un artiste disparu ?

 

Raymond Poïvet sans aucun doute ! Mais il y a plusieurs auteurs que je regrette de ne pas avoir  connus :

Quand j'ai découvert Alexis à 16 ans, je me suis dit : "Il faut absolument que je le rencontre ! J'ai tellement de questions à lui poser ! " . Après de brèves recherches j'ai appris qu'il était mort en 1977, l'année de ma naissance. J'étais tellement triste à l'époque d'appendre ça ! 


Sinon être au-dessus de l'épaule de Calvo pendant qu'il dessinait " la bête est morte " serait certainement très tentant mais si je ne devais en choisir qu'un, ce serait vraiment Poïvet.

 


 

Raymont Poïvet

 

 

 


8. Si je pouvais poser une question à cet auteur ?

 

Dans la plupart de ses interviews, il parlait de son regard très critique sur son travail. Le qualifiant de mauvais. Il y a un contraste entre l'immense travail qu'il a fourni pour arriver à cette qualité de dessin et sur ses jugements à la hache. Il savait très bien, tout comme la profession, qu'il était un immense dessinateur. J'ai un fusain-crayonné absolument magnifique sur le thème de Judith et Holopherne qu'il a réalisé à 82 ans signé Sétrècon !

 

 

 

 

 

Judith et holopherne, illustration au fusain par R. Poïvet

 

 

 

 

Ma question serait donc la suivante : " Êtes-vous vraiment sincère quand vous qualifiez vos travaux de mauvais ? Et quelles sont à vos yeux vos plus belles réalisations ? "

Mais mon vrai désir aurait été de faire partie de l'atelier 63. Bosser aux côtés de Nortier, Gaty, Gigi et les autres tout en regardant le maître Poivet dessiner.


 



9. Si je ne devais posséder qu'un seul album dédicacé dans ma collection ?

 

Ma toute première dédicace, quand j'avais 15 ans, dans l'album La passion de Diosamante  par Jean-Claude Gal. Quelle claque ça a été !

 

Voir un artiste dessiner aussi bien sous mes yeux et avec une telle aisance était magique. C'était à la Fnac à Créteil et par un pur hasard je suis arrivé en pleine séance.

 

Avec ma mère, on regardait ce grand monsieur faire naître des personnages en direct. N'en pouvant plus je lui demandais avec toutes les formules de politesses possibles si elle pouvait m'acheter un album. Alléluia ! elle accepta ! j'étais dingue de joie. On a parlé avec Gal de BD pendant une heure, il a été vraiment cool et de bon conseil.
 

 

 

 

Dédicace de Jean-Claude Gal

 

 

 

 

10. Si je pouvais lire la suite d’une bd ?

 

Je vais pas faire dans l'originalité mais je choisirais Le Dernier Loup d'Oz de Lidwine. Il m'avait tellement retourné cet album que j'en étais devenu fan. Une poésie unique entre le scénario et le dessin ! C'est un album aux prouesses de compositions, de dessins et d'encrages inimaginables. ! C'était tellement annonciateur de splendeurs que c'est vraiment un très gros regret !

 

 

 

 

Couverture du Dernier Loup d'Oz par Lidwine

 

 

 

 

Voici enfin la réponse de à une question imaginée par Julia lors du précédent Si... si... si... :

 

 

Si vous deviez visiter l'exposition de vos rêves, quel serait la thématique et le ou les artistes représentés ?

 

Depuis quelque temps j'ai en projet de monter une grande exposition sur les auteurs Vaillant avec une présentation de leurs travaux, montrer leurs évolutions et surtout, avec des comparatifs, montrer leur nfluence sur le 9ème art.

 

Une exposition qui tournerait un peu partout dans différents festivals ou médiathèques.  Je travaille sur plusieurs fronts : le juridique est très important (droits d'auteurs, droit à l'image). La charte visuelle, le rédactionnel, la recherche dans les archives ainsi que les contacts avec les historiens,  les auteurs et leurs ayants droit. 

 

Les coûts de fabrication sont également conséquents ( encadrements, supports rédactionnels, matériels annexes et décors, normes de sécurité, assurances) . Puis le contact avec les collectionneurs évidemment. C'est un sacré boulot quand on est seul à tout gérer !

 

Lors du festival BD Boum de Blois je me régale avec des expositions absolument magnifiques,  ça permet de se plonger dans les univers d'auteurs et de séries.

 

Pour Hermann c'était juste dingue de maîtrise et époustouflant de talent. Lors de l'exposition René Follet, sans aucun doute l'une des plus réussies, j'étais à la fois perdu et émerveillé par ses  peintures et illustrations. Celle de Christian Rossi pour Amazones était somptueuse et envoûtante. Boucq l'année dernière m'a littéralement scotché par la profondeur qu'il donne, avec de simples traits, à ses cases. C'est actuellement le seul festival que je fréquente par manque de disponibilité. J'y retrouve des vieux potes mais c'est aussi pour m'évader à travers ces expositions. 

 

Nos amis collectionneurs sur 2DG nous offrent tous les jours des expositions virtuelles fabuleuses. Il serait très intéressant qu'il y ait une rubrique où ceux qui le souhaitent, puissent créer une exposition où l'on se déplace dans un espace en 3D avec des lumières et des ambiances et pourquoi pas une bande sonore explicative ou musicale. (NDLR: on y viendra un jour)

Que l'on s'évade et se promène dans l'univers d'une série, d'un auteur ou d'une revue avec des visuels en haute définition !

 

 

 

Nous remercions Astrum pour sa participation.

Rendez-vous le mois prochain !

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22 commentaires
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Santiago Le Patron est dans le building. Bravo, bravo, c’est notre Pierre Tchernia. Et de surcroît, il donne des informations très conséquente et judicieuse. Merci encore d’avoir partager tes opinions, sensibilités et parcours d‘ une manière sincère et informative.
14 juin 2020 à 20:30
Takoum Un si si si émouvant et sincère où l on reconnaît un vrai passionné avec un regard très pointu sur le 9ieme Art ! Des goûts et des choix assumés !!
7 juin 2020 à 12:29
Rouchairoles Bonjour Une exposition Poïvet qui a circulé il y a quelques années est je crois encore disponible.
29 mai 2020 à 11:52
AVTBOB Whaaa je savais que tu étais un passionné (voire dingue ;-) mais ton récit m'éclaire plus sur tes choix. Bravo mister !
27 mai 2020 à 20:28
Simpleton Il y a les fans de Vaillant... et il y a ceux qui ne savent pas ce qu’ils ratent ! Beau témoignage !
24 mai 2020 à 15:47
ayrton Astrum, la Passion personnifiée !
24 mai 2020 à 10:14
MV9957 Alors là chapeau, voilà un si..si..si.. riche et passionnant. Très pertinente analyse de ce qui différencie l'admiration de l'envie d'acheter. Et surtout, surtout, un million de mercis pour tout ce qui concerne VAILLANT.
24 mai 2020 à 09:15
pabelbaba De l'anecdote en pagaille, top!
23 mai 2020 à 20:14
Koikeski Belle interview et surtout beaucoup de point commun (Lidwine, Loisel, Sorel,...) et l'envie de découvrir de nouveaux artistes ! merci
23 mai 2020 à 18:03
salome3544 Waouh ! Une interview passionnante, avec des goûts bien prononcés et étayés ! Merci Astrum
23 mai 2020 à 17:34
Anthracite Merci pour ce partage sincère !
23 mai 2020 à 16:21
marcelinswitch Bravo pour ce Si...si....si.... Moi aussi je trouve que les auteurs Vaillant sont à revaloriser !
23 mai 2020 à 15:47
MM58 De l'émotion, de la réflexion et une mise en perspective.... encore un excellent moment avec Si... si... si... Nous sommes à la fois si différents et si semblables !
23 mai 2020 à 15:28
charles20220 Merci pour ce partage, cette passion, et enrichissement. On peut se reconnaître à certains moments. Bonne continuation de notre quête.
23 mai 2020 à 14:02
Bobby75 5 planches ou illustration lors du premier craquage ??? A 16 ans de plus ??? Respect ;) Et bien sûr merci pour vous être prêté au jeu de ce carnet dont on ne se lasse pas :)
23 mai 2020 à 09:20
Spirou "Passionnant" est également le premier mot qui m'est venu à l'esprit, en achevant la lecture de ce Si... si... si... Toutes ces anecdotes et ces clefs de compréhension nous enrichissent. Une nouvelle fois, c'est bien plus intéressant que mon propre Si...si...si... qui inaugurait naïvement la rubrique (les bases étaient moins ambitieuses et plus "contraintes", à l'époque). Merci de partager ici votre passion pour les originaux, pour la bande dessinée et pour leurs auteurs.
23 mai 2020 à 06:57
renardeau Heureux qui, comme Astrum, a fait un beau voyage en BD...merci du partage!
22 mai 2020 à 22:47
SupHermann Merci pour cet instant de partage.
22 mai 2020 à 22:14
9A Entretien très intéressant et instructif ! Magnifique Poïvet
22 mai 2020 à 21:35
Difool Un passionné de la première heure !
22 mai 2020 à 19:47
Zibbhebu Passionnant. Et repartir avec deux planches de Gal, une de Druillet et une de Louis Forton pour 850 F, ça fait rêver !
22 mai 2020 à 15:10
fabcollection On sent beaucoup de passion dans ce Si, si, si... ça fait plaisir :)
22 mai 2020 à 12:57