Dans la collection de SupHermann
Isabelle p22 T9
Encre de Chine
Bandeaux en latin collés sur la planche
33 x 43 cm (12.99 x 16.93 in.)
Ajoutée le 22/12/2018
Lien copié dans le presse-papier !

Description
La Traboule de la Géhenne
Planche 22
Histoire prepubliée dans journal Spirou du #2788 (18/11/91) au #2798 (27/11/92)
Tome 9
En album Editions Dupuis avril 1992
Oeuvre reproduite dans l’ouvrage « Mirages - une biographie en image de Will », Editions Daniel Maghen 2017 (p251)
Planche 22
Histoire prepubliée dans journal Spirou du #2788 (18/11/91) au #2798 (27/11/92)
Tome 9
En album Editions Dupuis avril 1992
Oeuvre reproduite dans l’ouvrage « Mirages - une biographie en image de Will », Editions Daniel Maghen 2017 (p251)
Inscriptions / Signatures
Signée Will en bas à droite
Commentaire
Laissez toute espérance, vous qui entrez !
J’ai vraiment craqué sur cette planche du grand Will qui non seulement se trouve être très décorative avec cette grande case fortement détaillée mais surtout très originale dans sa conception.
L’auteur traduit graphiquement et cite dans le texte des extraits de deux grands classiques pour retranscrire une ambiance totalement surréaliste où Kalendula négocie le passage de l’Achéron à une foule bigarée de démons.
Il y a du coup un bel équilibre entre récit et tableau et une certaine profondeur culturelle dans la narration.
Le vers « Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate » inscrit sur la grotte est extrait de la Divine Comédie de Dante Aglieri composée au XIVe siècle.
Le voyage à travers l'Enfer commence au Chant III quand Dante et Virgile se trouvent sous la ville de Jérusalem devant la grande porte sur laquelle sont gravés ses célèbres vers. Dans ce lieu hors du temps et privé de lumière errent pour toujours les indolents, ceux qui, dans la vie, n'ont pas voulu prendre position et sont maintenant considérés comme indignes aussi bien de récompense (Paradis) que de châtiment (Enfer).
Les deux récitatifs (« Liber scriptus proferétur, in quo totum continétur, unde Mundus judicétur » et « Lacrimósa dies illa, qua resúrget ex favílla judicándus homo reus ») proviennent quant à eux de l’hymne lithurgique « Dies iræ » qui se traduit en « Jour de colère » mais est aussi appelé « Prose des Morts »
L'inspiration de ce poème du XIe siècle est partiellement apocalyptique. Au XIIIe siècle une version actualisée sera intégrée au corpus grégorien. Il a ensuite été chanté pendant des siècles dans la messe de Requiem et aborde le thème de la colère de Dieu au dernier jour (celui du Jugement Dernier).
Traduction des deux récitatifs ;
- Lorsque le Juge siégera, tous les secrets seront révélés et rien ne restera impuni.
- Jour de larmes que ce jour-là, où, de la poussière, ressuscitera le pécheur pour être jugé !
La planche en jette mais si on y réflèchit un peu Brrrrrrrrrr...
J’ai vraiment craqué sur cette planche du grand Will qui non seulement se trouve être très décorative avec cette grande case fortement détaillée mais surtout très originale dans sa conception.
L’auteur traduit graphiquement et cite dans le texte des extraits de deux grands classiques pour retranscrire une ambiance totalement surréaliste où Kalendula négocie le passage de l’Achéron à une foule bigarée de démons.
Il y a du coup un bel équilibre entre récit et tableau et une certaine profondeur culturelle dans la narration.
Le vers « Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate » inscrit sur la grotte est extrait de la Divine Comédie de Dante Aglieri composée au XIVe siècle.
Le voyage à travers l'Enfer commence au Chant III quand Dante et Virgile se trouvent sous la ville de Jérusalem devant la grande porte sur laquelle sont gravés ses célèbres vers. Dans ce lieu hors du temps et privé de lumière errent pour toujours les indolents, ceux qui, dans la vie, n'ont pas voulu prendre position et sont maintenant considérés comme indignes aussi bien de récompense (Paradis) que de châtiment (Enfer).
Les deux récitatifs (« Liber scriptus proferétur, in quo totum continétur, unde Mundus judicétur » et « Lacrimósa dies illa, qua resúrget ex favílla judicándus homo reus ») proviennent quant à eux de l’hymne lithurgique « Dies iræ » qui se traduit en « Jour de colère » mais est aussi appelé « Prose des Morts »
L'inspiration de ce poème du XIe siècle est partiellement apocalyptique. Au XIIIe siècle une version actualisée sera intégrée au corpus grégorien. Il a ensuite été chanté pendant des siècles dans la messe de Requiem et aborde le thème de la colère de Dieu au dernier jour (celui du Jugement Dernier).
Traduction des deux récitatifs ;
- Lorsque le Juge siégera, tous les secrets seront révélés et rien ne restera impuni.
- Jour de larmes que ce jour-là, où, de la poussière, ressuscitera le pécheur pour être jugé !
La planche en jette mais si on y réflèchit un peu Brrrrrrrrrr...
Publications
Thématiques
19 commentaires
Pour laisser un commentaire sur cette œuvre, veuillez vous connecter
A propos de Will
Willy Maltaite alias Will est un dessinateur et scénariste de bande dessinée et peintre belge, représentant de l'école de Marcinelle, en particulier connu pour les série Tif Et Tondu et Isabelle.