Dans la collection de Jan
Description
Peinture
Inscriptions / Signatures
oui
Commentaire
Ce tableau, réalisé en 2011, se distingue par sa sobriété chromatique et sa sensualité contenue. Sur une toile brute, le corps d’une femme se dresse, tendu vers le haut dans un mouvement d’abandon ou d’extase. Les bras levés, la tête rejetée en arrière, elle semble à la fois offrir et s’oublier.
Le contraste entre le noir, le blanc et le beige du lin est d’une grande finesse : rien n’est superflu, tout est suggestion. Le trait est doux mais précis, les contours se perdent par endroits dans des flous. C’est une figure sculptée par la lumière autant que par l’encre. Le corps, ici, n’est pas seulement représenté — il est habité.
Ce qui frappe, c’est l’ambiguïté du geste. Est-ce une danse, une prière, un rêve ? Comme souvent chez Baudoin, le corps devient langage, et ce langage échappe à la narration stricte. Il dit sans expliquer. Il suggère sans enfermer. Il évoque un état intérieur plus qu’une situation précise.
Le choix de laisser la toile brute visible accentue cette impression d’immédiateté et de nudité. On est proche de l’essence, de ce qui précède la parole. La peinture devient souffle, silence et peau. C’est un tableau qui invite non pas à regarder, mais à ressentir.
Le contraste entre le noir, le blanc et le beige du lin est d’une grande finesse : rien n’est superflu, tout est suggestion. Le trait est doux mais précis, les contours se perdent par endroits dans des flous. C’est une figure sculptée par la lumière autant que par l’encre. Le corps, ici, n’est pas seulement représenté — il est habité.
Ce qui frappe, c’est l’ambiguïté du geste. Est-ce une danse, une prière, un rêve ? Comme souvent chez Baudoin, le corps devient langage, et ce langage échappe à la narration stricte. Il dit sans expliquer. Il suggère sans enfermer. Il évoque un état intérieur plus qu’une situation précise.
Le choix de laisser la toile brute visible accentue cette impression d’immédiateté et de nudité. On est proche de l’essence, de ce qui précède la parole. La peinture devient souffle, silence et peau. C’est un tableau qui invite non pas à regarder, mais à ressentir.
1 commentaire
Pour laisser un commentaire sur cette œuvre, veuillez vous connecter
A propos de Edmond Baudoin
Edmond Baudoin, né à Nice, est un auteur de bande dessinée et illustrateur français. Il a reçu trois prix du festival d'Angoulême, dont celui du meilleur album en 1991 pour Couma acò.
Les albums de Baudoin sont principalement en noir et blanc. Leur originalité graphique se situe entre la peinture et la bande dessinée. Le fait qu'il utilise des pinceaux pour travailler ses aplats de noir n'est sans doute pas étranger à cela.
Ses thèmes de prédilection sont le portrait, la rencontre, l'autobiographie, le voyage.