Planètes - couv T1 collector

Couverture manga Planètes
Encre de Chine pour edition collector

Le talent de Mathieu Bablet lui aura tôt fait une place parmi les grands. Il enchaîne les albums d’exception dans le passé mythologique (Adrasté), l’espace (Sanri-La)et le futur cybernétique sur une terre ravagée (Carbone et Silicum).

Des thèmes qui s’inscrivent dans le sillage du grand mankaka Makoto Yukimura qui - avant Vinland saga - comme lui mais un peu avant démarrait une carrière précoce avec la publication de Planètes alors âgé de 23 ans en 1999. Soit une série de 4 tomes en 2075 qui apportent un regard neuf sur la vie dans l’espace et le métier… d’éboueurs de l’espace. Par la sensibilité des trois personnages principaux et la précision du co scientifique, il orchestre la rencontre de la science et de l’humanité.

Cet intérêt commun pour la science fiction à hauteur d’hommes et de femmes ne pouvait que prédisposer à leur rencontre. Rencontre que les éditions Panini auront réussi à orchestrer pour le génial Mathieu Bablet réalise la couverture de l’édition collector du tome 1 en cours de parution :
« Nous suivons Bablet depuis Adrastée et avons toujours été autant admiratifs de sa maîtrise du dessin (ses couleurs !) que de son brillant imaginaire nourri d'influences multiples, de la France au Japon, de la BD américaine au cinéma d'animation, etc. Après la relecture de Shangri-La et l'interview donnée par l'auteur sur @FirstPrintFRA où il mentionne Planètes, il nous semblait du coup évident de mettre en route une collaboration pour rendre hommage au travail de Makoto Yukimura de la plus belle des manières. Par chance, les étoiles se sont alignées et nous avons eu l'accord des ayant-droits comme de Mathieu Bablet pour commencer ce projet. Nous avons très vite reçu trois propositions de dessin, toutes magnifiques, dont une pour laquelle nous avons eu un coup de cœur immédiat. Vous pourrez vous rendre compte du génie de Mathieu Bablet à travers ses étapes préparatoires (qu'il nous a gentiment partagé) où le décor fourmille de détails. Du crayonné à la version couleur définitive, chaque étape est magnifique et offre une vision différente de la scène"..

Au final, une œuvre de Bablet dont les images en pièces jointes montrent la genèse et qui rend l’essentiel lisible : dans l’espace, c’est la terre qui happe les regards et les rêves. C’est d’abord magnifiquement rendu bien sûr par la couleur bleue de notre planète océan qui tranche sur le noir et blanc de la vie orbitale. Et aussi par la ligne de fuite du dessin, encore plus marquée dans le dessin à l’horizontale qui renvoie toute l’attention vers notre mère planète.

A contempler pas seulement depuis l’espace