Dans la collection de archeobd
Barbier Homme Art Déco
Œuvre originale
circa 1930
Encre de Chine
21 x 27 cm (8.27 x 10.63 in.)
![Théâtre d’ombres [Shadow Theatre] 1929.](/planches/200H/2024/12/lafnet-theatre-d-ombres-shadow-theatre-1929-3aee.jpg "Théâtre d’ombres [Shadow Theatre] 1929.")
Description
Dessin préparatoire à la mine de plomb sur papier fin. Portrait d'un jeune homme s'appliquant de la mousse sur la barbe avec un blaireau. Projet de publicité Leroy, rue de Lyon, droite à la gare Paris Lyon-Marseille. Pur style Art Déco, Modernisme des "Années folles".
Provient de la vente du fon,ds d'atelier de l'artiste, Artcurial 2013.
Provient de la vente du fon,ds d'atelier de l'artiste, Artcurial 2013.
Inscriptions / Signatures
Non signé, mais authentification avec cachet Cabinet Artcurial.
Commentaire
Pour le commun des mortels, et des amateurs de bandes dessinées, SPIROU est né de la main de ROB-VEL.
Seulement voilà, il se fait qu'un certain nombre d'études et de témoignages tendraient à définir qu'un assistant de l'ombre aurait créé la toute première page des aventures de Spirou, et certaines des suivantes, à partir du 21 avril 1938. Cet assistant s'appelait LUC LAFNET: il pourrait bien être considéré comme le Co-créateur, si ce n'est du personnage de SPIROU.
Il est d'ailleurs troublant de constater que le peintre créateur du personnage dans la première planche de la série ressemble à s'y méprendre aux photographies qui nous sont parvenues de LUC LAFNET. Et si Luc Lafnet avait été le véritable créateur de Spirou? Même si sa production de bandes dessinées fut épisodique, peut-on élever son instinct créateur au panthéon des génies de la Bande dessinée de sa génération, à l'égale de celui d'un Hergé, Uderzo, Jijé, Franquin, Morris?...
Laissons les débats aux débatteurs, les recherches aux chercheurs, les témoignages aux témoins pour nous focaliser sur ce beau dessin préparatoire, un croquis rapide pour la recherche du visage d'un beau jeune homme, recherche pour une affiche publicitaire d'un parfumeur. Luc Lafnet fut l'illustrateur privilégié de La Coiffure et les modes, supplément à La Coiffure de Paris, revue placée sous la houlette d'Eugène Schueller, fondateur de l'Oréal.
Luc Lafnet fut un artiste complet, il développa sa carrière, la plus importante peut-être, en tant que peintre et illustrateur. Il se lia d'amitié avec Georges Simenon dans le collectif de jeunes artistes liégeois La Caque, qu'ils fréquentèrent ensemble.
En 1922, Luc Lafnet part s'installer à Paris, précédant de quelques mois son ami. Quand Simenon débarque à la gare du Nord en décembre, il vient l’accueillir sur le quai5. Il obtient la même année le Premier Prix Donnay.
Il réalisera, durant une partie importante de sa carrière, de nombreuses illustrations érotiques.
Il épouse Jeanne Valmaldren, fille d'un artiste-peintre. Il décore plusieurs églises des environs de Paris, ainsi que les murs de la chapelle d'un petit monastère de Pont-l'Abbé-d'Arnoult et la chapelle de Saint-Pierre de Billancourt à l'hôpital de Saint-Jean-d'Angély en Charente-Maritime
Ci-dessous, dans les images additionnelles, quelques exemples de ses réalisations.
Seulement voilà, il se fait qu'un certain nombre d'études et de témoignages tendraient à définir qu'un assistant de l'ombre aurait créé la toute première page des aventures de Spirou, et certaines des suivantes, à partir du 21 avril 1938. Cet assistant s'appelait LUC LAFNET: il pourrait bien être considéré comme le Co-créateur, si ce n'est du personnage de SPIROU.
Il est d'ailleurs troublant de constater que le peintre créateur du personnage dans la première planche de la série ressemble à s'y méprendre aux photographies qui nous sont parvenues de LUC LAFNET. Et si Luc Lafnet avait été le véritable créateur de Spirou? Même si sa production de bandes dessinées fut épisodique, peut-on élever son instinct créateur au panthéon des génies de la Bande dessinée de sa génération, à l'égale de celui d'un Hergé, Uderzo, Jijé, Franquin, Morris?...
Laissons les débats aux débatteurs, les recherches aux chercheurs, les témoignages aux témoins pour nous focaliser sur ce beau dessin préparatoire, un croquis rapide pour la recherche du visage d'un beau jeune homme, recherche pour une affiche publicitaire d'un parfumeur. Luc Lafnet fut l'illustrateur privilégié de La Coiffure et les modes, supplément à La Coiffure de Paris, revue placée sous la houlette d'Eugène Schueller, fondateur de l'Oréal.
Luc Lafnet fut un artiste complet, il développa sa carrière, la plus importante peut-être, en tant que peintre et illustrateur. Il se lia d'amitié avec Georges Simenon dans le collectif de jeunes artistes liégeois La Caque, qu'ils fréquentèrent ensemble.
En 1922, Luc Lafnet part s'installer à Paris, précédant de quelques mois son ami. Quand Simenon débarque à la gare du Nord en décembre, il vient l’accueillir sur le quai5. Il obtient la même année le Premier Prix Donnay.
Il réalisera, durant une partie importante de sa carrière, de nombreuses illustrations érotiques.
Il épouse Jeanne Valmaldren, fille d'un artiste-peintre. Il décore plusieurs églises des environs de Paris, ainsi que les murs de la chapelle d'un petit monastère de Pont-l'Abbé-d'Arnoult et la chapelle de Saint-Pierre de Billancourt à l'hôpital de Saint-Jean-d'Angély en Charente-Maritime
Ci-dessous, dans les images additionnelles, quelques exemples de ses réalisations.
2 commentaires
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A propos de Luc Lafnet
Il est l'assistant du dessinateur Rob-Vel sur les premières aventures de Bibor et Tribar et de Spirou. Une incertitude demeure quant au rôle exact tenu par Luc Lafnet dans la création de Spirou : il est possible qu'il soit le véritable auteur de la toute première planche de Spirou, où le dessinateur qui donne vie au personnage ressemble à un auto-portrait de Lafnet et non pas à Rob-Vel. Une autre version veut que Rob-Vel ait dessiné uniquement le personnage de Spirou, laissant le reste de la planche à Lafnet5.
Il a illustré de nombreux ouvrages sous son nom dont, entre autres, les Légendes flamandes de Charles De Coster, mais il est surtout connu pour ses illustrations de nombreux ouvrages érotiques tirés à petit nombre, voire uniques, dont Baudelaire, Sade, Théophile Gautier et même Le Grand 13 de son ami Simenon. Il utilisa divers pseudonymes, notamment Jim Black, pour ses illustrations de la collection Les Orties Blanches, consacrée à des œuvres de flagellation : Viset, O. Lucas, Pol et Luc.
