Dans la collection de Boris
Description
Planche illustrant le texte de Boris Vian, « Que tu es impatiente, la mort... », repris en chanson par, notamment, Serge Reggiani. Publiée en page 104 dans le « Fuzzbook » de Mezzo (2016, chez Glénat) et, précédemment, dans « Boris Vian » (2003, Vents d’Ouest).
Inscriptions / Signatures
Signée Mezzo en bas à droite et annotée (Boris Vian)
Commentaire
Planche illustrant le texte de Boris Vian, « Que tu es impatiente, la mort... », repris en chanson par, notamment, Serge Reggiani. Publiée dans le « Fuzzbook » de Mezzo (2016, chez Glénat) et, précédemment, dans « Boris Vian» (2003, Vents d’Ouest).
Le style sombre, voire très sombre de Mezzo est parfaitement adapté à ce texte de Vian consacré à la mort. « La mort est revenue ce soir, avec sa robe d’iris noirs ».
Un dessin splendide de noirceur et d’élégance, pour un texte qui ne l’est pas moins. L’inventeur de la « ligne noire » illustre à merveille le maître de l’humour noir, qui toute sa courte vie a senti le souffle de la mort sur son épaule.
Pour ceux qui ne connaitraient pas ce texte sombre, élégant et d’une grande poésie:
QUE TU ES IMPATIENTE, LA MORT...
Paroles: Boris Vian
La mort est passée ce soir-là
Pour prendre un gosse de quinze ans
Pour le serrer dans ses grands bras
Et l'étouffer avec sa robe de jacinthes
La mort a couché ce soir-là
Dans un lit d'une belle fille
Pour une étreinte d'une fois
Et n'a laissé que cendre froide et sans parfum
Que tu es impatiente, la mort
On fait le chemin au devant de toi
Il suffisait d'attendre
Que tu es impatiente, la mort
La partie perdue, tu le sais déjà
Tout recommencera
Le soleil sur l'eau
Tu n'y peux rien
L'ombre d'une fleur
Tu n'y peux rien
La joie dans la rue
Les fraises des bois
Un sourire en mai
Tu n'y peux rien
Une valse valse
Tu n'y peux rien
Un bateau qui passe
Tu n'y peux rien
Un oiseau qui chante
L'herbe du fossé
Et la pluie si lasse
Tu n'y peux rien
La mort est revenue ce soir
Avec sa robe d'iris noirs
La mort est revenue chez moi
On a frappé.. Ouvrez la porte... La voilà
Elle brûlait comme une lampe
Dans une nuit près de la mer
Elle brûlait comme un feu rouge
A l'arrière d'un camion sourd sur les chemins
Que tu es impatiente, la mort... »
Le style sombre, voire très sombre de Mezzo est parfaitement adapté à ce texte de Vian consacré à la mort. « La mort est revenue ce soir, avec sa robe d’iris noirs ».
Un dessin splendide de noirceur et d’élégance, pour un texte qui ne l’est pas moins. L’inventeur de la « ligne noire » illustre à merveille le maître de l’humour noir, qui toute sa courte vie a senti le souffle de la mort sur son épaule.
Pour ceux qui ne connaitraient pas ce texte sombre, élégant et d’une grande poésie:
QUE TU ES IMPATIENTE, LA MORT...
Paroles: Boris Vian
La mort est passée ce soir-là
Pour prendre un gosse de quinze ans
Pour le serrer dans ses grands bras
Et l'étouffer avec sa robe de jacinthes
La mort a couché ce soir-là
Dans un lit d'une belle fille
Pour une étreinte d'une fois
Et n'a laissé que cendre froide et sans parfum
Que tu es impatiente, la mort
On fait le chemin au devant de toi
Il suffisait d'attendre
Que tu es impatiente, la mort
La partie perdue, tu le sais déjà
Tout recommencera
Le soleil sur l'eau
Tu n'y peux rien
L'ombre d'une fleur
Tu n'y peux rien
La joie dans la rue
Les fraises des bois
Un sourire en mai
Tu n'y peux rien
Une valse valse
Tu n'y peux rien
Un bateau qui passe
Tu n'y peux rien
Un oiseau qui chante
L'herbe du fossé
Et la pluie si lasse
Tu n'y peux rien
La mort est revenue ce soir
Avec sa robe d'iris noirs
La mort est revenue chez moi
On a frappé.. Ouvrez la porte... La voilà
Elle brûlait comme une lampe
Dans une nuit près de la mer
Elle brûlait comme un feu rouge
A l'arrière d'un camion sourd sur les chemins
Que tu es impatiente, la mort... »
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A propos de Mezzo
Pascal Mesenburg, dit Mezzo, est un dessinateur de bande dessinée et illustrateur. Avec son trait réaliste, sombre et précis, entre ligne claire et densité de noir, on le rattache aisément à la ligne contemporaine américaine.