Dans la collection de BillBaroud
Commentaire
Si vous avez lu mon commentaire sur les deux planches du même auteur qui précèdent, merci de me rejoindre ici.
Dans le cas contraire, je vous invite à cliquer d'abord sur les planches 8 et 9, avant de lire plus avant.
Cette suite de 4 planches est fondamentale dans l'histoire et la vie d' Helen Keller.
Née sourde, muette et aveugle, elle est entièrement coupée du monde extérieur et son éducatrice, Annie Sullivan, peut lui apprendre tout le dictionnaire du langage des signes si elle veut, cela ne mènera à rien si Helen ne fait pas le lien avec le signe et le concept qu'il représente.
Pour Helen, le déclic est venu de l'eau. Elle comprend dans cette séquence qu'un même mot ou suite de signes peut représenter la même chose, à savoir de l'eau qui coule à la fontaine, de l'eau dans une carafe ou une giclée d'eau. C'est l'élément déclencheur qui va donner un sens à tout le reste et lui révéler le monde.
C'est une énorme victoire, que Joseph Lambert illustre brillamment en utilisant les codes iconographiques que la BD peut lui donner.
Les traits d'Helen, noyée dans l'obscurité, vont progressivement se dessiner dans la suite de l'album, les mots apparaissent, les codes font sens... tout cela est parfaitement géré par l'auteur dans son ouvrage.
Explorez à présent les planches présentées, à la lueur de mes explications que je suis presque gêné de devoir donner, mais tout le monde n'a pas en mémoire le récit d'Helen Keller et sans guidance, la plupart d'entre nous auront déjà cliqué ailleurs (si ce n'est déjà fait! Sorry: pas de Houba Houba Hop par ici!).
Or la transmission du savoir, la communication par le langage et l'image est fondamentale en BD... et dans la vie!
Voilà pourquoi je considère cet ouvrage de Joseph Lambert comme fondamental.
Bien que je trouve son dessin peu avenant.
Mais le concept de beau dans l'Art est un tout autre débat...
Merci à Comic Art factory de m'avoir fait découvrir cet album (publicité honteusement gratuite: je devrais toucher de la thune pour ça!).
Publié aux Etats-Unis par Disney/Hyperion en mars 2012
Publié en France par Cambourakis en octobre 2013.
Dans le cas contraire, je vous invite à cliquer d'abord sur les planches 8 et 9, avant de lire plus avant.
Cette suite de 4 planches est fondamentale dans l'histoire et la vie d' Helen Keller.
Née sourde, muette et aveugle, elle est entièrement coupée du monde extérieur et son éducatrice, Annie Sullivan, peut lui apprendre tout le dictionnaire du langage des signes si elle veut, cela ne mènera à rien si Helen ne fait pas le lien avec le signe et le concept qu'il représente.
Pour Helen, le déclic est venu de l'eau. Elle comprend dans cette séquence qu'un même mot ou suite de signes peut représenter la même chose, à savoir de l'eau qui coule à la fontaine, de l'eau dans une carafe ou une giclée d'eau. C'est l'élément déclencheur qui va donner un sens à tout le reste et lui révéler le monde.
C'est une énorme victoire, que Joseph Lambert illustre brillamment en utilisant les codes iconographiques que la BD peut lui donner.
Les traits d'Helen, noyée dans l'obscurité, vont progressivement se dessiner dans la suite de l'album, les mots apparaissent, les codes font sens... tout cela est parfaitement géré par l'auteur dans son ouvrage.
Explorez à présent les planches présentées, à la lueur de mes explications que je suis presque gêné de devoir donner, mais tout le monde n'a pas en mémoire le récit d'Helen Keller et sans guidance, la plupart d'entre nous auront déjà cliqué ailleurs (si ce n'est déjà fait! Sorry: pas de Houba Houba Hop par ici!).
Or la transmission du savoir, la communication par le langage et l'image est fondamentale en BD... et dans la vie!
Voilà pourquoi je considère cet ouvrage de Joseph Lambert comme fondamental.
Bien que je trouve son dessin peu avenant.
Mais le concept de beau dans l'Art est un tout autre débat...
Merci à Comic Art factory de m'avoir fait découvrir cet album (publicité honteusement gratuite: je devrais toucher de la thune pour ça!).
Publié aux Etats-Unis par Disney/Hyperion en mars 2012
Publié en France par Cambourakis en octobre 2013.
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