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Axle Munshine est de retour chez lui... et c'est ainsi que commence la saga et sa quête du bonheur.
Toute une époque post 68, années 70 ou la liberté d'expression (bien plus libre qu'aujourd'hui à mon avis) a permis aux auteurs comme Gillon, Forest, Ribera, Godard et d'autres, d'exprimer une vision, aux limites de l'univers, de leur recherche du bonheur et de la femme parfaite.
Le vagabond des limbes est une des premières BD de science-fiction qu'il m'a été donné de lire dans mon adolescence et j'en garde un drôle de souvenir comme une impression fugace de ne pas vraiment comprendre le fond du message, mais d'en retirer un réel plaisir de lecture.
A la récente relecture de ces albums, tout cela m'est apparu bien plus clair qu'à l'époque me laissant toutefois un brin de nostalgie par rapport une période plutôt particulière qui reste dans la mémoire de beaucoup d'entre nous. L'esprit Woodstock plane sur cette période et la légèreté de l'âme rejoint la légèreté des dialogues, des images, des films et des lectures du moment.
Cette troisième planche du premier album est pour moi emblématique tant elle correspond au démarrage de la série où le héros est de retour chez lui en revenant du fin fond de l'univers, magnifiquement représenté par les cases du haut et par l'apparition de son étoile sur l'écran d'un ordinateur qui aujourd'hui nous laisserait plutôt songeur.
Axle Munshine, destiné à un avenir prometteur au sein de la Guilde, rentre chez lui avec son inséparable Musky. Mais par le simple fait d'avoir voulu rêver, il a franchi un interdit qui en fera un proscrit, qui n'aura de salut que dans une fuite infinie vers de nombreuses aventures, à la recherche d'une Chimeer, à bord de son dauphin d'argent.
Toute une époque post 68, années 70 ou la liberté d'expression (bien plus libre qu'aujourd'hui à mon avis) a permis aux auteurs comme Gillon, Forest, Ribera, Godard et d'autres, d'exprimer une vision, aux limites de l'univers, de leur recherche du bonheur et de la femme parfaite.
Le vagabond des limbes est une des premières BD de science-fiction qu'il m'a été donné de lire dans mon adolescence et j'en garde un drôle de souvenir comme une impression fugace de ne pas vraiment comprendre le fond du message, mais d'en retirer un réel plaisir de lecture.
A la récente relecture de ces albums, tout cela m'est apparu bien plus clair qu'à l'époque me laissant toutefois un brin de nostalgie par rapport une période plutôt particulière qui reste dans la mémoire de beaucoup d'entre nous. L'esprit Woodstock plane sur cette période et la légèreté de l'âme rejoint la légèreté des dialogues, des images, des films et des lectures du moment.
Cette troisième planche du premier album est pour moi emblématique tant elle correspond au démarrage de la série où le héros est de retour chez lui en revenant du fin fond de l'univers, magnifiquement représenté par les cases du haut et par l'apparition de son étoile sur l'écran d'un ordinateur qui aujourd'hui nous laisserait plutôt songeur.
Axle Munshine, destiné à un avenir prometteur au sein de la Guilde, rentre chez lui avec son inséparable Musky. Mais par le simple fait d'avoir voulu rêver, il a franchi un interdit qui en fera un proscrit, qui n'aura de salut que dans une fuite infinie vers de nombreuses aventures, à la recherche d'une Chimeer, à bord de son dauphin d'argent.
Publication
- Le vagabond des limbes
- Hachette
- 03/1975
- Page 5
-
Voir aussi :
Le vagabond des limbes
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A propos de Julio Ribera
Né à Barcelone, Julio Ribera débute en Espagne, puis arrive en France en 1954, où il travaille pour Lisette, Pierrot, Bernadette, Le Parisien, Bayard, France-Soir... En 1958, il dessine Tony Sextant, sur un scénario d'Acquaviva, chez Bonne Presse. Il collabore à Pilote à partir de 1965 pour des récits complets et des pages d'actualités, Pilote où il fait la connaissance de Godard avec lequel il commence à partir de 1975 le cycle Le Vagabond des Limbes. En 1973, il dessine une parodie sur le thème du vampire Dracurella. Ribera participe à L'Histoire de France en bandes dessinées en 1976, puis toujours avec Godard, publie directement en album, début 1985, aux éditions Dargaud, Chroniques du Temps de la Vallée des Ghlomes, et La Guerre des Pilons a été publié dans Charlie Pilote. Il s'essaie dans l'édition en 1988 avec Godard en créant Le Vaisseau d'Argent avant de se recentrer sur ses activités d'auteur en 1992 chez Dargaud. Depuis, il a fait perdurer sa série culte Le Vagabond des limbes, putout en continuant à travailler, toujours avec Godard, sur de nombreuses séries. Julio Ribera s’est lancé dans des albums qu’il dessine et écrit tout seul, tels que Montserrat et l’autobiographique Mon crayon et moi, aux éditions Bamboo.
Texte et photo © Dargaud
