Dans la collection de Bobby75
La Petite Reine
Encre de Chine
36.4 x 50.8 cm (14.33 x 20 in.)
Ajoutée le 05/01/2021
Lien copié dans le presse-papier !



Description
La Petite Reine – Planche 83 (et de fin)
Dernière case reprise en 4ème de couverture de l’édition couleur parue en 2004 (voir photos additionnelles)
Dernière case publiée sous forme d’Ex-libris (en 200 exemplaires, numérotés et signés)
Dernière case reprise en 4ème de couverture de l’édition couleur parue en 2004 (voir photos additionnelles)
Dernière case publiée sous forme d’Ex-libris (en 200 exemplaires, numérotés et signés)
Inscriptions / Signatures
En haut de page : JC Servais « LA PETITE REINE » P83 – LES ROMANS (À SUIVRE) ÉPILOGUE. En bas à droite, signée : « J.C SERVAIS– OCTOBRE 1990 »
Commentaire
Déjà ma 3ème planche de Jean-Claude Servais (aka JICÉ), auteur incontournable de la BD franco-belge des années 80, au style réaliste, qui connaîtra le succès avec La Tchalette et Tendre Violette. Depuis plus de 40 ans, les récits de Servais témoignent de son attachement à la nature, sa faune et sa flore, mais aussi à l’imaginaire où se mêlent le réel et le fantastique et… aux femmes qu’il « croque sous les traits d’héroïnes libres, rebelles et sensuelles ».
La Petite Reine
La Petite Reine paraît pour la première fois dans le mensuel (À SUIVRE) en 1991, avant d’être publiée sous forme d’album N&B chez Casterman en 1992. Quatorze ans plus tard, l’album ressort, en version colorisée. Puis, une réédition avec dos toilé paraît au cours de l’été 2020 chez Dupuis, débarrassée des couleurs, permettant ainsi de retrouver et de mieux apprécier le trait minutieux et réaliste de Servais.
Le pitch : « Les élections municipales se préparent dans cette petite ville du Nord. Le maire Marcel Clément espère être une fois encore reconduit dans ses fonctions, comme c’est le cas depuis plus de vingt ans -quoique le patron de l’usine locale, M. Raymackers, soit un sérieux rival. Mais un événement extérieur sème le désordre de façon inattendue : des attaques d’abeilles, très agressives. On relève un premier mort, puis deux. Bientôt, la police enquête. Or le maire a deux filles, Aude et Diane, à la fois farouches et très proches l’une de l’autre, qui précisément élèvent des abeilles et vivent en étroite symbiose avec les insectes… »
La Planche
Je ne connaissais pas cet album de Servais, avant de « rencontrer » cette planche. Après une première réaction d’incompréhension (j’ai d’abord vu des mouches ;), j’ai immédiatement été fasciné par cette séquence très cinématographique, la beauté des regards, la précision du trait quasi moebusienne et évidemment cette dernière case sublime et dérangeante à souhait. Un choc graphique et émotionnel.
Et je ne suis pas le seul, si je me fie à ce commentaire posté sur Bedethèque : « La toute dernière vignette est une des plus belles que Servais aie réalisé, illustrant à merveille la fusion de l'Homme (pardon, la Femme) avec la Nature. ».
Je ne pensais pas que Servais pouvait encore me surprendre, mais pourtant…
Quand Servais rencontre… Manara
Un titre un tantinet provocateur, car évidemment peu de points communs entre l’œuvre du belge et celle de l’italien, si ce n’est cet amour pour les femmes et cette tendance à dénuder leurs héroïnes.
Mais comment ne pas faire le rapprochement entre mes 2 dernières acquisitions : les abeilles et la Petite Reine de l’auteur ardennais d’un côté et Miel, l’héroïne emblématique de l’auteur véronais, de l’autre. Simple coïncidence ou symbolique commune ? A moins qu’il ne s’agisse d’un sort jeté par le conteur de la forêt gaumaise ?
D’accord, j’arrête là mes délires :) Mais ce télescopage m’aura fait sourire. Et puis, j’aime y voir un signe de continuité et de cohérence dans ma jeune collection. Sans parler du prénom de la jeune femme représentée ici, Aude, qui aussi celui de l’héroïne de La Survivante.
La Petite Reine
La Petite Reine paraît pour la première fois dans le mensuel (À SUIVRE) en 1991, avant d’être publiée sous forme d’album N&B chez Casterman en 1992. Quatorze ans plus tard, l’album ressort, en version colorisée. Puis, une réédition avec dos toilé paraît au cours de l’été 2020 chez Dupuis, débarrassée des couleurs, permettant ainsi de retrouver et de mieux apprécier le trait minutieux et réaliste de Servais.
Le pitch : « Les élections municipales se préparent dans cette petite ville du Nord. Le maire Marcel Clément espère être une fois encore reconduit dans ses fonctions, comme c’est le cas depuis plus de vingt ans -quoique le patron de l’usine locale, M. Raymackers, soit un sérieux rival. Mais un événement extérieur sème le désordre de façon inattendue : des attaques d’abeilles, très agressives. On relève un premier mort, puis deux. Bientôt, la police enquête. Or le maire a deux filles, Aude et Diane, à la fois farouches et très proches l’une de l’autre, qui précisément élèvent des abeilles et vivent en étroite symbiose avec les insectes… »
La Planche
Je ne connaissais pas cet album de Servais, avant de « rencontrer » cette planche. Après une première réaction d’incompréhension (j’ai d’abord vu des mouches ;), j’ai immédiatement été fasciné par cette séquence très cinématographique, la beauté des regards, la précision du trait quasi moebusienne et évidemment cette dernière case sublime et dérangeante à souhait. Un choc graphique et émotionnel.
Et je ne suis pas le seul, si je me fie à ce commentaire posté sur Bedethèque : « La toute dernière vignette est une des plus belles que Servais aie réalisé, illustrant à merveille la fusion de l'Homme (pardon, la Femme) avec la Nature. ».
Je ne pensais pas que Servais pouvait encore me surprendre, mais pourtant…
Quand Servais rencontre… Manara
Un titre un tantinet provocateur, car évidemment peu de points communs entre l’œuvre du belge et celle de l’italien, si ce n’est cet amour pour les femmes et cette tendance à dénuder leurs héroïnes.
Mais comment ne pas faire le rapprochement entre mes 2 dernières acquisitions : les abeilles et la Petite Reine de l’auteur ardennais d’un côté et Miel, l’héroïne emblématique de l’auteur véronais, de l’autre. Simple coïncidence ou symbolique commune ? A moins qu’il ne s’agisse d’un sort jeté par le conteur de la forêt gaumaise ?
D’accord, j’arrête là mes délires :) Mais ce télescopage m’aura fait sourire. Et puis, j’aime y voir un signe de continuité et de cohérence dans ma jeune collection. Sans parler du prénom de la jeune femme représentée ici, Aude, qui aussi celui de l’héroïne de La Survivante.
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A propos de Jean-Claude Servais
Jean-Claude Servais, également connu sous le nom Servais ou encore le pseudonyme Jicé est un auteur de bande dessinée belge. Il est notamment connu pour sa série Tendre Violette, publiée depuis 1979 et qui lui a valu le Grand Prix Saint-Michel en 1982.