Dans la collection de archeobd
Description
Etude pour la Guerrière Massa, illustration originale à l’encre de chine sur papier d’un jeune artiste très talentueux aux influences nipponnes.
Inscriptions / Signatures
Signée en bas à droite
Commentaire
Elle est seule sur son rocher. Elle n'a aucune attitude agressive, ni préparation au combat. Et pourtant, elle tient un sable en mains, elle semble attendre quelqu'un, ou quelque chose. Elle est sereine, son visage est sans expression, mais pas sans présence. Son ample vêtement est doucement emporté par le vent, dans la direction de la pointe de son sabre, présence d'un mouvement malgré son immobilisme, double intention de sortir du champ par la droite...
Notez la qualité remarquable et la minutie de l'encrage, le style de la réalisation des plis du vêtement, leur côté abstrait lorsqu'on grossi certains pans: ils deviennent paysage.
Il y a une référence évidente à la calligraphie dans ce portrait subtil et élégant. Il faut aller à la chasse à ce talent pas tout à fait comme les autres, à mi-chemin éclairé entre deux cultures très différentes, orientale et occidentale, que le dessinateur arrive à combiner à merveille.
Notez la qualité remarquable et la minutie de l'encrage, le style de la réalisation des plis du vêtement, leur côté abstrait lorsqu'on grossi certains pans: ils deviennent paysage.
Il y a une référence évidente à la calligraphie dans ce portrait subtil et élégant. Il faut aller à la chasse à ce talent pas tout à fait comme les autres, à mi-chemin éclairé entre deux cultures très différentes, orientale et occidentale, que le dessinateur arrive à combiner à merveille.
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A propos de Nicolas Nemiri
Nicolas Nemiri suit les cours des Beaux Arts d'Angoulême pendant trois ans. Il retient surtout de ces années, sa rencontre avec Dominique Bertail et Marc Rigoux, des amis qui le suivent toujours aujourd'hui.
Il réalise ensuite quelques illustrations pour des magazines de mode japonaise mais ne s'investit pas dans une carrière de dessinateur. Inquiète de cette échappée, sa maman envoie en 1998 ses dessins aux Éditions Glénat.
Jean David Morvan les découvre et adresse une lettre à leur auteur pour lui proposer de travailler avec lui. Nicolas est enthousiaste mais refuse néanmoins de dessiner Reality show, qui ne l'inspire pas, pour finalement choisir un triptyque "Je suis morte", dont le premier tome est paru chez Glénat.
À cette même époque, Jean David a déjà le projet de Hyper l'hippo qui prend naissance quelques années tard aux Éditions Delcourt. Il s'agit de sa première oeuvre jeunesse.
Nicolas Nemiri est un grand amateur de manga et de japanimation.
