Œuvre mise en vente par Sultans of Manga
L’incapable | Mystery Magazine | gegika | Les yeux sans visage - pgs92-93
Encre de Chine
20 x 24 cm (7.87 x 9.45 in.)
Pour chaque planche
Vendue
Lien copié dans le presse-papier !


Description
Diptyque des page 92 & 93
Publication dans Mystery Magazine #13 de Tokyo Top Company
Encre de Chine, encre bleue et gouache blanche
Publication dans Mystery Magazine #13 de Tokyo Top Company
Encre de Chine, encre bleue et gouache blanche
Commentaire
Miki Ibara (いばら美喜, 1928 1983), de son vrai nom Noboru Fujisaku (藤咲昇), est né dans la préfecture d’Ibaraki. Après des études secondaires à Mito, il s’oriente vers les arts mais abandonne rapidement l’université de Musashino pour des raisons financières. Dans les années 1950, il gagne sa vie en dessinant des portraits de rue à Tokyo avant de se tourner vers le manga de location (貸本漫画), circuit parallèle qui permettait aux auteurs de publier des récits plus sombres.
Son style s’inscrit dans le mouvement gekiga (劇画), qui cherche à donner au manga une tonalité plus adulte et réaliste. Ibara collabore notamment avec Hibari Shobō (ひばり書房) et Rippū Shobō (立風書房), éditeurs spécialisés dans les récits d’horreur et de drame. En 1962, il rejoint la Saitō Production (さいとう・プロダクション), fondée par Takao Saitō (さいとう・たかを, 1936 2021), où il côtoie des auteurs comme Shinji Nagashima (ながしま・しんじ, 1937 2005). Ses récits se distinguent par une atmosphère inquiétante, une violence graphique assumée et une exploration de la fatalité sociale et familiale.
Parmi ses titres les plus connus figurent L’épée rouillée (刀の錆), récit dramatique sur fond historique publié en 1964, ainsi que plusieurs histoires d’horreur comme La jeune fille du chat noir (怪談!!黒猫), La jeune fille démon (化け猫少女), Le voyage scolaire de la peur (恐怖の修学旅行) ou L’invitation du démon (悪魔の招待状). Ces récits, souvent publiés dans le circuit des mangas de prêt, mêlent drame psychologique et horreur visuelle, avec une attention particulière portée aux atmosphères nocturnes et aux visages déformés.
Faceless Eyes
Une des œuvres les plus marquantes de Miki Ibara reste sans aucun doute L’incapable (ダメな奴). Ce récit met en scène une famille aristocratique frappée par une maladie génétique qui défigure ses membres. Pour conserver une apparence humaine, ils arrachent la peau du visage de leurs victimes et la portent comme un masque.
Inspiré par le film français Les yeux sans visage (Faceless Eyes) de Georges Franju (1912 1987) et par l’adaptation gothique de la Hammer, ce manga illustre la manière dont Ibara transpose les codes du cinéma d’horreur occidental dans le gekiga japonais. Graphiquement, L’incapable est une réussite absolue, dans la lignée de Takao Saitō mais avec un style propre, Ibara y réalise sans doute son récit le plus abouti, tant sur le plan visuel que narratif.
Son style s’inscrit dans le mouvement gekiga (劇画), qui cherche à donner au manga une tonalité plus adulte et réaliste. Ibara collabore notamment avec Hibari Shobō (ひばり書房) et Rippū Shobō (立風書房), éditeurs spécialisés dans les récits d’horreur et de drame. En 1962, il rejoint la Saitō Production (さいとう・プロダクション), fondée par Takao Saitō (さいとう・たかを, 1936 2021), où il côtoie des auteurs comme Shinji Nagashima (ながしま・しんじ, 1937 2005). Ses récits se distinguent par une atmosphère inquiétante, une violence graphique assumée et une exploration de la fatalité sociale et familiale.
Parmi ses titres les plus connus figurent L’épée rouillée (刀の錆), récit dramatique sur fond historique publié en 1964, ainsi que plusieurs histoires d’horreur comme La jeune fille du chat noir (怪談!!黒猫), La jeune fille démon (化け猫少女), Le voyage scolaire de la peur (恐怖の修学旅行) ou L’invitation du démon (悪魔の招待状). Ces récits, souvent publiés dans le circuit des mangas de prêt, mêlent drame psychologique et horreur visuelle, avec une attention particulière portée aux atmosphères nocturnes et aux visages déformés.
Faceless Eyes
Une des œuvres les plus marquantes de Miki Ibara reste sans aucun doute L’incapable (ダメな奴). Ce récit met en scène une famille aristocratique frappée par une maladie génétique qui défigure ses membres. Pour conserver une apparence humaine, ils arrachent la peau du visage de leurs victimes et la portent comme un masque.
Inspiré par le film français Les yeux sans visage (Faceless Eyes) de Georges Franju (1912 1987) et par l’adaptation gothique de la Hammer, ce manga illustre la manière dont Ibara transpose les codes du cinéma d’horreur occidental dans le gekiga japonais. Graphiquement, L’incapable est une réussite absolue, dans la lignée de Takao Saitō mais avec un style propre, Ibara y réalise sans doute son récit le plus abouti, tant sur le plan visuel que narratif.
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