For sale - Koji Asahioka, Mitsushi Asahioka, L'homme du groupe Tekka | Wataridori Series | gekiga - pg143 - Comic Strip
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L'homme du groupe Tekka | Wataridori Series | gekiga - pg143

Comic Strip
circa 1962
Ink
21 x 25 cm (8.27 x 9.84 in.)
Price : 450 €  [$]
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Description

Planche 143 parue en fin de volume du récit Le Vagabond au pistolet
Rare illustration d'annonce pour le Wataridori Series #12
Publication dans Wataridori Series #11 de Tokyo Top Company
Encre de Chine et gouache blanche

Comment


Mitsushi Asahioka (浅岡光司), né le 2 janvier 1938 à Toyohara (豊原, Sakhaline), est un créateur polyvalent. À la fois mangaka, écrivain, journaliste, scénariste et designer, son parcours illustre cette génération d’auteurs ayant émergé dans le circuit parallèle du manga de location (貸本漫画), avant d’intégrer les grands magazines de l’édition traditionnelle.

Il débute à la fin des années 1950 avec des récits publiés par des maisons de prêt comme Ikkōsha et Bunyōsha, spécialisées dans les histoires policières et de suspense. Le spécialiste Mandarake évoque plus de 80 histoires publiées sous format kashihon (貸本). Ses premières œuvres, comme Feux d’artifice de l’enfer (地獄花火), éditée dans Ikkōsha’s Great City Bessatsu Mystery Special Issue en 1959, ou Rends le sang (血を返せ) dans la même collection, témoignent d’une esthétique sombre, en phase avec le mouvement gekiga qui cherchait à donner au manga une tonalité plus adulte.

Son œuvre se distingue par une mise en scène des conflits humains où les personnages se définissent par leurs fragilités intérieures, révélant une profondeur psychologique typique du gekiga. Les histoires s’ancrent dans des contextes sociaux et historiques contemporains de l’auteur, la guerre, l’exode, les malversations au sein de grands travaux publics, autant de thèmes qui explorent les failles du Japon de la première moitié du XXe siècle.

Bien que certaines de ses œuvres soient aujourd’hui difficiles à trouver, Mitsushi Asahioka demeure une figure importante pour les amateurs de gekiga. Son travail illustre la transition entre le manga de location et les grands magazines hebdomadaires des années 1960, avec notamment des publications dans Weekly Shōnen Jump (週刊少年ジャンプ) à la fin des années 1960. Ses récits, mêlant drame social, réalisme historique et engagement politique, en font un auteur représentatif de la génération gekiga, aux côtés de figures comme Takao Saitō ou Yoshihiro Tatsumi.

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