Dans la collection de Moat
La Trilogie Nikopol - La Femme Piège
Techniques mixtes
29 x 36.5 cm (11.42 x 14.37 in.)
Ajoutée le 16/10/2021
Lien copié dans le presse-papier !







Description
La Trilogie Nikopol
Dessin & scénario: Bilal Enki
Tome 2 "La Femme Piège" 1986
Planche 23
29/36.5 cm
Dessin & scénario: Bilal Enki
Tome 2 "La Femme Piège" 1986
Planche 23
29/36.5 cm
Inscriptions / Signatures
Signée
Commentaire
"Dans mes livres, j’aime analyser le présent avec des éléments du passé pour imaginer le futur."
Que cela plaise ou non, Enki Bilal n'arrête jamais de faire évoluer son dessin. La Femme Piège marque une importante transition graphique dans le parcours de l'artiste. Cette album est une transition qui permettra de passer d'un style "monolithique", presque minéral, raide (représentatif de La Foire aux Immortels) à un style plus "lâché", évanescent, plus dynamique (présent à partir de Froid Equateur). Mais c'est dans La Femme Piège qu'il commence à utiliser principalement de grandes cases plutôt que le classique système de gaufrier ce qui représente une rupture graphique dans le 9ème art en ce milieu des années 80 (ce qui l'amènera par la suite à ne plus travailler en une planche par page mais créer la planche par un regroupement de cases dessinées individuellement). Bilal dira dans une interview de 2004 "La Femme piège est une vraie rupture avec le dessin classique: le cinéma alimente alors de plus en plus mon imaginaire et ma technique. Récit intérieur, voix off, scope horizontal du cadre. Ça dérange, mais ce fut ma manière de me renouveler.".
Chez Enki Bilal, la couleur est un procédé narratif à part entière. Cette planche arbore les couleurs les plus représentatives de son travail; le bleu, le rouge et le jaune vif (or). En effet, dans son œuvre, il impose le bleu comme une évidence. Comme il le dit lui-même, le bleu est la couleur qui (ré)équilibre le chaos des autres couleurs. C’est aussi une ouverture, une porte ouverte sur un espoir. Le rouge, quant à lui, est une couleur chargée de symboles. Le sang en est une, mais il y en a d'autres. La couleur sert aussi à raconter une histoire. Elle est un élément de narration, au même titre que le dessin et le texte. Ici, le taxi de Jill entre dans un nuage rouge signe de danger et de mort.
Que cela plaise ou non, Enki Bilal n'arrête jamais de faire évoluer son dessin. La Femme Piège marque une importante transition graphique dans le parcours de l'artiste. Cette album est une transition qui permettra de passer d'un style "monolithique", presque minéral, raide (représentatif de La Foire aux Immortels) à un style plus "lâché", évanescent, plus dynamique (présent à partir de Froid Equateur). Mais c'est dans La Femme Piège qu'il commence à utiliser principalement de grandes cases plutôt que le classique système de gaufrier ce qui représente une rupture graphique dans le 9ème art en ce milieu des années 80 (ce qui l'amènera par la suite à ne plus travailler en une planche par page mais créer la planche par un regroupement de cases dessinées individuellement). Bilal dira dans une interview de 2004 "La Femme piège est une vraie rupture avec le dessin classique: le cinéma alimente alors de plus en plus mon imaginaire et ma technique. Récit intérieur, voix off, scope horizontal du cadre. Ça dérange, mais ce fut ma manière de me renouveler.".
Chez Enki Bilal, la couleur est un procédé narratif à part entière. Cette planche arbore les couleurs les plus représentatives de son travail; le bleu, le rouge et le jaune vif (or). En effet, dans son œuvre, il impose le bleu comme une évidence. Comme il le dit lui-même, le bleu est la couleur qui (ré)équilibre le chaos des autres couleurs. C’est aussi une ouverture, une porte ouverte sur un espoir. Le rouge, quant à lui, est une couleur chargée de symboles. Le sang en est une, mais il y en a d'autres. La couleur sert aussi à raconter une histoire. Elle est un élément de narration, au même titre que le dessin et le texte. Ici, le taxi de Jill entre dans un nuage rouge signe de danger et de mort.
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A propos de Enki Bilal
Enes Bilal, dit Enki Bilal est un réalisateur, illustrateur, dessinateur et scénariste de bande dessinée né en 1951 à Belgrade et installé en France. Son œuvre se situe en partie dans la science-fiction et aborde notamment les thèmes du temps et de la mémoire. En 1987, il obtient le grand prix du festival d'Angoulême.