Dans la collection de Bonhomme
Ice Cream Man: Whale Song
Encre de Chine
27.7 x 43 cm (10.91 x 16.93 in.)
Description
Ice Cream Man (couverture du #36, « Whale Song »).
Inscriptions / Signatures
Signée (MM) dans les vagues en bas à droite et datée (181122).
Commentaire
Première œuvre de Martin Morazzo présentée sous 2DG… Un grand talent de plus en provenance d’Argentine.
La série Ice Cream Man, chez Image Comics, est une success story méritée. Une alchimie parfaite entre un scénariste inspiré, un dessinateur doué et au style de suite reconnaissable, magnifié par un coloriste de grand talent. W. Maxwell Prince, Martin Morazzo et Chris O'Halloran font depuis 2018 un travail remarquable sur cette série appréciée des lecteurs et critiques. Un rythme de production pas trop rapide (la qualité prend du temps…), 37 numéros en 6 ans, et une richesse dans les histoires présentées. Je suis fan.
Ces histoires en one-shot d’Ice Cream Man, c’est un peu une nouvelle Quatrième Dimension, un peu de la scène introductive de Blue Velvet, quand les apparences, la normalité et la banalité basculent plus ou moins doucement vers autre chose… fantastique, horreur, délire. De la folie douce ou acide. Un OVNI plutôt durable dans la production US, entrant dans sa septième année. Et les termes abordés, famille, enfance, maltraitance, vieillesse, célébrité, déchéance, addiction, exclusion, décès, suicide, deuil, créativité, maladie, troubles psychiatriques, etc… gardent toujours un second degré, une distance, un humour noir porté par l’outrance ou le côté pathétique des situations et ce surnaturel qui s’infiltre à chaque fois et s’impose. Et toujours avec le marchand de glace, présent en fil conducteur, comme un plus grand dessein derrière les évènements, une sinistre influence sur le destin… Le tout est servi en contre-pied par le dessin épuré de Morazzo et ses personnages aux yeux si grands ouverts, si caractéristiques.
Le #36, Whale Song, conte l’histoire d’un père qui ne peut accepter la disparition de sa fille perdue en mer et part à sa recherche… Quand détermination devient obsession, espoir aveuglement, la folie n’est pas loin. Qu’est-ce qui se cache dans le ventre de la baleine ?
Les numéros d’Ice Cream Man sont aussi rassemblés en TPB (le #36 est ainsi présent dans Heavy Narration, le 9ème TPB de la série, sorti à l’automne 2023), mais le format de choix ce sont les magnifiques Sundae Edition en hardcover, les 2 premiers volumes sortis rassemblant les #1-24. Bonne nouvelle pour ceux qui préfèrent les traductions : les éditions Huginn & Muninn publient la série en français, avec 2 tomes pour l’instant sortis sous couverture cartonnée et rassemblant les #1-8.
La série Ice Cream Man, chez Image Comics, est une success story méritée. Une alchimie parfaite entre un scénariste inspiré, un dessinateur doué et au style de suite reconnaissable, magnifié par un coloriste de grand talent. W. Maxwell Prince, Martin Morazzo et Chris O'Halloran font depuis 2018 un travail remarquable sur cette série appréciée des lecteurs et critiques. Un rythme de production pas trop rapide (la qualité prend du temps…), 37 numéros en 6 ans, et une richesse dans les histoires présentées. Je suis fan.
Ces histoires en one-shot d’Ice Cream Man, c’est un peu une nouvelle Quatrième Dimension, un peu de la scène introductive de Blue Velvet, quand les apparences, la normalité et la banalité basculent plus ou moins doucement vers autre chose… fantastique, horreur, délire. De la folie douce ou acide. Un OVNI plutôt durable dans la production US, entrant dans sa septième année. Et les termes abordés, famille, enfance, maltraitance, vieillesse, célébrité, déchéance, addiction, exclusion, décès, suicide, deuil, créativité, maladie, troubles psychiatriques, etc… gardent toujours un second degré, une distance, un humour noir porté par l’outrance ou le côté pathétique des situations et ce surnaturel qui s’infiltre à chaque fois et s’impose. Et toujours avec le marchand de glace, présent en fil conducteur, comme un plus grand dessein derrière les évènements, une sinistre influence sur le destin… Le tout est servi en contre-pied par le dessin épuré de Morazzo et ses personnages aux yeux si grands ouverts, si caractéristiques.
Le #36, Whale Song, conte l’histoire d’un père qui ne peut accepter la disparition de sa fille perdue en mer et part à sa recherche… Quand détermination devient obsession, espoir aveuglement, la folie n’est pas loin. Qu’est-ce qui se cache dans le ventre de la baleine ?
Les numéros d’Ice Cream Man sont aussi rassemblés en TPB (le #36 est ainsi présent dans Heavy Narration, le 9ème TPB de la série, sorti à l’automne 2023), mais le format de choix ce sont les magnifiques Sundae Edition en hardcover, les 2 premiers volumes sortis rassemblant les #1-24. Bonne nouvelle pour ceux qui préfèrent les traductions : les éditions Huginn & Muninn publient la série en français, avec 2 tomes pour l’instant sortis sous couverture cartonnée et rassemblant les #1-8.
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