In leppj 's collection
Description
46ème planche de la seconde partie de Satanie.
Inscriptions
Signé en bas à droite "Kerascoët"
Comment
Satanie revisite le voyage au centre de la Terre de Jules Verne.
Une jeune fille, Charlie, part à la recherche de son frère Constantin perdu il y a quelques années, lors d'une excursion spéléologique. Accompagnée d'une équipe d'explorateurs amateurs et de bras cassés, l'aventure s'annonce d'emblée catastrophique. S'enfonçant toujours plus loin dans les couches terrestres, le groupe part à la rencontre d'une civilisation humaine retirée, de créatures dignes de l'enfer, d'une faune extraordinaire évoluant dans un milieu hostile et sauvage.
Initialement intitulé "Voyage en Satanie", le premier volume est édité par Dargaud en 2011 et un second tome est prévu pour clôturer le récit. Devant le succès mitigé de l'album, l'éditeur choisit de ne pas publié la suite. En 2016, Soleil rachète les droits et l'intègre à leur collection "Métamorphose" et permet à Kerascoët d'achever leur histoire. Renommé "Satanie", l'ouvrage réunit directement les deux parties avec quelques modifications. Notamment le fond des pages qui sont devenues noires et offre un écrin parfait pour ce récit souterrain.
Cette planche apparait dans le final de l'histoire. Charlie a retrouvé son frère Constantin qui a bien changé. Il émane de lui une aura lumineuse après être resté si longtemps sous Terre. Ils sombrent véritablement tous les deux dans dans les derniers replis de la Terre, ils s'enfoncent dans l'intimité de la planète. La lumière bleuté de Constantin éclaire subtilement la scène, mettant en relief les structures presque organiques des boyaux géologiques. La mise en page et les formes molles et sinueuses des cases contribuent à la perception d'un voyage intestinal. On se perd dans ces galeries souterraines comme Charlie échoue à comprendre l'esprit égaré de son frère. La douce lumière s'estompant peu à peu jusqu'à se faire avaler au plus profond des ténèbres. Les fragiles teintes bleues et grises qui percent un noir profond, tranchent avec l'épisode précédent où les couleurs psychédéliques et éclatantes explosaient aux yeux des lecteurs avec une faune gigantesque et chatoyante.
Un magnifique album en couleurs directes !
Une jeune fille, Charlie, part à la recherche de son frère Constantin perdu il y a quelques années, lors d'une excursion spéléologique. Accompagnée d'une équipe d'explorateurs amateurs et de bras cassés, l'aventure s'annonce d'emblée catastrophique. S'enfonçant toujours plus loin dans les couches terrestres, le groupe part à la rencontre d'une civilisation humaine retirée, de créatures dignes de l'enfer, d'une faune extraordinaire évoluant dans un milieu hostile et sauvage.
Initialement intitulé "Voyage en Satanie", le premier volume est édité par Dargaud en 2011 et un second tome est prévu pour clôturer le récit. Devant le succès mitigé de l'album, l'éditeur choisit de ne pas publié la suite. En 2016, Soleil rachète les droits et l'intègre à leur collection "Métamorphose" et permet à Kerascoët d'achever leur histoire. Renommé "Satanie", l'ouvrage réunit directement les deux parties avec quelques modifications. Notamment le fond des pages qui sont devenues noires et offre un écrin parfait pour ce récit souterrain.
Cette planche apparait dans le final de l'histoire. Charlie a retrouvé son frère Constantin qui a bien changé. Il émane de lui une aura lumineuse après être resté si longtemps sous Terre. Ils sombrent véritablement tous les deux dans dans les derniers replis de la Terre, ils s'enfoncent dans l'intimité de la planète. La lumière bleuté de Constantin éclaire subtilement la scène, mettant en relief les structures presque organiques des boyaux géologiques. La mise en page et les formes molles et sinueuses des cases contribuent à la perception d'un voyage intestinal. On se perd dans ces galeries souterraines comme Charlie échoue à comprendre l'esprit égaré de son frère. La douce lumière s'estompant peu à peu jusqu'à se faire avaler au plus profond des ténèbres. Les fragiles teintes bleues et grises qui percent un noir profond, tranchent avec l'épisode précédent où les couleurs psychédéliques et éclatantes explosaient aux yeux des lecteurs avec une faune gigantesque et chatoyante.
Un magnifique album en couleurs directes !
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About Kerascoët
Kerascoët is the artist name of Marie Pommepuy and Sébastien Cosset, a couple of French illustrators and cartoonists. The name comes from the village of Kerascoët in Brittany, where Marie Pommepuy grew up.