In apadno 's collection
« Mortefontaine » - Fleuve Noir, Angoisse - Couverture
Gouache
Gouache sur papier noir
Added on 7/3/24
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Description
Couverture originale pour le roman de Kurt Steiner (André Ruellan) « Mortefontaine » publié en 1959 au Fleuve Noir dans la collection « Angoisse », n° 59.
Reprise dans l’ouvrage « Les Angoisse de Michel Gourdon », édité par Les Amis de Michel Gourdon en 2020.
Reprise dans l’ouvrage « Les Angoisse de Michel Gourdon », édité par Les Amis de Michel Gourdon en 2020.
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Comment
Une couverture sobre et efficace de la collection Angoisse.
On imagine à quel point l’ouvrage ne fut pas bien difficile pour Michel Gourdon, ces chimères de Notre-Dame de Paris étant, avec la flèche, l’une des plus célèbres créations de Viollet-le-Duc sur la cathédrale. La documentation ne devait pas manquer pour mettre en scène cette vigie maléfique. Restait seulement à choisir parmi les 54 créatures ornementales : Basilic ? Stryge ? Pélican ?
Bien sûr, l’illustrateur va choisir « Le Diable » qui veille sur la tour Sud.
Mais ici, Paris est escamoté au profit d’un décor brumeux et nocturne et par une lune à demi cachée. Angoisse oblige.
Et puis, le livre se déroule à la campagne et suit les péripéties d’un voyageur qui trouve refuge dans une demeure immense et isolée, sorte de château incongru.
La couverture remplit donc son office, elle nous fait basculer dans le pur imaginaire fantastique et nous force à nous demander si cette Mortefontaine coule sous les yeux de ce Diable de pierre.
*
Du côté du collectionneur : miraculeusement le nom de l’auteur, pourtant si présent dans la collection (c’est son 19ème roman pour Angoisse) n’a pas été arraché pour être réutilisé dans un autre livre. Ainsi, à l’exception du logo si difficile à dénicher sur les originaux et qui ornait les bas du dos de la collection, la couverture est presque complète.
On imagine à quel point l’ouvrage ne fut pas bien difficile pour Michel Gourdon, ces chimères de Notre-Dame de Paris étant, avec la flèche, l’une des plus célèbres créations de Viollet-le-Duc sur la cathédrale. La documentation ne devait pas manquer pour mettre en scène cette vigie maléfique. Restait seulement à choisir parmi les 54 créatures ornementales : Basilic ? Stryge ? Pélican ?
Bien sûr, l’illustrateur va choisir « Le Diable » qui veille sur la tour Sud.
Mais ici, Paris est escamoté au profit d’un décor brumeux et nocturne et par une lune à demi cachée. Angoisse oblige.
Et puis, le livre se déroule à la campagne et suit les péripéties d’un voyageur qui trouve refuge dans une demeure immense et isolée, sorte de château incongru.
La couverture remplit donc son office, elle nous fait basculer dans le pur imaginaire fantastique et nous force à nous demander si cette Mortefontaine coule sous les yeux de ce Diable de pierre.
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Du côté du collectionneur : miraculeusement le nom de l’auteur, pourtant si présent dans la collection (c’est son 19ème roman pour Angoisse) n’a pas été arraché pour être réutilisé dans un autre livre. Ainsi, à l’exception du logo si difficile à dénicher sur les originaux et qui ornait les bas du dos de la collection, la couverture est presque complète.
Thematics
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