Commentaire
Pacifique sud, 1993. Au cours d’une opération de forage sous-marine, un groupe de scaphandriers employé par un géant mondial du gaz et du pétrole pénètre dans une caverne immense qui abrite des spécimens supposés disparus depuis des millions d’années. La découverte est d’importance mais les enjeux industriels priment et l’évènement sera donc gardé secret.
Une quinzaine d’années plus tard, une poignée d’hommes connaissent désormais l'existence de cet espace souterrain et de sa faune. Le groupe Adome, organisation écologique, contacte Kim Melville, océanographe réputée, pour enquêter sur les lieux et confirmer l’existence d’un tueur des mers : le mégalodon. Ils ne sont pas les seuls à témoigner de l’intérêt pour la créature et pour le site.
La quatrième tome commence par un tsunami qui va ravager les côtes d'une partie de la Malaisie et qui va permettre à un mégalodon de semer la terreur sur son passage.
Milan Jovanovic met en scène avec brio une séquence horrifique, notamment avec la quatrième case, qui rappelle à n'en pas douter une scène d'un des films les plus célèbre de Steven Spielberg, Les dents de la mer.
L'attitude des deux personnages crée une tension dramatique dès les premières cases avec une mère impuissante face à l'horreur qui va survenir.
Sans sombrer dans le sanguinolant et grâce à la case 5, on comprend tout de suite ce qui vient de se passer.
La case 6 vient renforcer le côté dramatique avec un magnifique travail sur l'expression du visage de la mère.
Enfin, la case 7 vient malheureusement confirmer ce qu'on craignait.
Le découpage apporte, à cette séquence d'ouverture du tome 4, un côté horrifique et dramatique.