Dans la collection de Laerte
Description
Undertaker - couv. T4
L'Ombre d'Hippocrate (T.4), Dargaud
Couverture originale pour l'édition de luxe. Signée. Acrylique sur papier
L'Ombre d'Hippocrate (T.4), Dargaud
Couverture originale pour l'édition de luxe. Signée. Acrylique sur papier
Commentaire
Si une série a bien réussi à relancer le genre du Western dans les années 2010, c’est bien Undertaker. Xavier Dorison délaisse ses monstres tandis que Ralph Meyer quite les Rives hyperboréennes. Ensemble, ils nous proposent alors la geste d’anthologie d’un croque-mort aussi habile à trucider qu’à enterrer.
Du désert aux neiges éternelles, Jonas Crow porte bien son patronyme alchimique : alliance du noir volatile dans l’œuvre au noir (pour la dissolution de l’ego) et du héros sorti comme ressuscité du ventre de la baleine (pour la transmutation vers le re-bis / rubis de l’œuvre au blanc puis rouge). A l'image de cet assassin de masse qui retrouve la voie d'une forme de sainteté.
Et pour le commentaire de cette couverture, je cède la place à Xavier Dorison qui en faisait l’éloge dans le catalogue Christie’s 2019 :
" Et l'enfer les suivait " nous dit l'Apocalypse. Ici, il est partout.
Une évidence devant cette couverture magistrale qui reprend à elle seule le chemin de croix que va traverser Jonas Crow dans sa poursuite du terrible Jeronimus Quint.
Ocres et couleur de feu, ce sont bien des flammes qu'évoquent les teintes de cette illustration. Ligne d'horizon oblique, arbres en contorsions inquiétantes, hérissés non de branches mais de pointes, tous les éléments de l'univers semblent s'être alliés pour faire chuter les deux héros.
Et pourtant Lin et Jonas Crow traversent le décor - le transpercent presque - sans le moindre doute. Ils n'ont besoin que d'une main pour tenir les rênes de leurs destriers lancés à vive allure. Elégance de la gestuelle, bel équilibre du bras libre, foulée souple des chevaux, tout dans le dessin reflète la puissance des héros. Le petit décalage du regard du cheval de Lin suggère même un réflexe naturaliste, accentuant encore l'insensibilité de l'héroïne à la peur.
La bravoure en enfer résumée en une peinture totalement épique et iconique de la série. »
Xavier Dorison
Du désert aux neiges éternelles, Jonas Crow porte bien son patronyme alchimique : alliance du noir volatile dans l’œuvre au noir (pour la dissolution de l’ego) et du héros sorti comme ressuscité du ventre de la baleine (pour la transmutation vers le re-bis / rubis de l’œuvre au blanc puis rouge). A l'image de cet assassin de masse qui retrouve la voie d'une forme de sainteté.
Et pour le commentaire de cette couverture, je cède la place à Xavier Dorison qui en faisait l’éloge dans le catalogue Christie’s 2019 :
" Et l'enfer les suivait " nous dit l'Apocalypse. Ici, il est partout.
Une évidence devant cette couverture magistrale qui reprend à elle seule le chemin de croix que va traverser Jonas Crow dans sa poursuite du terrible Jeronimus Quint.
Ocres et couleur de feu, ce sont bien des flammes qu'évoquent les teintes de cette illustration. Ligne d'horizon oblique, arbres en contorsions inquiétantes, hérissés non de branches mais de pointes, tous les éléments de l'univers semblent s'être alliés pour faire chuter les deux héros.
Et pourtant Lin et Jonas Crow traversent le décor - le transpercent presque - sans le moindre doute. Ils n'ont besoin que d'une main pour tenir les rênes de leurs destriers lancés à vive allure. Elégance de la gestuelle, bel équilibre du bras libre, foulée souple des chevaux, tout dans le dessin reflète la puissance des héros. Le petit décalage du regard du cheval de Lin suggère même un réflexe naturaliste, accentuant encore l'insensibilité de l'héroïne à la peur.
La bravoure en enfer résumée en une peinture totalement épique et iconique de la série. »
Xavier Dorison
Publication
- L'Ombre d'Hippocrate
- Dargaud
- 12/2018
- Couverture
-
Voir aussi :
Undertaker
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A propos de Ralph Meyer
Ralph Meyer est un dessinateur de bande dessinée français notamment connu pour les série Berceuse assassine et le western Undertaker.
