In archeobd 's collection
Le SUPPORTER
Ink
17 x 23 cm (6.69 x 9.06 in.)
Added on 10/31/25
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Description
Illustration de presse, Espagne encore franquiste, fin des années 1960
Inscriptions
Daté et signé
Comment
Sous le régime franquiste qui, pour rappel débuta en 1936 en Espagne, il est dans les tribunes d'un stade de football, parmi la foule des supporter, moustaches en érection, chapeau melon aux armes de la ville Madrid bien fixé sur des sourcils conquérants, écharpe élégante à poids, costume sombre de circonstance, chaussures en pointes sur pantalon fuseau: il crie plus que les autres, il encourage avec frénésie l'équipe de Munich, l'équipe de la triste mémoire du fameux ex-ami Nazi (prise du pouvoir par Adolphe Hitler en 1933) du généralissime Général Franco...
Les spectateurs de retournent: qui peut bien crier aussi fort? Et en plus, il brandit en agitant frénétiquement un drapeau de l'équipe. Cet homme est enthousiaste, sympathique, son exaltation est communicative, son élan fédérateur, son ardeur réunit vers lui les regard et les sourires.
Dans sa poche arrière de sa veste, un journal avec un gros titre sur quatre colonnes: "élections Munich".
Dans l'Espagne franquiste, alliée de l'Allemagne Hitlérienne qui réalisera le premier bombardement aérien de l'Histoire d'une population civile à Guernica (1937), le dessin présente le soutien du pouvoir franquiste au parti d'extrême droite NDP lors des élections de l'Etat bavarois en 1966. Une carricature d'un cynisme absolu par un génie espagnol du dessin de presse, pour rappeler la persistance de l'orientation politiques du régime franquiste.
Les élections d'État bavaroises tenues en 1966 étaient les élections du NPD et du SPD : Le NPD, parti qualifié d'extrême droite : c'est la seule fois à ce jour qu'il a obtenu une représentation parlementaire, et il est devenu la troisième force politique en Bavière .
Les sociaux-démocrates du SPD ont remporté 5 dixièmes et ont obtenu leur meilleur résultat jamais enregistré en Bavière (après la Seconde Guerre mondiale ) à ce jour. La CSU a remporté près de 1 point et 2 sièges (bien qu'elle ait obtenu 48,1% des voix, elle avait la majorité absolue au parlement bavarois). Les libéraux du FDP ont perdu 8 dixièmes et la totalité de leur représentation parlementaire (9 sièges).
Le Parti bavarois perd 1,4 points et ses 8 sièges : il n'obtiendra plus de sièges (pour l'instant, jusqu'à aujourd'hui). Pour ces élections, une loi électorale autre que la clause des cinq pour cent est restée en vigueur , où un parti devait obtenir 10 % des voix dans au moins une circonscription électorale pour obtenir une représentation parlementaire. C'est pourquoi, par exemple, le FDP n'a pas obtenu de représentation parlementaire alors qu'il a obtenu 5,1 %.
Repères biographiques
Quesada Porto, Fernando. Orense, 27.VIII.1933 – Vigo (Pontevedra), 17.VI.2016. Caricaturiste, caricaturiste-humoriste et peintre.
Bien qu’autodidacte, sa formation a commencé dans un environnement familial où tout le monde peignait. Tout au long de sa vie, il a travaillé simultanément comme fonctionnaire dans les délégations fiscales de Ségovie et de Zamora et comme inspecteur en chef provincial du service de surveillance des douanes basé à Vigo.
Dès son plus jeune âge, sa vision pleine d’esprit et d’humour lui a fait opter pour le dessin humoristique (sans oublier la peinture), réalisant des caricatures pour les principaux magazines et journaux espagnols. Ce sont des dessins, généralement en noir et blanc, à l’intention ironique et festive, sur des sujets d’actualité, tracés avec l’expressivité spontanée du trait bref de son crayon. Il publia ses caricatures à Pueblo ; Noir et blanc (ABC) ; Ci-dessus ; Modification 16 ; Actualidad Española ; Interviú ; Citoyen ; C’est possible ; Can sen Dono ; Lisez ; La Codorniz, Telerradio et depuis 1961, il collabore quotidiennement au journal Faro de Vigo.
Dans sa peinture à l’huile sur toile, carton ou carton, la caricature continue d’être le thème principal, son idée est de capturer le profil psychologique du personnage. Dans son travail, elle développe une infinité de thèmes avec des êtres solitaires : Femme au miroir, Femme en rouge et Belzébuth aux Médules, à partir de 2003 ; il peint des paysages avec des figures : El Sueño, de 2004 et En un Lugar de la Mancha, de 2005 ; il compose des scènes de rue : La Salida de la Ópera, à partir de 2005, de souvenirs kirchnériens ; Il rassemble des figures : La Tertulia de los Jueves et La Muerte del Picadou, à partir de 2005, il construit des scènes bigarrées mêlant des images d’êtres délicats et égocentriques à d’autres vulgaires et grossiers, aux traits grotesques, aux regards étranges et aux cheveux aux coiffes bizarres, immergés dans un environnement d’où l’on perçoit l'agitation, la fumée et l’odeur rance des costumes : Pareja, El Dandi et La Coronación del Meco, 2005. Dans son travail, il recherche la beauté à travers l’utilisation de couleurs allant des rouges, verts et bleus les plus pâles aux plus vifs et virulents des Fauves, sans oublier les ors et les gris d’acier, dans les profils et les coups de pinceau desquels se font sentir, ou parfois se révèlent, ses sources d’inspiration de Goya. De Cézanne, Toulouse-Lautrec et Picasso à des illustrateurs comme Gustavo Doré.
Il a reçu le prix Mingote de l’ABC, de la presse espagnole ; décerné par la Xunta de Galicia ; Journal citoyen, Prix Agromán Plumb ; Prix de l’humour de Populares de Pueblo ; le Prix de l’humour des Maures et des Chrétiens ; Prix Reconquista ; ONCE et la coquille Saint-Jacques d’Ouro. Il a publié six livres d’humour en galicien. Son travail est représenté dans des musées et des collections. Il a eu des expositions personnelles et collectives en Espagne, au Portugal et en Amérique du Sud (source: Real Academia de Historia, Madrid).
Les spectateurs de retournent: qui peut bien crier aussi fort? Et en plus, il brandit en agitant frénétiquement un drapeau de l'équipe. Cet homme est enthousiaste, sympathique, son exaltation est communicative, son élan fédérateur, son ardeur réunit vers lui les regard et les sourires.
Dans sa poche arrière de sa veste, un journal avec un gros titre sur quatre colonnes: "élections Munich".
Dans l'Espagne franquiste, alliée de l'Allemagne Hitlérienne qui réalisera le premier bombardement aérien de l'Histoire d'une population civile à Guernica (1937), le dessin présente le soutien du pouvoir franquiste au parti d'extrême droite NDP lors des élections de l'Etat bavarois en 1966. Une carricature d'un cynisme absolu par un génie espagnol du dessin de presse, pour rappeler la persistance de l'orientation politiques du régime franquiste.
Les élections d'État bavaroises tenues en 1966 étaient les élections du NPD et du SPD : Le NPD, parti qualifié d'extrême droite : c'est la seule fois à ce jour qu'il a obtenu une représentation parlementaire, et il est devenu la troisième force politique en Bavière .
Les sociaux-démocrates du SPD ont remporté 5 dixièmes et ont obtenu leur meilleur résultat jamais enregistré en Bavière (après la Seconde Guerre mondiale ) à ce jour. La CSU a remporté près de 1 point et 2 sièges (bien qu'elle ait obtenu 48,1% des voix, elle avait la majorité absolue au parlement bavarois). Les libéraux du FDP ont perdu 8 dixièmes et la totalité de leur représentation parlementaire (9 sièges).
Le Parti bavarois perd 1,4 points et ses 8 sièges : il n'obtiendra plus de sièges (pour l'instant, jusqu'à aujourd'hui). Pour ces élections, une loi électorale autre que la clause des cinq pour cent est restée en vigueur , où un parti devait obtenir 10 % des voix dans au moins une circonscription électorale pour obtenir une représentation parlementaire. C'est pourquoi, par exemple, le FDP n'a pas obtenu de représentation parlementaire alors qu'il a obtenu 5,1 %.
Repères biographiques
Quesada Porto, Fernando. Orense, 27.VIII.1933 – Vigo (Pontevedra), 17.VI.2016. Caricaturiste, caricaturiste-humoriste et peintre.
Bien qu’autodidacte, sa formation a commencé dans un environnement familial où tout le monde peignait. Tout au long de sa vie, il a travaillé simultanément comme fonctionnaire dans les délégations fiscales de Ségovie et de Zamora et comme inspecteur en chef provincial du service de surveillance des douanes basé à Vigo.
Dès son plus jeune âge, sa vision pleine d’esprit et d’humour lui a fait opter pour le dessin humoristique (sans oublier la peinture), réalisant des caricatures pour les principaux magazines et journaux espagnols. Ce sont des dessins, généralement en noir et blanc, à l’intention ironique et festive, sur des sujets d’actualité, tracés avec l’expressivité spontanée du trait bref de son crayon. Il publia ses caricatures à Pueblo ; Noir et blanc (ABC) ; Ci-dessus ; Modification 16 ; Actualidad Española ; Interviú ; Citoyen ; C’est possible ; Can sen Dono ; Lisez ; La Codorniz, Telerradio et depuis 1961, il collabore quotidiennement au journal Faro de Vigo.
Dans sa peinture à l’huile sur toile, carton ou carton, la caricature continue d’être le thème principal, son idée est de capturer le profil psychologique du personnage. Dans son travail, elle développe une infinité de thèmes avec des êtres solitaires : Femme au miroir, Femme en rouge et Belzébuth aux Médules, à partir de 2003 ; il peint des paysages avec des figures : El Sueño, de 2004 et En un Lugar de la Mancha, de 2005 ; il compose des scènes de rue : La Salida de la Ópera, à partir de 2005, de souvenirs kirchnériens ; Il rassemble des figures : La Tertulia de los Jueves et La Muerte del Picadou, à partir de 2005, il construit des scènes bigarrées mêlant des images d’êtres délicats et égocentriques à d’autres vulgaires et grossiers, aux traits grotesques, aux regards étranges et aux cheveux aux coiffes bizarres, immergés dans un environnement d’où l’on perçoit l'agitation, la fumée et l’odeur rance des costumes : Pareja, El Dandi et La Coronación del Meco, 2005. Dans son travail, il recherche la beauté à travers l’utilisation de couleurs allant des rouges, verts et bleus les plus pâles aux plus vifs et virulents des Fauves, sans oublier les ors et les gris d’acier, dans les profils et les coups de pinceau desquels se font sentir, ou parfois se révèlent, ses sources d’inspiration de Goya. De Cézanne, Toulouse-Lautrec et Picasso à des illustrateurs comme Gustavo Doré.
Il a reçu le prix Mingote de l’ABC, de la presse espagnole ; décerné par la Xunta de Galicia ; Journal citoyen, Prix Agromán Plumb ; Prix de l’humour de Populares de Pueblo ; le Prix de l’humour des Maures et des Chrétiens ; Prix Reconquista ; ONCE et la coquille Saint-Jacques d’Ouro. Il a publié six livres d’humour en galicien. Son travail est représenté dans des musées et des collections. Il a eu des expositions personnelles et collectives en Espagne, au Portugal et en Amérique du Sud (source: Real Academia de Historia, Madrid).
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