In falonex 's collection
Negalyod - t1 Pl16
Ink
Et quelques rustines...
30 x 42 cm (11.81 x 16.54 in.)
Added on 2/21/22
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Description
Planche 16 du premier tome de Negalyod correspondant à la page 20 de l'ouvrage qui devait, à l'origine, être un One Shot. Paru en septembre 2018 aux Editions Casterman, un tirage limité en noir et blanc, grand format paraît à la même période
Inscriptions
Signée en bas à droite
Comment
Jarri Tchapalt (entendez "le temps du rêve" en aborigène) est un jeune berger qui conduit son troupeau de chasmosaures dans le désert aride de Ty d'un marché nomade à l'autre. Ce troupeau d'une centaine de bête est un héritage familial centenaire.
Pour guider ce troupeau à travers un monde post-apocalyptique, Stygo - sa monture dinosaure (très inspirée du Pachycéphalosaure pour les plus paléontologues d'entre nous) - lui obéit au doigt et à l’œil. Jarri a deux dons. Le premier, celui de parler aux dinosaures comme d'autres murmurent à l'oreille des chevaux. Le second, celui de maîtriser l'art ancestral de la corde (bien utile pour maîtriser ce cheptel quelque peu encombrant).
Récit dystopique, rétro-futuriste, rendant un hommage appuyé aux bons vieux western, bourré de références cinématographiques et bédéphiliques Negalyod nous transporte dans un monde que personne n'aimerait connaître tant il renvoie aux craintes survivalistes du "Grand effondrement"... des terres arides où l'eau est plus précieuse que l'or, où une entité suprême et vénérée n'est qu'une intelligence artificielle, Vincent Perriot évoque habilement les menaces pesant sur notre civilisation.
Cette planche, sélectionnée difficilement tant le choix était pléthorique, est pour moi un retour direct à l'enfance, à la fascination pour ces créatures disparues que sont les dinosaures et aux rêveries que provoquaient les grands espaces américains dans les westerns... Perriot en opérant la synthèse improbable de ces deux univers m'emporta immédiatement (ainsi que ma banquière, une fois de plus désespérée par cette passion monétivore !).
La dynamique inspirée par cette chasse au dinosaure échappé du troupeau avec en arrière plan le désert de Ty (ou d'Arizona), le héros jonché sur sa monture pour capturer au lasso le chasmosaure dissident (Oui Monsieur, au lasso et ce sera tout!!!!!), la ligne claire au bout de la plume et un sacré sens de la mise en scène m'ont littéralement fait craquer !
Il semblerait qu'initialement, cette planche eut dû être la première du récit (Cf. le numéro de planche à côté de la signature). De même, la tête de Jarri rustinée laisse à penser que le character design a évolué au fur-et-à-mesure que l'oeuvre se créait.
Pour guider ce troupeau à travers un monde post-apocalyptique, Stygo - sa monture dinosaure (très inspirée du Pachycéphalosaure pour les plus paléontologues d'entre nous) - lui obéit au doigt et à l’œil. Jarri a deux dons. Le premier, celui de parler aux dinosaures comme d'autres murmurent à l'oreille des chevaux. Le second, celui de maîtriser l'art ancestral de la corde (bien utile pour maîtriser ce cheptel quelque peu encombrant).
Récit dystopique, rétro-futuriste, rendant un hommage appuyé aux bons vieux western, bourré de références cinématographiques et bédéphiliques Negalyod nous transporte dans un monde que personne n'aimerait connaître tant il renvoie aux craintes survivalistes du "Grand effondrement"... des terres arides où l'eau est plus précieuse que l'or, où une entité suprême et vénérée n'est qu'une intelligence artificielle, Vincent Perriot évoque habilement les menaces pesant sur notre civilisation.
Cette planche, sélectionnée difficilement tant le choix était pléthorique, est pour moi un retour direct à l'enfance, à la fascination pour ces créatures disparues que sont les dinosaures et aux rêveries que provoquaient les grands espaces américains dans les westerns... Perriot en opérant la synthèse improbable de ces deux univers m'emporta immédiatement (ainsi que ma banquière, une fois de plus désespérée par cette passion monétivore !).
La dynamique inspirée par cette chasse au dinosaure échappé du troupeau avec en arrière plan le désert de Ty (ou d'Arizona), le héros jonché sur sa monture pour capturer au lasso le chasmosaure dissident (Oui Monsieur, au lasso et ce sera tout!!!!!), la ligne claire au bout de la plume et un sacré sens de la mise en scène m'ont littéralement fait craquer !
Il semblerait qu'initialement, cette planche eut dû être la première du récit (Cf. le numéro de planche à côté de la signature). De même, la tête de Jarri rustinée laisse à penser que le character design a évolué au fur-et-à-mesure que l'oeuvre se créait.
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