Dans la collection de archeobd
Conte suave, la cour du roi, planche 1
Encre de Chine
37 x 50 cm (14.57 x 19.69 in.)
Ajoutée le 30/01/2025
Lien copié dans le presse-papier !

Description
Tableau fellinien par un des artistes fondateurs de la bande dessinée pour adultes en France dans les années 1970.
Commentaire
Qui se souvient de l'œuvre de Philippe Marcelé aujourd'hui?
Et pourtant, il fut un des auteurs de pointe de l'avant-gardiste cohorte des empêcheurs de tourner en rond dans les années 1970 qui révolutionnèrent la bande dessinée à papa en créant un art graphique et narratif moderne majeur.
Lui, il allait dans le fantastique, dans le conte poétique horrifique d'où s'échappait des ambiances felliniennes de la meilleure époque. Ici une pleine page introductive qui pourrait être celle d'une pièce de Shakespeare ; le roi sans plus d'autorité seul sur son trône avec sa fraise ; la reine mégère à la poitrine à l'air avec sa robe à plume qui la fait ressembler à un oiseau de malheur ; la jeune princesse au regard espiègle, la tête penchée pour mieux regarder en coin, les jambes croisées pour se couper de la cour, vêtue d'une tunique blanche dont le candide symbole n'a d'égal que le mystère qu'elle renferme...
Philippe Marcelé ne semble pas avoir fait école. Et alors? Est-ce pour cela que ses histoires sont moins intéressantes que celles des autres? Vincent van Gogh n'a pas fait école. Est-ce pour cela que sa peinture est moins intéressante que celle des autre? Comme ce doit être agaçant pour les auteurs que de toujours s'entendre être comparé à d'autres?
Il faut revoir et pouvoir apprécier de nouveau les œuvres de première jeunesse de Philippe Marcelé: d'une qualité remarquable, elles font partie intégrante de notre patrimoine de la bande dessinée.
Et pourtant, il fut un des auteurs de pointe de l'avant-gardiste cohorte des empêcheurs de tourner en rond dans les années 1970 qui révolutionnèrent la bande dessinée à papa en créant un art graphique et narratif moderne majeur.
Lui, il allait dans le fantastique, dans le conte poétique horrifique d'où s'échappait des ambiances felliniennes de la meilleure époque. Ici une pleine page introductive qui pourrait être celle d'une pièce de Shakespeare ; le roi sans plus d'autorité seul sur son trône avec sa fraise ; la reine mégère à la poitrine à l'air avec sa robe à plume qui la fait ressembler à un oiseau de malheur ; la jeune princesse au regard espiègle, la tête penchée pour mieux regarder en coin, les jambes croisées pour se couper de la cour, vêtue d'une tunique blanche dont le candide symbole n'a d'égal que le mystère qu'elle renferme...
Philippe Marcelé ne semble pas avoir fait école. Et alors? Est-ce pour cela que ses histoires sont moins intéressantes que celles des autres? Vincent van Gogh n'a pas fait école. Est-ce pour cela que sa peinture est moins intéressante que celle des autre? Comme ce doit être agaçant pour les auteurs que de toujours s'entendre être comparé à d'autres?
Il faut revoir et pouvoir apprécier de nouveau les œuvres de première jeunesse de Philippe Marcelé: d'une qualité remarquable, elles font partie intégrante de notre patrimoine de la bande dessinée.
3 commentaires
Pour laisser un commentaire sur cette œuvre, veuillez vous connecter
A propos de Philippe Marcelé
Philippe Marcelé est un enseignant et auteur français de bande dessinée, diplômé des beaux-arts de Bordeaux. Il est principalement connu pour ses séries publiées chez Glénat Les Capahuchos et le Signe du Taureau avec Patrick Cothias.