Dans la collection de RV
2016 - Gus : Happy Clem
Techniques mixtes
"Je travaille avec un feutre très particulier qui a une encre à la fois très grasse et très solide, complètement indélébile"
Ajoutée le 08/03/2017
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Description
planche n°90
Inscriptions / Signatures
signé
Commentaire
GUS, c'est du western. Et là on y est en plein.
Cette planche c'est du cinéma muet, sans pollution de textes descriptifs.
Du graphique pur avec un Blain au top de ce qu'il peut nous servir actuellement.
L'utilisation des cases aux jumelles donne une dynamique particulière à la mise en scène.
Le côté voyeur des cases 3 à 6 s'en trouve donc parfaitement renforcé et justifié.
Et puis, le titre de l'album c'est Happy Clem, et j'ai comme l'impression que là il est happy le Clem !!
http://www.bfmtv.com/culture/blain-historiquement-gus-est-un-western-completement-aberrant-1114091.html
"C.B. : Il faut toujours un point de bascule. (sourire) Ava, la femme de Clem, est probablement le personnage auquel je m’identifie le plus. Je suis à la fois amoureux d’elle, tout en lui ressemblant… Je la considère à la fois comme une femme pour qui j’ai énormément de désir et, en même temps, elle me représente…
C’est un personnage plutôt posé mais qui peut aussi avoir des coups de folie…
C.B. : Elle a quand même un grain… Il ne faut pas oublier que c’est une romancière. Elle a aussi envie d’être en jeu. Ce qu’elle fait, c’est aussi par envie de relancer son couple. Elle était fascinée par Clem car c’était un braqueur, un vrai personnage de roman.(Propos recueillis par L. Gianati et A. Perroud, pour BDGest.com)
"Je travaille avec un feutre très particulier qui a une encre à la fois très grasse et très solide, complètement indélébile. Avec ce feutre, mon trait a beaucoup plus de mouvement. Il est plus proche de mon crayonné. Je tente souvent de nouvelles techniques pour ne pas m’ennuyer et trouver des solutions à ce que je dois raconter. Je n’ai pas de techniques préétablies. Je n’aime pas avoir une fois pour toute une façon de dessiner un arbre. Même si mon dessin doit se soumettre à la narration, j’ai quand même un plaisir du dessin, du trait fouillé. Dans ces cases, j’ai eu plaisir à montrer la qualité des étoffes. Il faut cependant savoir ne pas trop se faire plaisir, sinon on devient illisible. Tout ne peut pas être traité comme une illustration.[..] C’est un album, historiquement, complètement aberrant, mais d’une manière totalement assumée: ma référence est le cinéma - et à aucun moment la vraie histoire du western, qui ne m’intéresse pas. Gus, c’est un western hollywoodien produit entre la fin des années 1950 et le début des années 1970 " (interview de Jérôme Lachasse pour BFMTV)
https://carbone.ink/chroniques/portrait-entretien-christophe-blain-gus
Cette planche c'est du cinéma muet, sans pollution de textes descriptifs.
Du graphique pur avec un Blain au top de ce qu'il peut nous servir actuellement.
L'utilisation des cases aux jumelles donne une dynamique particulière à la mise en scène.
Le côté voyeur des cases 3 à 6 s'en trouve donc parfaitement renforcé et justifié.
Et puis, le titre de l'album c'est Happy Clem, et j'ai comme l'impression que là il est happy le Clem !!
http://www.bfmtv.com/culture/blain-historiquement-gus-est-un-western-completement-aberrant-1114091.html
"C.B. : Il faut toujours un point de bascule. (sourire) Ava, la femme de Clem, est probablement le personnage auquel je m’identifie le plus. Je suis à la fois amoureux d’elle, tout en lui ressemblant… Je la considère à la fois comme une femme pour qui j’ai énormément de désir et, en même temps, elle me représente…
C’est un personnage plutôt posé mais qui peut aussi avoir des coups de folie…
C.B. : Elle a quand même un grain… Il ne faut pas oublier que c’est une romancière. Elle a aussi envie d’être en jeu. Ce qu’elle fait, c’est aussi par envie de relancer son couple. Elle était fascinée par Clem car c’était un braqueur, un vrai personnage de roman.(Propos recueillis par L. Gianati et A. Perroud, pour BDGest.com)
"Je travaille avec un feutre très particulier qui a une encre à la fois très grasse et très solide, complètement indélébile. Avec ce feutre, mon trait a beaucoup plus de mouvement. Il est plus proche de mon crayonné. Je tente souvent de nouvelles techniques pour ne pas m’ennuyer et trouver des solutions à ce que je dois raconter. Je n’ai pas de techniques préétablies. Je n’aime pas avoir une fois pour toute une façon de dessiner un arbre. Même si mon dessin doit se soumettre à la narration, j’ai quand même un plaisir du dessin, du trait fouillé. Dans ces cases, j’ai eu plaisir à montrer la qualité des étoffes. Il faut cependant savoir ne pas trop se faire plaisir, sinon on devient illisible. Tout ne peut pas être traité comme une illustration.[..] C’est un album, historiquement, complètement aberrant, mais d’une manière totalement assumée: ma référence est le cinéma - et à aucun moment la vraie histoire du western, qui ne m’intéresse pas. Gus, c’est un western hollywoodien produit entre la fin des années 1950 et le début des années 1970 " (interview de Jérôme Lachasse pour BFMTV)
https://carbone.ink/chroniques/portrait-entretien-christophe-blain-gus
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A propos de Christophe Blain
Christophe Blain est un auteur de bande dessinée et illustrateur français. Christophe Blain a obtenu deux fois le prix du meilleur album au festival d'Angoulême.