Dans la collection de Difool
Tanguy et Laverdure -T16 La terreur vient du ciel
Encre de Chine
44.5 x 54.5 cm (17.52 x 21.46 in.)
Dimensions : celles de la feuille
Description
Tome 16 - La terreur vient du ciel
Prépublication dans le journal Pilote : 56 planches parues du n°79 (10 décembre 1970) au n°606 (17 juin 1971).
Prépublication dans le journal Pilote : 56 planches parues du n°79 (10 décembre 1970) au n°606 (17 juin 1971).
Commentaire
L'histoire :
La France est menacée par une organisation terroriste qui agit depuis son sol. Cette dernière se sert d’avions Harrier, à décollage vertical, volés quelques mois plus tôt aux anglais suite au détournement d’un cargo de la Royal Navy en plein océan Atlantique. Les avions surgissent d'on ne sait où et s'évanouissent dès qu'ils sont poursuivis par des chasseurs.
Quelques mois plus tard, un avion non identifié fonce vers Orly et y lâche des bombes au napalm. La même attaque a eu lieu à Marseille, Lyon, Lille et Bordeaux.
Un mystérieux « vampire » demande deux milliards de francs, sinon il va rayer la France de la carte avec des bombes atomiques. La rançon, en billets de petites coupures, doit être placée dans des containers métalliques étanches et capables de résister à de très gros chocs. Ils seront placés à bord d’un avion Noratlas équipés de pneus tous terrains et pilotés par trois hommes entraînés aux atterrissages en campagne.
Les généraux décident de tendre un piège à l’atterrissage pendant le transbordement des containers de l’avion. Tanguy a pour mission de guider secrètement la chasse à bord du Noratlas.
La planche :
La scène met bien en valeur les avions, le Noratlas où se trouve Tanguy, et les Mirage III qui suivent à distance, menés par Laverdure.
L'encrage est d'une grande densité, avec une technique qui traduit une grande spontanéité et virtuosité pour la représentation des belles scènes nocturnes de cette planche, où toutes les cases sont très réussies. Le grand format de la planche (44,5x54,5) renforce encore son impact visuel, qui ne peut être restitué totalement par cette photo.
Jijé démontre toute sa maestria du trait réaliste : "Le style doit se moderniser sans cesse... s'actualiser. Mais on en est arrivé aujourd'hui à une virtuosité excessive. Le principal est de raconter une histoire. Il faut être lisible, compréhensible, simple. C'est une tendance que je ne cherche pas à perdre..."
A l'époque, Jijé est encore secondé par Daniel Chauvin qu'il a engagé comme assistant.
Détail amusant, lors de la publication en album, un coloriste daltonien (!!!) a diminué la gamme des couleurs, usant bien trop souvent d'un vert ou d'un mauve inadéquat...
Sources : intégrale Dargaud 2017.
La France est menacée par une organisation terroriste qui agit depuis son sol. Cette dernière se sert d’avions Harrier, à décollage vertical, volés quelques mois plus tôt aux anglais suite au détournement d’un cargo de la Royal Navy en plein océan Atlantique. Les avions surgissent d'on ne sait où et s'évanouissent dès qu'ils sont poursuivis par des chasseurs.
Quelques mois plus tard, un avion non identifié fonce vers Orly et y lâche des bombes au napalm. La même attaque a eu lieu à Marseille, Lyon, Lille et Bordeaux.
Un mystérieux « vampire » demande deux milliards de francs, sinon il va rayer la France de la carte avec des bombes atomiques. La rançon, en billets de petites coupures, doit être placée dans des containers métalliques étanches et capables de résister à de très gros chocs. Ils seront placés à bord d’un avion Noratlas équipés de pneus tous terrains et pilotés par trois hommes entraînés aux atterrissages en campagne.
Les généraux décident de tendre un piège à l’atterrissage pendant le transbordement des containers de l’avion. Tanguy a pour mission de guider secrètement la chasse à bord du Noratlas.
La planche :
La scène met bien en valeur les avions, le Noratlas où se trouve Tanguy, et les Mirage III qui suivent à distance, menés par Laverdure.
L'encrage est d'une grande densité, avec une technique qui traduit une grande spontanéité et virtuosité pour la représentation des belles scènes nocturnes de cette planche, où toutes les cases sont très réussies. Le grand format de la planche (44,5x54,5) renforce encore son impact visuel, qui ne peut être restitué totalement par cette photo.
Jijé démontre toute sa maestria du trait réaliste : "Le style doit se moderniser sans cesse... s'actualiser. Mais on en est arrivé aujourd'hui à une virtuosité excessive. Le principal est de raconter une histoire. Il faut être lisible, compréhensible, simple. C'est une tendance que je ne cherche pas à perdre..."
A l'époque, Jijé est encore secondé par Daniel Chauvin qu'il a engagé comme assistant.
Détail amusant, lors de la publication en album, un coloriste daltonien (!!!) a diminué la gamme des couleurs, usant bien trop souvent d'un vert ou d'un mauve inadéquat...
Sources : intégrale Dargaud 2017.
Publications
- La terreur vient du ciel
- Dargaud
- 06/1999
- Page 119
-
- La terreur vient du ciel
- Dargaud
- 10/1971
- Page intérieure
- La Nuit du Vampire
- Dargaud
- 06/2017
- Page intérieure
-
Voir aussi :
Tanguy et Laverdure
Thématiques
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A propos de Jijé
Joseph Gillain, dit Jijé est un scénariste et dessinateur de bande dessinée belge.Jijé est considéré comme l'un des pères de la bande dessinée franco-belge. Son influence a été décisive sur plusieurs générations d'auteurs, qui ont travaillé à ses côtés, ont parfois été ses assistants ou plus simplement sont venus lui soumettre leurs travaux et ont bénéficié de ses conseils. Jijé reçoit le Grand Prix Saint-Michel 1975 et il est sacré Grand Prix de la ville d'Angoulême en 1977.
