Dans la collection de falonex
1629... ou l'effrayante histoire des naufragés du Djakarta - Tome 1 - Pl13
Encre de Chine
37 x 48.5 cm (14.57 x 19.09 in.)
Ajoutée le 19/04/2023
Lien copié dans le presse-papier !


Description
Planche 13 de 1629 ou l'effrayante histoire des naufragés du Djakarta paru aux éditions Glénat en novembre 2022
Inscriptions / Signatures
Signée en bas à droite
Commentaire
Début du 17ème siècle, la Compagnie des Indes Orientales néerlandaise - première multinationale de l'histoire (ou presque) - affrête le Batavia / Djakarta, navire de commerce chargé d'un trésor de 300.000 florins pour établir une relation commerciale d'envergure avec le grand Moghol de Java. Le navire doit rejoindre sa destination en un temps record de 120 jours.
Pour ce faire, Arian Jakob - skipper de son état - se voit imposer un subrecargue (un représentant de la JOC ayant tout pouvoir à bord) en la personne de l'apothicaire Jéronimus Cornélius. Cet étrange duo va devoir composer avec 300 marins recrutés parmi "la fine fleur de la racaille" afin d'accomplir sa mission.
Lucrétia Hans, femme argentée sommée par son époux de le rejoindre, doit embarquer la mort dans l'âme sur le Djakarta. Wiebbe Hayes, marin, vient la chercher à son domicile pour la mener au bateau.
Nous arrivons donc à cette fabuleuse planche 13, encrée de main de maître par Thimothée Montaigne. Première planche nous embarquant sur le navire, l'auteur nous propose une construction en champ / contre-champ de toute beauté s'ouvrant sur l'explication de la vie à bord par le marin Hayes.
Quelques centaines de mètres carrés ou deux mondes quasi-hostiles cohabitent. D'un côté du grand mât, une poignée de nantis et de l'autre, la lie de l'humanité où "Il n'y a rien à sauver", ni personne.
En contre-champ, deux marins en premier plans et à contre-jour symbolisant la supériorité numérique de la "racaille", qui invitent le lecteur à la rencontre de leurs compagnons et de leur univers... A les compter, ils sont 13... pour la 13ème planche de l'album. Chiffre porte-bonheur ? Chiffre porte Porte-malheur ?
L'encrage est superbe, Thimothée Montaigne nous offre un florilège de son savoir-faire :de superbe aplats de noirs mais également une encrage au cordeau nous détaillant aussi bien les matelots, leur état d'esprit ainsi qu'une foultitude de détails sur le gréement de l'embarcation.
Bref, une planche de bédé comme je les aime, quasi hommage à Maître Lauffray ! Quelle classe !
De plus, lors d'une venue à Paris, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir sur les murs extérieurs de la gare d'Austerlitz, la reproduction en couleur d'une partie de la planche (CF photo additionnelle)à l'occasion du Festival d'Angoulême...
Merci François !
Pour ce faire, Arian Jakob - skipper de son état - se voit imposer un subrecargue (un représentant de la JOC ayant tout pouvoir à bord) en la personne de l'apothicaire Jéronimus Cornélius. Cet étrange duo va devoir composer avec 300 marins recrutés parmi "la fine fleur de la racaille" afin d'accomplir sa mission.
Lucrétia Hans, femme argentée sommée par son époux de le rejoindre, doit embarquer la mort dans l'âme sur le Djakarta. Wiebbe Hayes, marin, vient la chercher à son domicile pour la mener au bateau.
Nous arrivons donc à cette fabuleuse planche 13, encrée de main de maître par Thimothée Montaigne. Première planche nous embarquant sur le navire, l'auteur nous propose une construction en champ / contre-champ de toute beauté s'ouvrant sur l'explication de la vie à bord par le marin Hayes.
Quelques centaines de mètres carrés ou deux mondes quasi-hostiles cohabitent. D'un côté du grand mât, une poignée de nantis et de l'autre, la lie de l'humanité où "Il n'y a rien à sauver", ni personne.
En contre-champ, deux marins en premier plans et à contre-jour symbolisant la supériorité numérique de la "racaille", qui invitent le lecteur à la rencontre de leurs compagnons et de leur univers... A les compter, ils sont 13... pour la 13ème planche de l'album. Chiffre porte-bonheur ? Chiffre porte Porte-malheur ?
L'encrage est superbe, Thimothée Montaigne nous offre un florilège de son savoir-faire :de superbe aplats de noirs mais également une encrage au cordeau nous détaillant aussi bien les matelots, leur état d'esprit ainsi qu'une foultitude de détails sur le gréement de l'embarcation.
Bref, une planche de bédé comme je les aime, quasi hommage à Maître Lauffray ! Quelle classe !
De plus, lors d'une venue à Paris, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir sur les murs extérieurs de la gare d'Austerlitz, la reproduction en couleur d'une partie de la planche (CF photo additionnelle)à l'occasion du Festival d'Angoulême...
Merci François !
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A propos de Thimothée Montaigne
Né le 14 juillet 1982 à Roubaix. Il témoigne très jeune d'un grand intérêt pour le dessin. Il étudie à l'institut Saint Luc de Tournai puis se spécialise dans les arts narratifs à l'école Pivaut de Nantes. Il est repéré par les éditions Soleil à la fin de son cursus scolaire. Avant de débuter le Cinquième Evangile avec Jean-Luc Istin, il assiste Mathieu Lauffray à la préparation des couleurs de Long John Silver.