Dans la collection de Difool 
Luis García Mozos, Victor Mora, L'edelweiss sous la glace - Le naufrage infini - Planche originale
1660 

L'edelweiss sous la glace - Le naufrage infini

Planche originale
1973
Encre de Chine
36.5 x 51 cm (14.37 x 20.08 in.)
Les dimensions sont celles de la feuille
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Pages de l'album

Description

L'edelweiss sous la glace, histoire courte issue de l'album "Le naufrage infini", 2ème tome des "Chroniques de l'Innommé". Publiée pour la première fois dans le journal Pilote numéro 724 du 20/09/1973.

Inscriptions / Signatures

Signée Luis Garcia en bas à droite et datée 73

Commentaire

Achat 100% madeleine pour une planche de cet auteur dont le graphisme m'avait marqué à la lecture des "Chroniques de l'Innommé", et sa suite, "Le naufrage infini" dont est issue cette planche. On peut retrouver en traduction du titre original "The Chronicles of the Nameless" la mention "Chroniques du Sans nom", mais je trouve l'appellation moins heureuse.

L'album :
Ces chroniques fantastiques ont à chaque fois pour prétexte une entité "l'Innommé". Esprit errant à la recherche d'un corps, elle va vivre des tranches de vie en s'incarnant dans différents personnages, le temps de subir brièvement son unique destin, prétexte à des histoires courtes aux scénarios et époques variés.

Les chroniques de l'Innommé sont un éternel voyage toujours recommencé dans le temps, l'espace et l'âme. Passé, présent, futur, rêve cauchemar et réalité se mélangent, comme dans cette histoire avec cet aviateur abattu pendant la première guerre.

La planche :
Comme la plupart des planches de l'auteur, elle présente un encrage très marqué, et un dessin réaliste d'une extrême précision. Réalisée entièrement à l'encre de Chine, l'auteur travaille son dessin en n'hésitant pas à utiliser abondamment ses doigts pour obtenir les effets désirés avec l'encre !

Pour les amateurs d'aviation, petite précision, "le biplan qui prend une rafale, est un mixte de plusieurs types d'appareil, dont le principal modèle semble tout de même le Sopwith Camel", selon le commentaire érudit d'un ami, professionnel de l'aéronautique... Je le remercie pour sa contribution à ce commentaire !

Le dessinateur :
Il est né en 1946 en Castille. Fils de cheminots, fils de rouge, il est de l'Espagne des vaincus, et un enfant turbulent. Il fit des études primaires chez les Salésiens, congrégation religieuse créée par Don Bosco, dont la vocation est de donner une éducation à la jeunesse, les amateurs de Jijé apprécieront... Cela lui permet de découvrir la peinture, et l'encouragea à s'adonner à sa passion pour le dessin. Sa famille s'installera par la suite à Barcelone. Dès 14 ans, il devint le plus jeune collaborateur des Editions Bruguera. Sa production artistique est caractérisée par un dessin d'un grand réalisme, qui le conduit à multiplier les collaborations dans Pilote (Les Chroniques de l'Innommé de 1973 à 1980), mais aussi SCOP, Bandera Negra. Il publiera également Ethnocide, Chicharras, Argelia et enfin Nova 2 au début des années 1980. Luis Garcia s'est frotté également au marché étatsunien friand de jeunes prodiges ibères low-coast (Warren Publishing). Il obtient en 1973 le prix Warren du meilleur dessinateur, et sera très actif jusqu'au milieu des années 80, pour privilégier ensuite la peinture à la BD.

Ci-dessous, un lien vers une présentation plus complète de l'auteur et de son oeuvre :
https://downthetubes.net/?p=106432

Le scénariste :
Victor Mora est un scénariste de célèbres séries comme « Dani Futuro » avec Carlos Giménez, « Félina » avec Annie Goetzinger, « Sunday » avec Victor et Ramón de la Fuente, « Amicalement Votre » et « Taranis » avec Raphaël « Carlo » Marcello, « Les Inoxydables » avec Antonio Parras... Il a également collaboré à partir de 1977 à L’Histoire de France en BD des éditions Larousse, a été le traducteur d'Astérix, ainsi que romancier.

Publication

  • Le naufrage infini
  • Dargaud
  • 01/1982
  • Page 16

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27 commentaires
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A propos de Luis García Mozos

Dès 14 ans, il devient le plus jeune collaborateur d'un département des éditions Bruguera sorte d'éditions LUG hispanique. De là jusqu'au mitan des années 1980, Luis sera de toutes, ou presque, les aventures de la BD ibérique. Pilier du groupe de la Floresta et précurseur d'une BD en prise avec le temps du monde et la critique sociale. Luis se frotte au marché étatsunien friand de jeunes prodiges ibères low-coast (Warren Publishing). Il est de tous les pèlerinages dans le Paris effervescent du Pilote post-68. Les années 1970 sont intenses, entre soubresauts sanglants du régime franquiste que Luis s'emploie avec d'autres obscurs à déboulonner par l'action politique clandestine. Et une production artistique affirmée par un dessin hyper-réaliste qui le conduit à multiplier les collaborations de belle tenue (Pilote, ou l'éphémère SCOP, Bandera Negra). Les Chroniques du Sans Nom, publié dans le Pilote de 1973 à 80 Ethnocide, Chicharras, Argelia et enfin Nova 2 au début des années 1980 constituent les jalons d'une oeuvre sans pareille et féconde tant elle a nourri de vocations des deux cotés de l'Atlantique. Mais la BD n'est pas tout, jugez-en : Luis Garcia trouve le temps de trinquer avec Lennon et de frayer avec Dali, d'être une étoile du roman-photo en kiosque.