Dans la collection de archeobd
Description
Vue révolutionnaire du trou noir supermassif au centre de notre galaxie (la Voie Lactée) par le non moins révolutionnaire télescope James Webb, avec 3,2g d'alcool par mètre linéaire de son câblage électrique.
Commentaire
Figure imaginaire qui pourrait se rapprocher de certaines de Folon et de Magritte: inventivité et virtuosité du trait à faire pâlir de jalousie plus d'un dessinateur. Le résultat est d'une grande puissance associée avec une immense subtilité, le tout enrobé d'un élégant parfum poétique. Chaque détail du tout est un tableau abstrait en soi.
Une cité aquatique éphémère, un homme seul symbole d'une humanité submergée. Une barque comme planche de salut aux milliers de traits d'encre comme milliers d'espèces sauvées des eaux. Noé face à lui-même dans les aiguilles du temps. Le ciel en lui par transparence, une comète file vers son destin.
Elzbieta, où Elzbieta Violet, illustratrice et plasticienne, est née en Pologne en 1936 et décédée à Paris en 2018.
D’une enfance marquée par l’exil et la guerre, élevée par sa marraine qui la bercera de contes qui seront autant d’influences futures, elle va tirer de nombreux récits illustrés pour enfants, mais aussi une pratique artistique personnelle.
Consultante pour l’Unesco à Paris, puis artiste à temps plein, mariée à un sculpteur, elle publie d’abord en Angleterre (Little Mops), puis ses nombreux ouvrages jeunesse vont paraitre chez l’Ecole des Loisirs, dont le célèbre « Flon-Flon et Musette » (collection Pastel, 1993), qui traite avec sensibilité du sujet de la guerre à l’adresse des plus jeunes. Sa technique, variée, évolue avec le temps vers un procédé hybride, mélangeant des dessins au crayon ou à l’encre, imprimés et agrandis, travaillés avec du papier japon, l’addition de crayon de couleur, de pastel, la pratique du collage...Elzbieta écrit elle-même les textes qu’elle illustre. Elle reçoit le Prix Sorcières en 1994 pour Flon-Flon et Musette et est exposée en 2014 au salon du livre jeunesse de Montreuil. Elle aura écrit et illustré plus d’une cinquantaine d’albums ainsi que des ouvrages autobiographiques et sur l’illustration jeunesse.
Plasticienne, elle fait preuve d’un style totalement différent, marqué par l’usage du noir et blanc, d’abord à l’encre de Chine puis au « noir de mars » pour des compositions puissantes, semi figuratives semi abstraites, qui sont autant d’échos de son vécu. « Le dessin est une entreprise de magie. Prenez une feuille de papier. Tirez un trait horizontal d’un bord à l’autre et vous avez séparé la terre des eaux.»
(source Pauline Testu pour Oger-Blanchet)
Une cité aquatique éphémère, un homme seul symbole d'une humanité submergée. Une barque comme planche de salut aux milliers de traits d'encre comme milliers d'espèces sauvées des eaux. Noé face à lui-même dans les aiguilles du temps. Le ciel en lui par transparence, une comète file vers son destin.
Elzbieta, où Elzbieta Violet, illustratrice et plasticienne, est née en Pologne en 1936 et décédée à Paris en 2018.
D’une enfance marquée par l’exil et la guerre, élevée par sa marraine qui la bercera de contes qui seront autant d’influences futures, elle va tirer de nombreux récits illustrés pour enfants, mais aussi une pratique artistique personnelle.
Consultante pour l’Unesco à Paris, puis artiste à temps plein, mariée à un sculpteur, elle publie d’abord en Angleterre (Little Mops), puis ses nombreux ouvrages jeunesse vont paraitre chez l’Ecole des Loisirs, dont le célèbre « Flon-Flon et Musette » (collection Pastel, 1993), qui traite avec sensibilité du sujet de la guerre à l’adresse des plus jeunes. Sa technique, variée, évolue avec le temps vers un procédé hybride, mélangeant des dessins au crayon ou à l’encre, imprimés et agrandis, travaillés avec du papier japon, l’addition de crayon de couleur, de pastel, la pratique du collage...Elzbieta écrit elle-même les textes qu’elle illustre. Elle reçoit le Prix Sorcières en 1994 pour Flon-Flon et Musette et est exposée en 2014 au salon du livre jeunesse de Montreuil. Elle aura écrit et illustré plus d’une cinquantaine d’albums ainsi que des ouvrages autobiographiques et sur l’illustration jeunesse.
Plasticienne, elle fait preuve d’un style totalement différent, marqué par l’usage du noir et blanc, d’abord à l’encre de Chine puis au « noir de mars » pour des compositions puissantes, semi figuratives semi abstraites, qui sont autant d’échos de son vécu. « Le dessin est une entreprise de magie. Prenez une feuille de papier. Tirez un trait horizontal d’un bord à l’autre et vous avez séparé la terre des eaux.»
(source Pauline Testu pour Oger-Blanchet)
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