Artwork for sale by Sultans of Manga
Keepsake Clock | Shojo - pgs28-29
Ink
17.5 x 25.5 cm (6.89 x 10.04 in.)
Pour chaque planche
Price : 250 €
[$]
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Description
Planches 28 & 29
Publication dans le recueil Maintenant en classe !! (只今授業中 !!)
Home Run Comics de Tokosha (東考社 ホームランコミックス)
Encre de Chine
Publication dans le recueil Maintenant en classe !! (只今授業中 !!)
Home Run Comics de Tokosha (東考社 ホームランコミックス)
Encre de Chine
Comment
Yoko Koyama (1937) est une mangaka qui s’est principalement illustrée dans le domaine du shōjo. Son style de dessin, très « ligne claire », et sa narration empreinte de sensibilité la rendent aisément reconnaissable. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent Karatachi no Koji, Banzai! Lady President et Mother, Don't Cry.
Active pendant plusieurs décennies dans le shōjo, Yoko Koyama compte parmi les premières femmes à s’imposer dans un univers jusque-là dominé par les hommes. Il faudra attendre la fin des années 1960 et l’émergence du Groupe de l’an 24, un collectif d’autrices nées autour de l’année Shōwa 24 (1949), pour que le shōjo connaisse sa deuxième révolution. À travers des figures comme Moto Hagio, Keiko Takemiya, Ryoko Yamagishi ou Yumiko Ōshima, c’est une approche nouvelle qui redéfinit le genre. Toutes ces autrices partagent une ambition commune : faire du manga un médium adulte, capable d’explorer des thématiques complexes avec une exigence à la fois littéraire et graphique.
Malgré cet héritage, devenu incontournable dans les années 1960, et bien qu’elle ait été publiée aux côtés de Takahashi dans le second volet de la série Ce que disent les fleurs (花詩集), recueils de nouvelles édités par Sanyosha (三洋社), Yoko Koyama conserve un style personnel. Assez éloignée de ses consœurs, elle adopte un style plus traditionnel. Ses mises en pages classiques sont pourtant d’une étonnante modernité grâce à un trait léger, épuré et dynamique. Ses personnages secondaires aux expressions parfois caricaturales, s’opposent à des héroïnes subtiles dont les visages traduisent de multiples émotions. Les grands yeux étoilés sont quant à eux absents, remplacés par des regards espiègles et rieurs. Elle ne fera pas non plus partie du Groupe de l'an 24. Active à la lisière des deux mondes, Yoko Koyama gardera une certaine singularité tout au long de sa carrière.
Active pendant plusieurs décennies dans le shōjo, Yoko Koyama compte parmi les premières femmes à s’imposer dans un univers jusque-là dominé par les hommes. Il faudra attendre la fin des années 1960 et l’émergence du Groupe de l’an 24, un collectif d’autrices nées autour de l’année Shōwa 24 (1949), pour que le shōjo connaisse sa deuxième révolution. À travers des figures comme Moto Hagio, Keiko Takemiya, Ryoko Yamagishi ou Yumiko Ōshima, c’est une approche nouvelle qui redéfinit le genre. Toutes ces autrices partagent une ambition commune : faire du manga un médium adulte, capable d’explorer des thématiques complexes avec une exigence à la fois littéraire et graphique.
Malgré cet héritage, devenu incontournable dans les années 1960, et bien qu’elle ait été publiée aux côtés de Takahashi dans le second volet de la série Ce que disent les fleurs (花詩集), recueils de nouvelles édités par Sanyosha (三洋社), Yoko Koyama conserve un style personnel. Assez éloignée de ses consœurs, elle adopte un style plus traditionnel. Ses mises en pages classiques sont pourtant d’une étonnante modernité grâce à un trait léger, épuré et dynamique. Ses personnages secondaires aux expressions parfois caricaturales, s’opposent à des héroïnes subtiles dont les visages traduisent de multiples émotions. Les grands yeux étoilés sont quant à eux absents, remplacés par des regards espiègles et rieurs. Elle ne fera pas non plus partie du Groupe de l'an 24. Active à la lisière des deux mondes, Yoko Koyama gardera une certaine singularité tout au long de sa carrière.
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