Dans la collection de Ludovic
Sun-Rising beam - Lueur matinale - 朝やけ
Encre de Chine
19 x 27 cm (7.48 x 10.63 in.)
Ajoutée le 07/03/2024
Lien copié dans le presse-papier !


Description
朝やけ - Sun-rising beam - Lueur matinale
Page titre (page 93 du magazine)
Publication dans Detective (刑事) #20 – Tokyo Top Company (東京トップ社) – 1962
Encre de Chine sur mine de plomb, encre bleue et gouache blanche
Page titre (page 93 du magazine)
Publication dans Detective (刑事) #20 – Tokyo Top Company (東京トップ社) – 1962
Encre de Chine sur mine de plomb, encre bleue et gouache blanche
Commentaire
A propos d’Eiichi Arikawa (ありかわ栄一 - 1940-1997) membre de la Takao Saitō-Production
Histoire du gekiga
En 1959, Takao Saitō (さいとう・たかを - 1936-2021) et Yoshihiro Tatsumi (辰巳 ヨシヒロ - 1935-2015) fondent le Gekiga kōbō (劇画工), un atelier pionnier consacré au genre du gekiga. Ils sont rapidement rejoints par six autres auteurs : Fumiyasu Ishikawa (石川 フミヤス - 1937-2014), Shōichi Sakurai (桜井 昌一 - 1935-2015), Masahiko Matsumoto (松本 正彦 - 1934-2005), Kei Motomitsu (K・元美津 - 1935-1996), Susumu Yamamori (山森 ススム - 1935), et Masaaki Satō (佐藤 まさあき - 1937-2004).
Cependant, l'initiative connaît une scission rapide avec le départ des deux fondateurs, une rupture qui marque la fin de ce studio après seulement une année d'existence. Malgré sa brève durée, le Gekiga kōbō réussit à codifier les bases du gekiga, tant au niveau narratif que graphique, donnant ainsi une impulsion durable au genre, particulièrement dans les décennies 1960 et 1970.
A cette même époque, Eiichi Arikawa fait ses débuts en tant que dessinateur de manga avec la publication de Death Sword Yushiro (死剣幽四郎) chez l'éditeur de manga de location Hinomaru Bunko (日の丸文庫).
Par son départ en février 1960, Takao Saitō sonne le glas de ce premier studio du gekiga. Il est rejoint par Fumiyasu Ishikawa et crée, en avril de la même année, la Takao Saitō-Production (さいとう・プロダクション). Ce nouvel atelier comprend alors une dizaine de collaborateurs dont son ami Shinji Nagashima (永島慎二 1937-2005) et le jeune Eiichi Arikawa. Au fil du temps, le studio comptera jusqu’à vingt collaborateurs dont on peut trouver les membres fondateurs en fin de Gorilla Magazine Supplement Short Shorts Special Issue paru en 1962.
Eiichi Arikawa reste trois ans dans l’atelier et publie dans les divers magazines d’action-gekiga (アクション劇画) de la Takao Saitō-Production, dont fait partie le magazine Détective. Dans son numéro 20, Eiichi Arikawa est aux côtés de Takao Saitō, Shinji Nagashima et Kenji Nanba (南波健二). Il se tourne ensuite vers les éditeurs de shōnen plus rentables et rejoint les pages de Weekly Shōnen King (週刊少年キング) en 1963. C’est là qu’il débute la sérialisation d’un manga de judo, Kuruma Daisuke (車大助), sur une histoire de Minoru Kume (久米穣). L’année suivante, il rompt définitivement avec le gekiga et change son nom de plume pour Mitsuyoshi Sonoda (園田光慶). Il ne quittera plus les magazines shōnen.
Ces premiers dessinateurs d’action-gekiga, qui publient à l’aube des années 60, jettent les bases d’un genre nouveau qui fait le lien entre gekiga et shônen. Dix ans plus tard, ce qui n’était alors qu’un trait d’union entre deux univers très différents deviendra le seinen. S'il reprend globalement les thèmes abordés dans les shônen, les intrigues sont ici plus complexes, les personnages plus subtils et torturés. Ces pages issues des premières publications de la Takao Saitō-Production sont fondatrices de l’histoire du manga moderne.
Histoire du gekiga
En 1959, Takao Saitō (さいとう・たかを - 1936-2021) et Yoshihiro Tatsumi (辰巳 ヨシヒロ - 1935-2015) fondent le Gekiga kōbō (劇画工), un atelier pionnier consacré au genre du gekiga. Ils sont rapidement rejoints par six autres auteurs : Fumiyasu Ishikawa (石川 フミヤス - 1937-2014), Shōichi Sakurai (桜井 昌一 - 1935-2015), Masahiko Matsumoto (松本 正彦 - 1934-2005), Kei Motomitsu (K・元美津 - 1935-1996), Susumu Yamamori (山森 ススム - 1935), et Masaaki Satō (佐藤 まさあき - 1937-2004).
Cependant, l'initiative connaît une scission rapide avec le départ des deux fondateurs, une rupture qui marque la fin de ce studio après seulement une année d'existence. Malgré sa brève durée, le Gekiga kōbō réussit à codifier les bases du gekiga, tant au niveau narratif que graphique, donnant ainsi une impulsion durable au genre, particulièrement dans les décennies 1960 et 1970.
A cette même époque, Eiichi Arikawa fait ses débuts en tant que dessinateur de manga avec la publication de Death Sword Yushiro (死剣幽四郎) chez l'éditeur de manga de location Hinomaru Bunko (日の丸文庫).
Par son départ en février 1960, Takao Saitō sonne le glas de ce premier studio du gekiga. Il est rejoint par Fumiyasu Ishikawa et crée, en avril de la même année, la Takao Saitō-Production (さいとう・プロダクション). Ce nouvel atelier comprend alors une dizaine de collaborateurs dont son ami Shinji Nagashima (永島慎二 1937-2005) et le jeune Eiichi Arikawa. Au fil du temps, le studio comptera jusqu’à vingt collaborateurs dont on peut trouver les membres fondateurs en fin de Gorilla Magazine Supplement Short Shorts Special Issue paru en 1962.
Eiichi Arikawa reste trois ans dans l’atelier et publie dans les divers magazines d’action-gekiga (アクション劇画) de la Takao Saitō-Production, dont fait partie le magazine Détective. Dans son numéro 20, Eiichi Arikawa est aux côtés de Takao Saitō, Shinji Nagashima et Kenji Nanba (南波健二). Il se tourne ensuite vers les éditeurs de shōnen plus rentables et rejoint les pages de Weekly Shōnen King (週刊少年キング) en 1963. C’est là qu’il débute la sérialisation d’un manga de judo, Kuruma Daisuke (車大助), sur une histoire de Minoru Kume (久米穣). L’année suivante, il rompt définitivement avec le gekiga et change son nom de plume pour Mitsuyoshi Sonoda (園田光慶). Il ne quittera plus les magazines shōnen.
Ces premiers dessinateurs d’action-gekiga, qui publient à l’aube des années 60, jettent les bases d’un genre nouveau qui fait le lien entre gekiga et shônen. Dix ans plus tard, ce qui n’était alors qu’un trait d’union entre deux univers très différents deviendra le seinen. S'il reprend globalement les thèmes abordés dans les shônen, les intrigues sont ici plus complexes, les personnages plus subtils et torturés. Ces pages issues des premières publications de la Takao Saitō-Production sont fondatrices de l’histoire du manga moderne.
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