Buddy Longway - L'eau de feu (T. 8) - 1978 - Planche 14

Planche originale n°14, prépubliée dans Le Journal de Tintin n°172 du 22 décembre 1978
L'album sera édité en 1979

Signée en bas de la planche

A l’époque, dans les années 70, lecteur du Journal de Tintin, Buddy Longway n’était pas forcement la série qui retenait le plus mon attention. Peut-être que cette BD très réaliste, très humaine prenant le temps d’ancrer les personnages et les situations dans le récit m’échappait un peu. C’est pourtant pour ces mêmes raisons que récemment j’ai aimé redécouvrir la série. J’ai racheté les albums en version originale et me suis plongé dans leur lecture.
Depuis plusieurs mois je regardais les planches de Buddy Longway en vente sans pour autant me décider à passer le pas. Je ne trouvais pas la planche qui réunirait en quelques cases l’univers du héros. La planche 14 de «L’eau de feu» a tout de suite répondu a plusieurs critères :

•la présence de toute la famille dès la seconde case : Chinook et Kathleen sur le pas de la porte ainsi que Buddy et Jérémie, à cheval, partant à la chasse,
•un superbe portrait de Buddy Longway et de son cheval en case 3
•une mise en page originale et dynamique lors de la découverte de la grotte de l’ours
•un encrage puissant

Pour conclure, le texte du catalogue DM lors de la vente :

Le Suisse Derib (Claude de Ribeaupierre, dit…) arrive dans le Journal Tintin en 1974 alors que Greg y a déjà fait sa révolution, notamment dans le western, avec Comanche de Hermann. Si Derib s’impose avec son trappeur, c’est parce qu’il a une vision très peu « western » de son univers : d’abord son héros vieillit d’épisode en épisode (il mourra lors du dernier album n 20). Il apporte ensuite une nouvelle sensibilité invoquant par exemple le respect de la nature. Humaniste, il affiche clairement une prise de position en faveur des Améridiens, puisque son héros s’unit avec Chinook, une jeune indienne. De son pinceau généreux, Derib décrit avec brio les grands espaces nord-américains, menant ses héros jusque dans l’antre d’un ours. Un auteur remarquable