Dans la collection de EricB
1989 - Les tours de Bois-Maury - Sigurd
Encre de Chine
36.5 x 48 cm (14.37 x 18.9 in.)
Ajoutée le 02/09/2023
Lien copié dans le presse-papier !

Description
Planche n°22 du tome 6 (Sigurd) de la série "Les tours de Bois-Maury", paru en 1990 aux Editions Glénat. Reproduite dans le catalogue Hermann - Le naturaliste de la bande dessinée du Festival d'Angoulême 2017.
Inscriptions / Signatures
Signé Hermann 89 dans la première case
Commentaire
Sigurd, le tome 6 de la série Les tours de Bois Maury d’où est issue cette planche, tient une place toute particulière dans la saga.
Rêve ou réalité ? Intrigue à mi-chemin du conte fantastique empreint de mythe viking et du récit médiéval sur fond de préparation à un tournoi de joute équestre: ambiance brumeuse de bord de mer, silhouette lointaine d’un drakkar accompagnée du son d’une corne de guerre, fantôme d’un cheval blanc lumineux affublé d’un talisman ancien sur le front, grande chauve-souris tueuse, parricide, malédiction intergénérationnelle, résurrection,…
Je comprends que l’album ait pu surprendre lors de sa sortie en 1990.
Du point de vue graphique c’est une vraie réussite. Avec le passage au Rotring et à l'Artpen, Hermann travaille de plus en plus ses textures. Il se sert ici des mailles des cottes pour donner du volume à ses personnages, en même temps qu'il suggère la lumière en les estompant plus ou moins par endroits. Il substitue aux hachures conventionnelles une texture qui traduit directement la matière. Le motif lui-même et sa répétition judicieuse peuvent non seulement créer un effet de matière mais aussi de lumière, ce qui revient à une économie graphique très efficace. Cette approche est un peu l'équivalent, dans le traitement graphique d'un personnage, des briques et des tuiles qu'Hermann affectionne pour les mêmes raisons dans ses décors.
Rêve ou réalité ? Intrigue à mi-chemin du conte fantastique empreint de mythe viking et du récit médiéval sur fond de préparation à un tournoi de joute équestre: ambiance brumeuse de bord de mer, silhouette lointaine d’un drakkar accompagnée du son d’une corne de guerre, fantôme d’un cheval blanc lumineux affublé d’un talisman ancien sur le front, grande chauve-souris tueuse, parricide, malédiction intergénérationnelle, résurrection,…
Je comprends que l’album ait pu surprendre lors de sa sortie en 1990.
Du point de vue graphique c’est une vraie réussite. Avec le passage au Rotring et à l'Artpen, Hermann travaille de plus en plus ses textures. Il se sert ici des mailles des cottes pour donner du volume à ses personnages, en même temps qu'il suggère la lumière en les estompant plus ou moins par endroits. Il substitue aux hachures conventionnelles une texture qui traduit directement la matière. Le motif lui-même et sa répétition judicieuse peuvent non seulement créer un effet de matière mais aussi de lumière, ce qui revient à une économie graphique très efficace. Cette approche est un peu l'équivalent, dans le traitement graphique d'un personnage, des briques et des tuiles qu'Hermann affectionne pour les mêmes raisons dans ses décors.
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A propos de Hermann
Hermann, de son vrai nom Hermann Huppen, est un dessinateur et scénariste belge de bande dessinée. Il a reçu en 2016 le Grand prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de sa carrière.