Caroline vient de se voir injecté un puissant narcotique et se retrouve entre la vie et la mort. Pendant 12 pages (dont les 5 premières entièrement muettes), nous allons plonger avec l’héroïne au plus profond de ses pensées.
André Taymans : « Il paraît que quand on meurt on revoit passer sa vie en quelques secondes... »Et ce sont en effet toutes les principales aventures de Caroline que nous allons voir défiler dans une succession de scènes oniriques faisant référence à des événements marquants des précédents tomes de la série. Une teinte rougeâtre est présente dans toutes les planches pour faire le lien entre elles et appuyer cette ambiance assez angoissante.
Pour cette planche 29, on retrouve l’énigmatique Madame Jow, apparue dans la première partie du diptyque (Half-Blood). À travers elle, l’inconscient de Caroline s’interroge sur la solidité de l’amour qu’elle éprouve pour Gary depuis si longtemps. Les références sont certes moins marquées que dans les premières planches de la séquence, mais on peut néanmoins y dénicher 2 clins d’œil.
Tout d’abord, le jeu d’ombres des persiennes que l’on a pu voir à la planche 22 du tome 2 (Contrat 48-A), lors de la toute première scène d’amour entre Caroline et Gary.
Puis, un retour sur le dos tatoué de Madame Jow que nous avions découvert à la planche 14 du tome précédent, dont vous pouvez admirer le crayonné ici :
http://2dg.me/2q50Je signale d’ailleurs que le personnage de Madame Jow a fait l’objet d’un artbook spécial intitulé Miss Tattoo dans lequel on peut retrouver pêle-mêle des dessins et des photos de son modèle dans la vraie vie, Cyrielle Zurbrügg. Vous pourrez d’ailleurs constater que l’une de ces photos (voir image additionnelle) a sans aucun doute servi d’inspiration pour la case n°6…