Dans la collection de Ludovic 
Keiko Kitamura, Je n’ai pas pu lui dire au revoir - さよならが言えなくて - Planche originale
351 

Je n’ai pas pu lui dire au revoir - さよならが言えなくて

Planche originale
1972
Encre de Chine
25 x 36 cm (9.84 x 14.17 in.)
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Margaret 21
Album de coloriage

Description

さよならが言えなくて - Je n’ai pas pu lui dire au revoir
Planche 17
Première publication dans Margaret - マーガレット 21 – 1972
Encre de Chine et gouache blanche

Commentaire

A propos de Keiko Kitamura

Comme nombre de ses consœurs, Keiko Kitamura (北村けい子) est l’héritière directe de Macoto Takahashi. Si vingt ans séparent les deux mangakas, les codes graphiques mis en place par le maître du Shōjo moderne sont ici parfaitement restitués : le découpage libre et irrégulier de la planche, la fusion des cases en strips, ici verticaux, les portraits, souvent en pied, qui, superposés aux cases, peuvent en traverser plusieurs, sans oublier les grands yeux étoilés des diverses héroïnes, marque de fabrique de Mocoto Takahashi. La composition de cette page est un modèle du genre. Ajoutons au crédit de Kitamura, une incursion dans l’art pointilliste particulièrement réussi sur cette page.

Macoto Takahashi considérant les femmes plus aptes à retranscrire les émotions d’héroïnes qu’il ne pouvait le faire lui-même, cesse son activité de mangaka Shōjo à partir de la fin des années 50, laissant ainsi place au renouveau féminin du genre, impulsé par Miyako Maki (épouse de Leiji Matsumoto) dès 1958. Keiko Kitamura s'inscrit dans cet héritage au sein d'une énorme production féminine éditée notamment par le magazine Margaret (マーガレット) dont est issue cette histoire. Une évolution notable réside cependant dans la modernité des tenues vestimentaires très 70’s, qui éloigne, épure et modernise l’ensemble comparé à l’inventeur de ce style si reconnaissable.

Enfin, notons que, comme Takahashi, Keiko Kitamura est plus connue pour ses productions de papeterie, avec notamment de nombreux cahiers de coloriages, que pour ses histoires dessinées. Elle ne produira, en effet, que quelques années durant et exclusivement pour le magazine Margaret.

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