Dans la collection de LL
Description
Un trou dans les archives
Récit de 20 pages
Planche 5
Première parution dans Pif Gadget numéro 218 page 35 du 30/04/1973
La troisième avant dernière histoire de Poïvet
Récit de 20 pages
Planche 5
Première parution dans Pif Gadget numéro 218 page 35 du 30/04/1973
La troisième avant dernière histoire de Poïvet
Commentaire
Multiples réédition en albums collectifs depuis les années 1980
"..L’univers de papier de Poïvet est un univers âpre, nerveux, crispé. Si ces personnages humains y paraissent trop souvent « en représentation » (emphase parfois gênante et déclamatoire des gestes et des postures), c’est qu’ils sont jetés dans un environnement technologique ou animal qui ne leur laisse pas une seconde de repos. Le découpage sec précise cette option : il faut faire vite, ou c’est la catastrophe. Poïvet opère dans un univers de feuilleton, et si les Pionniers doivent aussi vite se sortir des péripéties d’un épisode, c’est qu’un autre épisode les attend. La dramaturgie et l’esthétique, comme toujours, sont fonction d’une matérialité commerciale. Catalogue des thèmes, des fusées, des monstres, la série des Pionniers de l’Espérance est un album d’instantanés pris dans tous les azimuts de l’univers. Exploration haletante, coupée nette par les lois imbéciles du commerce : comme dans ce jeu d’enfants, les ciseaux ont eu raison du papier"
Jean-Pierre Andrevon - Schtroumpf, les Cahiers de la bande dessinée No.33 en 1977
Long article dans bdzoom 6 Sept 2016
http://bdzoom.com/103784/patrimoine/les-raisons-de-l%e2%80%99originalite-perenne-des-%c2%ab-pionniers-de-l%e2%80%99esperance-%c2%bb%e2%80%a6-premiere-partie/
Le carnet sur 2DG
https://www.2dgalleries.com/articles/les-pionniers-de-l-esperance-la-bataille-des-futurs-59
"..L’univers de papier de Poïvet est un univers âpre, nerveux, crispé. Si ces personnages humains y paraissent trop souvent « en représentation » (emphase parfois gênante et déclamatoire des gestes et des postures), c’est qu’ils sont jetés dans un environnement technologique ou animal qui ne leur laisse pas une seconde de repos. Le découpage sec précise cette option : il faut faire vite, ou c’est la catastrophe. Poïvet opère dans un univers de feuilleton, et si les Pionniers doivent aussi vite se sortir des péripéties d’un épisode, c’est qu’un autre épisode les attend. La dramaturgie et l’esthétique, comme toujours, sont fonction d’une matérialité commerciale. Catalogue des thèmes, des fusées, des monstres, la série des Pionniers de l’Espérance est un album d’instantanés pris dans tous les azimuts de l’univers. Exploration haletante, coupée nette par les lois imbéciles du commerce : comme dans ce jeu d’enfants, les ciseaux ont eu raison du papier"
Jean-Pierre Andrevon - Schtroumpf, les Cahiers de la bande dessinée No.33 en 1977
Long article dans bdzoom 6 Sept 2016
http://bdzoom.com/103784/patrimoine/les-raisons-de-l%e2%80%99originalite-perenne-des-%c2%ab-pionniers-de-l%e2%80%99esperance-%c2%bb%e2%80%a6-premiere-partie/
Le carnet sur 2DG
https://www.2dgalleries.com/articles/les-pionniers-de-l-esperance-la-bataille-des-futurs-59
Publication
Voir aussi :
Les Pionniers de l'Espérance
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A propos de Raymond Poïvet
Raymond Poïvet fait des études d'art et d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris et se lance très vite dans le dessin d'illustration et de mode.
C'est précisément en 1945 dans Vaillant que Poïvet crée les premières bandes dessinées françaises de science-fiction d'après guerre Les Pionniers de l'Espérance, sur des scénarios de Roger Lécureux alors âgé de 22 ans dont c'est le 1er scénario véritablement élaboré (la même année, le pendant de la série dans Coq Hardi devient la Guerre à la Terre, d'Auguste Liquois — puis Dut — et Marijac, jusqu'en 1948). Rapidement, cette série culte — dont la longévité est remarquable, puisqu'elle durera jusqu'en 1973 — est reconnue comme un modèle par la profession, au même titre que celles des grands dessinateurs américains comme Hal Foster, Milton Caniff ou Alex Raymond. Pourtant, en 1973, Poïvet est brutalement « remercié » par l'éditeur Vaillant, sans aucune explication.
Raymond Poïvet dessine également d'autres bandes pour différents magazines : Colonel X dans le Coq hardi, Le Sous-marin pirate dans Robin l'Écureuil (1946) ...
Vers la fin de sa vie, il préfère se consacrer au dessin au feutre, au fusain ou à la gouache, et explorer les grandes figures de la mythologie.