Dans la collection de Carbonnieux 
Christophe Blain, 2005 - Gus : Nathalie , diptyque - Planche originale
2531 

2005 - Gus : Nathalie , diptyque

Planche originale
2005
Encre de Chine
29.5 x 40 cm (11.61 x 15.75 in.)
Chacune des planches est de ce format
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Une couverture de 1932 qui me fait penser à la dernière case de cette planche de Blain !
Amusant ?
The Master chez son galeriste parisien atitré !
Et pourquoi pas finalement  ?

Description

double planche 10 & 11 , du second épisode de la série GUS composé de 11 planches

Commentaire

Quand Christophe Blain imagina se lancer dans le western, c'était pour une histoire complète parue en décembre 2005 dans un n° spécial Noël de PILOTE !

C'est dans les mois qui suivirent qu'il imagina récupérer ses trois cow-boy, Gus, Grat et Clem, pour les animer au travers d'une série de courts épisodes de 10 ou 12 pages et les rassembler ensuite en album couleur.

Pour Blain, le western est quelque chose de quasi sacré qu'il tire de son amour du genre au cinéma. C'est donc avant tout des histoires d'attaques de diligences et de trains comme on aime à les voir au cinoche.

D'où ce choix d'une double planche issue de la fin de ce second épisode. Et d'autre part la scène de la locomotive et de la chute évoquent également certains passages hergeens...

Mais donnons la parole à l'auteur à propos de cette série :

"Parfois, mes personnages sont à la fois bandits et artistes, ils deviennent des esthètes de la transgression. Ils se prennent pour des illusionnistes.
Il y a un hiatus entre le regard qu’ils ont les uns sur les autres et ce qu’ils sont réellement, et le costume a un rôle très important à cet égard. Depuis Isaac le pirate, c’est déjà très présent. Avec Gus, les personnages sont assez coquets, ils aiment beaucoup s’habiller, changer de vêtements, adopter des styles différents. Ce sont des bandits et ils sont donc en plus obligés d’avancer masqués. Mais ils le font comme des artistes. D’ailleurs, ils sont parfois les deux en même temps : à la fois bandits et artistes. Ils deviennent des esthètes de la transgression. Ils se prennent pour des illusionnistes, ils font des hold-up un peu comme des tours de magie.
Tous ces personnages me permettent sans doute de me déguiser moi-même avec mon dessin. C’est encore là une forme de transgression. C’est ce qui permet d’être ce qui on veut, comme dans Gus : un jour bandit, un autre shérif. Quant à la théâtralité, il y a en effet une espèce de marivaudage avec les masques, un jeu de l’amour et du hasard qui renvoie encore à la dimension intime des récits.
Gus veut être amoureux. Au-delà du déguisement, ce personnage dispose d’une vraie élasticité, une souplesse tant physique et graphique qu’au niveau de l’écriture. Je peux en faire ce que je veux. C’est encore sa dimension cartoonesque. Il l’est plus qu’Isaac, et c’est la raison pour laquelle j’ai pris un moment mes distances avec lui. Gus est plus immédiatement burlesque et comique, alors qu’Isaac est lourd, plus pesant, plus encombré, plus sombre. Gus est doué pour l’action, alors qu’Isaac apprend. C’est un héros d’une aventure initiatique, il se construit. Gus, lui, existe vraiment, comme le copain d’Isaac, Jacques. "
(interview de Christophe Blain dans Carbone)

Publications

  • Nathalie
  • Dargaud
  • 01/2007
  • Page intérieure
  • Gus
  • Barbier & Mathon
  • 05/2018
  • Page intérieure

Voir aussi :   Gus

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A propos de Christophe Blain

Christophe Blain est un auteur de bande dessinée et illustrateur français. Christophe Blain a obtenu deux fois le prix du meilleur album au festival d'Angoulême.