Dans la collection de SupHermann
Naufragés du Temps p40 T2
Encre de Chine
Format petit aigle
69 x 91.5 cm (27.17 x 36.02 in.)
Ajoutée le 30/10/2015
Lien copié dans le presse-papier !






Description
La mort sinueuse
Planche 40
Tome 2
Prépublié dans le journal Chouchou en 1964, puis France Soir et enfin Métal Hurlant
En album
- Edition Hachette 1975
- La case gauche du dernier strip a été reprise en page 40 du magazine Beaux Arts Hors Série "Les secrets des chefs d'oeuvre de la BD de science-fiction" de Décembre 2016.
- Le dessin de Mara dans le premier strip a aussi fortement inspiré l'illustration de couverture des deux premières éditions en album (Hachette puis Humanoïdes Associés)
Planche 40
Tome 2
Prépublié dans le journal Chouchou en 1964, puis France Soir et enfin Métal Hurlant
En album
- Edition Hachette 1975
- La case gauche du dernier strip a été reprise en page 40 du magazine Beaux Arts Hors Série "Les secrets des chefs d'oeuvre de la BD de science-fiction" de Décembre 2016.
- Le dessin de Mara dans le premier strip a aussi fortement inspiré l'illustration de couverture des deux premières éditions en album (Hachette puis Humanoïdes Associés)
Commentaire
Une planche emblématique et pleine de tension montrant la première confrontation entre d'un côté une Mara dénudée, sexy et taquine et de l'autre côté une Valérie effrayée et possessive.
Le triangle amoureux autour de Chris va enfin demarrer avec son lot d'intrigues, de passions et de trahison.
L'auteur sort toute la palette de l'encrage; il varie selon les cases les à-plats de noir en avant plan, en arrière plan du noir sur les personnages et les contrejours.
Quelques phrases de François Schuiten, qui illustrent fort bien le rapport que nombre d'entre nous pouvons entretenir avec l'œuvre de Paul Gillon:
"On a beau connaître les albums par cœur, les avoir découverts dans sa jeunesse, les avoir relus plus tard, toujours aussi émerveillés, le choc pour un auteur de bande dessinée restera toujours la confrontation avec les planches originales de Paul Gillon. D'abord leur format, gigantesque, hors normes, qui laisse le trait et le geste s'épanouir, s'évanouir, pour laisser au blanc toute sa place. Ah, les vides chez Paul Gilllon ! Ces espaces qui donnent au reste tout son sens, qui créent ces contre-formes trop souvent oubliées et si bien maîtrisées.Puis les traits, parfois si fins qu'ils disparaissent à l'impression, mais surtout si sûrs, si élégants, jamais dans l'anecdote, comme s'ils étaient l'œuvre d'un calligraphe. Et enfin, les noirs qui s'éraflent, jouent avec le regard, posent et composent l'image pour équilibrer l'ensemble. Il est clair que pour moi, tout l'art de Paul Gillon est en noir et blanc. Je me mets à rêver d'un livre géant où toutes ses planches seraient données à voir au lecteur dans leur format d'origine, avec toutes leurs subtilités. et l'on sentirait avec une plus grande évidence encore l'extraordinaire tradition qu'il porte en lui depuis toujours et pourquoi, comme Alex Raymond, Milton Caniff et Harold Foster, il exerce sur les dessinateurs une telle fascination."
Ex collection Pierre Lescure
Grand prix de la ville d'Angoulême 1982.
Le triangle amoureux autour de Chris va enfin demarrer avec son lot d'intrigues, de passions et de trahison.
L'auteur sort toute la palette de l'encrage; il varie selon les cases les à-plats de noir en avant plan, en arrière plan du noir sur les personnages et les contrejours.
Quelques phrases de François Schuiten, qui illustrent fort bien le rapport que nombre d'entre nous pouvons entretenir avec l'œuvre de Paul Gillon:
"On a beau connaître les albums par cœur, les avoir découverts dans sa jeunesse, les avoir relus plus tard, toujours aussi émerveillés, le choc pour un auteur de bande dessinée restera toujours la confrontation avec les planches originales de Paul Gillon. D'abord leur format, gigantesque, hors normes, qui laisse le trait et le geste s'épanouir, s'évanouir, pour laisser au blanc toute sa place. Ah, les vides chez Paul Gilllon ! Ces espaces qui donnent au reste tout son sens, qui créent ces contre-formes trop souvent oubliées et si bien maîtrisées.Puis les traits, parfois si fins qu'ils disparaissent à l'impression, mais surtout si sûrs, si élégants, jamais dans l'anecdote, comme s'ils étaient l'œuvre d'un calligraphe. Et enfin, les noirs qui s'éraflent, jouent avec le regard, posent et composent l'image pour équilibrer l'ensemble. Il est clair que pour moi, tout l'art de Paul Gillon est en noir et blanc. Je me mets à rêver d'un livre géant où toutes ses planches seraient données à voir au lecteur dans leur format d'origine, avec toutes leurs subtilités. et l'on sentirait avec une plus grande évidence encore l'extraordinaire tradition qu'il porte en lui depuis toujours et pourquoi, comme Alex Raymond, Milton Caniff et Harold Foster, il exerce sur les dessinateurs une telle fascination."
Ex collection Pierre Lescure
Grand prix de la ville d'Angoulême 1982.
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A propos de Paul Gillon
Paul Gillon est un illustrateur et scénariste français de bande dessinée. Il s'est très tôt spécialisé dans le genre dit réaliste avec une prédilection pour les récits d'aventures historiques ou de science fiction. Il dessine pour de nombreux journaux tels que France-Soir, Vaillant, Le Journal de Mickey, Pif Gadget ou encore Métal hurlant. Paul Gillon est le lauréat du Grand Prix de la Ville d'Angoulême en 1982.