1990 - Thédore Poussin : Le Trésor du Rajah Blanc - Brisants -

Planche réalisée en 1990
Planche 2 extraite du " Trésor du Rajah Blanc " Tome 5 de la série Théodore Poussin

Signée par Frank Le Gall en quatrième case

Résumé de " Secrets " , premier épisode de ce diptyque :


Pour l'occasion, je laisse Frank Le Gall résumer - par le truchement de Monsieur Novembre en planche 1 de cet album (cf. sur ce site la planche 1 de KrazyKat) - les faits relatés dans l'épisode 4 intitulé " Secrets ". J'ajoute que Novembre le fait avec un esprit de synthèse que je lui envie farouchement.

Théodore Poussin est un jeune marin que les circonstances empêchent de rentrer chez lui à Dunkerque.
Sir Brooke, le célèbre Raja Blanc, l'envoie à Long Andju, dans le nord de Bornéo, rechercher sa fille, Marie Vérité, mais Théodore Poussin rentrera bredouille.
Il attend du Raja Blanc que, comme convenu, celui-ci donne l'argent nécessaire à son retour en France. Mais les Hollandais ont arrêté le Raja Blanc afin de lui faire avouer où est caché son fabuleux trésor.
C'est dans une mystérieuse forteresse située dans les iles du Tigre, au sud des Célèbes, que le Raja est retenu prisonnier. Notre jeune et intrépide ami décide d'aller le libérer.
Mais en chemin, de nouvelles aventures font de lui et de Monsieur Novembre, son étrange destin, des naufragés.
Ils sont recueillis à bord du "Mouse-Traps Moon and Memory", le navire du redoutable capitaine Town.
Ce dernier propose à Théodore Poussin de l'aider à libérer le Raja Blanc. En échange, il lui demande de rédiger ses mémoires.
De son côté, Monsieur Novembre incite l'équipage à se mutiner. La révolte à lieu alors que qu'une terrible tempête drosse le M, M & M sur des brisants. L'équipage fuit, abandonnant le capitaine Town et Théodore Poussin d'une part et Monsieur Novembre d'autre part.


La planche :


Depuis la fenêtre de ma chambre Costarmoricaine je peux contempler les marées montantes et les marées descendantes et j'ai appris a vivre selon le rythme de cet incessant ballet. Raisonnablement, je ne pouvais pas faire l'impasse sur cette planche qui vient me rappeler (si nécessaire) qu'un important marnage n'est pas l'apanage de la Bretagne.
Victor Hugo écrivait ceci à propos de la mer : " Il est très difficile, quand on vit dans la familiarité bourrue de la mer, de ne point regarder le vent comme quelqu'un et les rochers comme des personnages. " C'est évidemment très personnel mais je trouve que cette citation s'applique bien à cette planche qui a quelque chose de rassérénant, d'apaisant, de consommé.
Comme un sentiment diffus de retour au calme après la tempête.