Encre de chine, gouache de couleur, gouache blanche.
Dimension (du dessin) : 125 x 100 mm.
Signé (dans les années 2000).
Publié dans le Tintin N° 51 (page 23) en 19??.
Très beau dessin ou nous pouvons observer, dans les bras de ces enfants rayonnants de bonheur, des articles obtenus contre les points Tintin.
A savoir : chromos, portefeuilles, crayons, savons, papiers à lettres, chemises, papiers peints, tissus, casquettes, fanions, puzzles, jeux de société.
Concernant les timbres Tintin :
Le journal Tintin a réellement prit un essor en 1950-51 suite à trois facteurs.
Le premier étant la disparition du journal « Bravo ».
Le deuxième fut la baisse de niveau du tout jeune journal de Mickey (premier numéro en 1949).
Le troisième par un événement important : Le « timbre Tintin ».
A partir du 14 décembre 1950, sous la direction de Raymond Leblanc, le timbre Tintin apparaît enfin dans le Journal de Tintin et sur l'emballage de certains produits alimentaires ; ils sont bien accueillis.
Raymond Leblanc raconte l'impact de cette campagne publicitaire dans le livre Le Journal Tintin - Les coulisses d'une aventure, en page.35.
Le timbre Tintin, comme le timbre Artis, était imprimé sur les emballages de certains produits et offrait des primes diverses : Les albums de la collection Voir et Savoir, des puzzles Tintin, des collections qui n’ont rien à voir avec Tintin, comme par exemple Les Trois Mousquetaires. Mais après cela, il y a eu la création des collections de géographie, d’histoire (avec l’abbé Schoonjans et les Funcken). Et ce timbre, qui était apposé sur le journal à raison d’un ou deux timbres par numéro, plus un supplémentaire sur la bande des abonnés, a eu un succès formidable.
Cette idée du timbre existait déjà sur le marché puisqu’il y avait Artis, venant de Suisse, qui lançait un timbre mais qui n’avait pas d’impact particulier, du moins pas autant que Tintin. Raymond Leblanc en a parlé à Hergé. Il lui avait dit, sceptique : « Eh bien, bonne chance ! ». Dès la première année, c’est-à-dire en 1950, deux cent millions de points furent émis.
Cela a fait mousser le nom de Tintin dans des proportions invraisemblables : un petit acheteur d’un coin perdu de la Wallonie ou de Flandre achetant de la confiture Materne ou du chocolat Victoria tombait sur le timbre Tintin, le collectionnait et arrivait invariablement vers le journal, les albums. Cela a donc été une propagande « par la base ».
Hugues Dayez en parle également dans le premier chapitre de son livre le duel Tintin – Spirou aux Editions Luc Pire.
Concernant Géri (Henri Ghion) :
Assistant d'Hergé dès 1953, Geri réalise des coloris et des décors des aventures de Tintin et entre, en 1954, au journal "Tintin" dont il devient metteur en page et illustrateur.
Je me ferai un plaisir de parler plus longuement de Geri lors de présentation d’autres pièces ici même.
Je vous engage à consulter les autres œuvres de Géri se trouvant dans ma galerie 2DG :www.2dgalleries.com/galleries/geri-henri-ghion-6187