Commentaires postés par blazoc

Chef d'oeuvre du regretté J-C. Poirier, dont le trait rond, si reconnaissable, magnifiait la fantaisie de l'auteur, toujours empreinte et de poésie. Un gag en une planche en plus. Un merveilleux trésor qu'il faut savoir conserver.

J'ai toujours eu un faible pour la période Ramiro de W.Vance, au sommet de son art. Cette première case est un pur défi graphique car le dessinateur est extrêmement contraint par sa dimension panoramique et écrasée. Le maître nous donne ici une véritable leçon de cadrage, optant pour une contre-plongée rasant le sol (comme le fera Spielberg des années plus tard pour retranscrire le chaos introductif de sa Guerre des Mondes). Le lecteur dispose alors d'une profondeur de champ maximale offrant tous les éléments graphiques nécessaires à la compréhension de l'action. L'encrage - techniquement parfait et d'une beauté totale - achève cette composition de manière magistrale, renforçant encore la lisibilité de la scène. Le reste de la planche est simplement magnifique, alternant gros plans et vues d'ensemble, toujours au service de l'histoire. Que c'est beau.

Une précision de trait proche d'un travail de vitrailliste. Très belle découverte.

Moebius protéiforme. Tardi cette fois.

J'ai rêvé (trop longtemps) sur cette planche avant de me décider. Félicitations à vous ;-)

Manchu sait tout faire. C'est un maître.

Outre son sens du cadrage sans égal, son découpage précis magnifié par un encrage profond, d'une efficacité redoutable, et ses portraits toujours réussis, homogènes et renouvelés (probablement l'aspect technique le plus difficile en bande dessinée), Ortiz est avant tout un metteur en scène génial qui a su s'approprier avec maestria tous les codes du genre. Lire une aventure de Tex par Ortiz, c'est se plonger avec délice dans un film de l'âge d'or du western.

Celle-ci est une madeleine ultime pour moi. J'ai encore ce Mickey Poche à la maison. Envieux je suis. Si un jour...

Un véritable coup de coeur.

L'immeuble mythique du groupe W.

Savoir ne pas se séparer d'un chef-d'oeuvre est la marque des plus grands collectionneurs. Quelle planche...

Retour aux anciennes amours ;-)

Oui, Frédéric Pontarolo est un grand artiste. Une réelle patte graphique, maîtrisée, originale et protéiforme. Des scénarios personnels, toujours inspirés, traduisant un regard sensible et d'une grande lucidité. Cette magnifique planche dans votre collection traduit un choix particulièrement éclairé.

On oublie parfois dans nos contrées à quel point les mangakas sont empreints de culture occidentale. Cette couverture de Shunichi Muraso (alias Jiro Kisaragi/Shun Narukami) est un très bel hommage à M.C. Escher, plus particulièrement à son œuvre "The Rind" (1955) représentant le portrait d'une femme-ruban. Cette page inspirée me touche particulièrement car elle rappelle - si nécessaire - que les cultures ne se concurrencent pas, elles s'enrichissent.

What's the difference between a page by Uderzo and other pages by different artists? The answer is simple: life! The Master breathes life into every line. Look at these characters: they are real people. You could even hear their hearts. It's incredible.