Dans la collection de Nairolf
Série "Marshall Blueberry" - Planche 39 du Tome 02
Planche originale
Encre de Chine
36.5 x 51 cm (14.37 x 20.08 in.)
Ajoutée le 28/11/2025
Lien copié dans le presse-papier !

Description
Cette planche de Vance pour Marshall Blueberry déploie une maîtrise graphique rare, où chaque trait semble respirer la poussière des rues du Far West. L’encrage, d’une vigueur presque nerveuse, cisèle les visages en clair-obscur profonds. Vance joue constamment avec le contraste : l’ombre des chapeaux découpe les regards, les silhouettes émergent de la lumière sèche du décor, et les noirs denses sculptent une tension silencieuse.
La composition guide l’œil sans contrainte : d’abord des gros plans sur les visages fermés, puis l’ouverture large sur la rue boueuse où les chevaux patientent, avant de revenir vers l’intimité d’une table et d’un comptoir. Cette respiration graphique crée un rythme cinématographique, presque musical, où chaque case devient une mesure différente du même souffle narratif.
Le décor, à moitié esquissé, n’est jamais simple toile de fond : il suggère plus qu’il ne décrit. La lanterne suspendue, les enseignes, la poussière au sol… tout cela compose un monde vivant, mais dessiné avec une économie de moyens qui donne au réel une aura de légende. Les gestes sont précis, les expressions vibrantes ; on entend presque le froissement du cuir, le cliquetis d’un verre, le murmure des échanges lointains.
Dans la dernière bande, Vance accorde au visage du personnage central une intensité presque théâtrale : ombres, mèches, regards se conjuguent pour incarner le doute et la réflexion. Le Far West n’est plus seulement un décor d’aventure, mais un territoire intérieur où la lumière lutte contre les secrets.
Ainsi, cette planche, tout en rigueur narrative, devient aussi un poème d’encre. Les lignes y sont des rides du temps, les ombres des échos de destin, et chaque case semble murmurer la même vérité : dans l’Ouest, rien n’est jamais écrit, mais tout est gravé dans le noir et le blanc.
A noté que la mise en couleur de la main de Vance reste aussi très intéressante avec des aplats ou l'ajout du noir et Blanc vient créer tout la beauté de la planc
La composition guide l’œil sans contrainte : d’abord des gros plans sur les visages fermés, puis l’ouverture large sur la rue boueuse où les chevaux patientent, avant de revenir vers l’intimité d’une table et d’un comptoir. Cette respiration graphique crée un rythme cinématographique, presque musical, où chaque case devient une mesure différente du même souffle narratif.
Le décor, à moitié esquissé, n’est jamais simple toile de fond : il suggère plus qu’il ne décrit. La lanterne suspendue, les enseignes, la poussière au sol… tout cela compose un monde vivant, mais dessiné avec une économie de moyens qui donne au réel une aura de légende. Les gestes sont précis, les expressions vibrantes ; on entend presque le froissement du cuir, le cliquetis d’un verre, le murmure des échanges lointains.
Dans la dernière bande, Vance accorde au visage du personnage central une intensité presque théâtrale : ombres, mèches, regards se conjuguent pour incarner le doute et la réflexion. Le Far West n’est plus seulement un décor d’aventure, mais un territoire intérieur où la lumière lutte contre les secrets.
Ainsi, cette planche, tout en rigueur narrative, devient aussi un poème d’encre. Les lignes y sont des rides du temps, les ombres des échos de destin, et chaque case semble murmurer la même vérité : dans l’Ouest, rien n’est jamais écrit, mais tout est gravé dans le noir et le blanc.
A noté que la mise en couleur de la main de Vance reste aussi très intéressante avec des aplats ou l'ajout du noir et Blanc vient créer tout la beauté de la planc
Inscriptions / Signatures
La planche et la mise en couleur est signée
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A propos de William Vance
William Van Cutsem, dit William Vance est un auteur de bande dessinée réaliste belge. Sa série la plus connue est XIII ; il est aussi le dessinateur d'Howard Flynn, Ringo, Bob Morane, Bruno Brazil, Rodric, Ramiro, Bruce J. Hawker, et les deux premiers albums de Marshall Blueberry.