Dans la collection de Difool
Jugurtha-T9 Le grand zèbre sorcier
Encre de Chine
Et crayon bleu sur feuille cartonnée.
37 x 50.5 cm (14.57 x 19.88 in.)
Les dimensions sont celles de la feuille
Description
Encre de Chine et crayon bleu pour la planche 32 du Tome 9 de "Jugurtha", intitulé "Le grand zèbre sorcier".
Inscriptions / Signatures
Signée en bas à droite.
Commentaire
L'histoire :
Jugurtha et Vania débarquent sur les côtes africaines, et découvrent une étrange tribu qui fait bruler une plante hallucinogène, mais dont Vania ne ressent pourtant aucun des effets. Capturés, ils sont amenés devant le prêtre local qui semble être le maitre des lieux : le grand zèbre-sorcier. Jugurtha va devoir, pour libérer Vania, aider le peuple zèbre à combattre les Kirdis, leurs ennemis, et neutraliser cette plante qui nourrit les cauchemars des tribus alentours.
La planche :
Un guerrier Kirdi attaque une tour où brûlent ces plantes qui libèrent des fumées hallucinogènes (voir la page suivante en image additionnelle). Il croit en effet combattre une créature monstrueuse ! "C'était un dragon qu'il a combattu... Un dragon aussi grand qu'une montagne... C'était un valeureux guerrier !", sera l'épitaphe de Vania à l'issue de ce combat perdu d'avance, et après avoir essayé en vain de le sauver !
La planche est dépourvue du moindre phylactère, et présente seulement des onomatopées. Franz varie de façon efficace le découpage et les plans, avec une approche très cinématographique, pour donner toute sa dynamique à cet affrontement ! Je trouve également l'expression du guerrier Kirdi remarquablement restituée. Un mélange de courage et de terreur lors du duel avec ce monstre imaginaire.
Afin de gagner du temps, il a crayonné la planche au bleu (couleur qui n’est pas prise en compte dans la photogravure du trait noir) ce qui le dispense d’avoir à gommer le crayonné de la planche après l’encrage. Cela permet ainsi de profiter de la phase de création préalable à la mise à l’encre. Très joli travail d'encrage par ailleurs, notamment sur le dragon et la fumée.
La série :
Entre deux « Bernard Prince », Hermann mit en images le début de cette fresque historique sur un scénario de Jean-Luc Vernal qui tenait à mettre en lumière ce personnage méconnu que fut Jugurtha. Durant le 2e siècle av. J-C, ce farouche opposant à l'envahisseur romain dut multiplier combats et intrigues pour conquérir le trône de Numidie (l'Algérie actuelle) qu'il convoitait, puis le défendre. Jugurtha, prince de Numidie, fit ainsi vaciller la puissante Rome antique au 2e siècle av. J.-C.
Une histoire si passionnante que Vernal dut lui imaginer une suite, cette fois totalement fictive, qui marqua le début de sa collaboration avec Franz Drapier en s'inspirant de l'ouvrage de l'écrivain latin Salluste (auteur de "La guerre de Jugurtha") et de légendes numides.
Jean-Luc Vernal a fait de ce personnage un rebelle parcourant l'Afrique et l'Asie de l'Antiquité, à la rencontre de l'action et du fantastique. Les histoires ont pris ainsi le relais de l'Histoire...
Jugurtha et Vania débarquent sur les côtes africaines, et découvrent une étrange tribu qui fait bruler une plante hallucinogène, mais dont Vania ne ressent pourtant aucun des effets. Capturés, ils sont amenés devant le prêtre local qui semble être le maitre des lieux : le grand zèbre-sorcier. Jugurtha va devoir, pour libérer Vania, aider le peuple zèbre à combattre les Kirdis, leurs ennemis, et neutraliser cette plante qui nourrit les cauchemars des tribus alentours.
La planche :
Un guerrier Kirdi attaque une tour où brûlent ces plantes qui libèrent des fumées hallucinogènes (voir la page suivante en image additionnelle). Il croit en effet combattre une créature monstrueuse ! "C'était un dragon qu'il a combattu... Un dragon aussi grand qu'une montagne... C'était un valeureux guerrier !", sera l'épitaphe de Vania à l'issue de ce combat perdu d'avance, et après avoir essayé en vain de le sauver !
La planche est dépourvue du moindre phylactère, et présente seulement des onomatopées. Franz varie de façon efficace le découpage et les plans, avec une approche très cinématographique, pour donner toute sa dynamique à cet affrontement ! Je trouve également l'expression du guerrier Kirdi remarquablement restituée. Un mélange de courage et de terreur lors du duel avec ce monstre imaginaire.
Afin de gagner du temps, il a crayonné la planche au bleu (couleur qui n’est pas prise en compte dans la photogravure du trait noir) ce qui le dispense d’avoir à gommer le crayonné de la planche après l’encrage. Cela permet ainsi de profiter de la phase de création préalable à la mise à l’encre. Très joli travail d'encrage par ailleurs, notamment sur le dragon et la fumée.
La série :
Entre deux « Bernard Prince », Hermann mit en images le début de cette fresque historique sur un scénario de Jean-Luc Vernal qui tenait à mettre en lumière ce personnage méconnu que fut Jugurtha. Durant le 2e siècle av. J-C, ce farouche opposant à l'envahisseur romain dut multiplier combats et intrigues pour conquérir le trône de Numidie (l'Algérie actuelle) qu'il convoitait, puis le défendre. Jugurtha, prince de Numidie, fit ainsi vaciller la puissante Rome antique au 2e siècle av. J.-C.
Une histoire si passionnante que Vernal dut lui imaginer une suite, cette fois totalement fictive, qui marqua le début de sa collaboration avec Franz Drapier en s'inspirant de l'ouvrage de l'écrivain latin Salluste (auteur de "La guerre de Jugurtha") et de légendes numides.
Jean-Luc Vernal a fait de ce personnage un rebelle parcourant l'Afrique et l'Asie de l'Antiquité, à la rencontre de l'action et du fantastique. Les histoires ont pris ainsi le relais de l'Histoire...
Publication
- Le Grand Zèbre sorcier
- Lombard
- 09/1982
- Page 34
-
Voir aussi :
Jugurtha
Thématiques
24 commentaires
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A propos de Franz
Franz Drappier, dit Franz, né à Charleroi est un dessinateur et scénariste de bande dessinée belge. Il a reçu le Grand Prix Saint-Michel en 1982 pour le premier tome de Lester Cockney.
