Frankenstein - diptyque naissance du monstre

Encre de Chine sur papier pour les planches 37 et 38 de l'album Frankenstein.
Publication Glénat, 2021

Signée en bas à droite

Pas facile du tout de choisir LA planche du Frankenstein de Georges Bess lors de l'exposition organisée par la galerie Glénat il y a quelques mois. Il y avait tant de choix et tant de belles planches pour ceux qui admirent le talent de Bess.

Et puis, après réflexion, le mythe de Frankenstein c'est avant tout la naissance d'un monstre. Alors j'ai opté pour ces deux planches, 37 et 38, peut-être pas les plus encrées de l'album, mais probablement les plus iconiques à mon humble avis. Et c'est d'ailleurs cette planche 37 que Georges Bess a choisie pour la couverture de son album dans son édition grand format et pour sa page de garde.

J'aime bien dans cette planche 37 la représentation du monstre christique flottant impuissant dans ce liquide physiologique ainsi que celle de l'éclair qui tel que le doigt de Dieu donne la vie. Tout, du roman de Shelley, est dit dans cette planche. Tout le drame à venir se concentre dans ces deux cases.

On se rapproche avec la planche suivante d'un splash de DC Comics ou de Marvel. Il y a cette grande case qui occupe toute la planche, les onomatopées figurant le bruit d'une explosion de fin du monde, les éclairs, la représentation du monstre, etc.