Juillard - Chevalier Vénitien

Signées en bas à gauche

Chevalier représenté sur fond de paysage Vénitien. J'ai acheté ce cadre en salle des ventes sur un coup de cœur, sans savoir à quoi ces dessins étaient destinés. L'édition de l'oeuvre n'est pas pour moi une condition sine qua non pour un achat, mais il est toujours intéressant de retracer cet historique, et je suis content de découvrir les publications éventuelles. Après quelques recherches, j'ai identifié qu'ils avaient servi d'études à ces 2 sérigraphies (cf. images additionnelles) et une variante à chaque fois. Le dessin et l'encrage sont d'une extrême finesse et précision, j'aime beaucoup ces deux œuvres, empreintes d'une certaine nostalgie. "Que c'est triste Venise...".

Sérigraphie "Le Chevalier Vénitien" à 120 ex. numérotés et signés édités par Escale à Paris, plus 20 exemplaires E.A, et une variante tronquée en largeur.

L'autre sérigraphie n'est plus intitulée que “Le chevalier”, édition Le Pythagore, septembre 2005, format 50x70cm. Elle a fait l'objet d'un tirage limité à 300 exemplaires. Elle correspond à mon dessin à l'encre de Chine. L'habitation disparaît sur ces sérigraphies (d'où un titre raccourci) pour être remplacée par quelques oiseaux, elle est restée d'ailleurs au crayon sur mon original, ce qui laissait déjà pressentir une suppression de cet arrière-plan.

Et une fois de plus, ce ciel jaune qu'affectionne tant Juillard. "Le ciel jaune ... c'est une date importante pour moi, on pourrait le mettre dans la chronologie ! Cela vient d'une exposition sur la peinture romantique allemande il y a une quinzaine d'années. J'ai découvert alors Caspar David Friedrich un grand peintre spécialiste des crépuscules avec des ciels jaunes pâles qui disparaissent dans des nuages gris-bleus. Cela m'a beaucoup influencé. Je me suis rendu compte que les ciels n'étaient pas obligatoirement bleus et que de toute façon on avait la liberté d'interpréter les couleurs." Citation extraite de "Juillard - Une monographie" aux éditions Mosquito.