Dans la collection de apadno
Oliviero Berni,
303 

"Simba Watu uccide" - Wallestein - Couverture originale

Couverture originale
1981
Peinture - acrylique
Peinture sur support cartonné.
26 x 37 cm (10.24 x 14.57 in.)
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Détail
Verso
Vo
O berni

Description

Couverture originale pour le Wallestein n°2 de la Seconde série : "Simba Watu uccide".
Publié en Italie en Août 1981 par Edifumetto.

Commentaire

Oliviero Berni est l'un de ces illustrateurs inconnu du grand public malgré ses multiples talents et sa longue carrière. Il a surtout oeuvré pour la littérature de 'genre' et beaucoup moins pour la bande-dessinée.

Né en 1931 à Milan, il travaille successivement en Italie (notamment pour Arnoldo Mondadori et sa célèbre collection de classiques du "Giallo"), puis en Allemagne pour de nombreux éditeurs et enfin aux Etats-Unis pour les maisons d'éditions de pocket books connues pour leurs collections de SF ou de Fantasy telles Ballantine, Berkley, Bantam, Dell ou Zebra. Il retourne finalement en Italie dans les années 80 et poursuit une carrière de peintre plus classique en réalisant portraits ou natures mortes.

Cette couverture illustre l'un des derniers récits de Wallestein Il Mostro, série fameuse publiée par Edifumetto de 1972 à 1982 et longue de 133 numéros. Réalisée en 1981 alors qu'Oliviero Berni est aux Etats-Unis, elle tend à prouver qu'il travaille encore pour l'Italie au début des années 80.

Chose peu fréquente dans cette série le visage monstrueux de Wallestein n'apparaît pas en gros plan dans la couverture. On le découvre en arrière plan aux côtés d'un personnage nu à la tête de lion et portant une sagaie. L'Afrique évoquée dans le titre est bien présente.
En revanche, l'acheteur à qui on fait de l'oeil n'échappe pas à la jeune femme dénudée, passage obligé de l'exercice. Celle-ci est très pudique, la végétation venant remplacer utilement ses sous-vêtements. Pudeur certes mais comme ses collègues Oliviero Berni a très certainement trouvé inspiration pour son modèle dans un magasine pornographique (et non érotique) car qui pourrait m'expliquer autrement cette position lascive et surtout cette main du modèle serrée sur... le vide. La morale est sauve.

Au-delà de ces péripéties de l'artisanat, Oliviero Berni est très bon artiste. Son travail est très délicat, sa peinture est toujours douce, comme veloutée, et s'il aime les couleurs il n'est pas adepte de la juxtaposition des tons les plus outrés comme certains de ses consorts. Il est injustement oublié.

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