Dans la collection de Ludovic
Je n’ai pas pu lui dire au revoir - さよならが言えなくて
Encre de Chine
25 x 36 cm (9.84 x 14.17 in.)
Ajoutée le 03/10/2023
Lien copié dans le presse-papier !


Description
さよならが言えなくて - Je n’ai pas pu lui dire au revoir
Planche 17
Première publication dans Margaret (マーガレット) #21 de Shueisha (集英社) – 1972
Encre de Chine et gouache blanche
Planche 17
Première publication dans Margaret (マーガレット) #21 de Shueisha (集英社) – 1972
Encre de Chine et gouache blanche
Commentaire
A propos de Keiko Kitamura
Histoire du Shōjo : les héritières
Histoire du Shōjo : les héritières
Comme nombre de ses consœurs, Keiko Kitamura (北村けい子) est l’héritière directe de Macoto Takahashi (高橋真琴). Si vingt ans séparent les deux mangakas, les codes graphiques mis en place par le maître du Shōjo moderne sont ici parfaitement restitués. Le découpage de la planche est libre et irrégulier, avec une fusion des cases en strips verticaux. Les portraits, en pied, s’intègrent aux cases et en traversent plusieurs. Enfin, on retrouve les grands yeux étoilés qui caractérisent les héroïnes de Macoto Takahashi. La composition de cette page est un modèle du genre. Ajoutons au crédit de Keiko Kitamura, une incursion dans l’art pointilliste particulièrement réussi sur cette page.
Macoto Takahashi considérant les femmes plus aptes à retranscrire les émotions d’héroïnes qu’il ne pouvait le faire lui-même, cesse son activité de mangaka Shōjo à partir de la fin des années 50, laissant ainsi place au renouveau féminin du genre, impulsé par Miyako Maki (牧 美也子) dès 1958, qui en deviendra le fer de lance. Elle épousera Leiji Matsumoto (松本 零士) en 1961. Keiko Kitamura s'inscrit dans cet héritage au sein d'une énorme production féminine éditée notamment par le magazine Margaret de l'éditeur Shueisha dont est issue cette histoire.
Une évolution notable réside cependant dans la modernité des tenues vestimentaires très 70’s, qui éloigne, épure et modernise l’ensemble comparé à l’inventeur de ce style si reconnaissable. Cependant, et malgré une certaine modernité, elle n'empruntera pas la voie de ce que les critiques ont appelé Le groupe de l’an 24 (24年組), en référence à l'année showa 24 (1949), année de naissance de cette nouvelle génération qui propose des thématiques plus complexes et contemporaines.
Enfin, notons que, comme Takahashi, Keiko Kitamura est plus connue pour ses productions de papeterie, avec notamment de nombreux cahiers de coloriages, que pour ses histoires dessinées. Elle ne produira, en effet, que quelques années durant et exclusivement pour le magazine Margaret.
Macoto Takahashi considérant les femmes plus aptes à retranscrire les émotions d’héroïnes qu’il ne pouvait le faire lui-même, cesse son activité de mangaka Shōjo à partir de la fin des années 50, laissant ainsi place au renouveau féminin du genre, impulsé par Miyako Maki (牧 美也子) dès 1958, qui en deviendra le fer de lance. Elle épousera Leiji Matsumoto (松本 零士) en 1961. Keiko Kitamura s'inscrit dans cet héritage au sein d'une énorme production féminine éditée notamment par le magazine Margaret de l'éditeur Shueisha dont est issue cette histoire.
Une évolution notable réside cependant dans la modernité des tenues vestimentaires très 70’s, qui éloigne, épure et modernise l’ensemble comparé à l’inventeur de ce style si reconnaissable. Cependant, et malgré une certaine modernité, elle n'empruntera pas la voie de ce que les critiques ont appelé Le groupe de l’an 24 (24年組), en référence à l'année showa 24 (1949), année de naissance de cette nouvelle génération qui propose des thématiques plus complexes et contemporaines.
Enfin, notons que, comme Takahashi, Keiko Kitamura est plus connue pour ses productions de papeterie, avec notamment de nombreux cahiers de coloriages, que pour ses histoires dessinées. Elle ne produira, en effet, que quelques années durant et exclusivement pour le magazine Margaret.
Thématiques
Pour laisser un commentaire sur cette œuvre, veuillez vous connecter