Dans la collection de EricB
1967 - Gotlib - Gai-Luron hippie
Encre de Chine
94.2 x 56.3 cm (37.09 x 22.17 in.)
Chaque planche fait 47.1 x 56.3 cm
Ajoutée le 22/04/2014
Lien copié dans le presse-papier !














Description
Gag en deux planches intitulé "Gai-Luron hippie" publié initialement dans le Vaillant n°1180 du 24 décembre 1967, pages 22 et 23.
Commentaire
Même s'il n'est pas signé, cet épisode (n°1180) est assurément 100% de la main de Gotlib puisque dans la monographie de Numa Sadoul sur Gotlib (1ère édition en 1974), il est précisé que Dufranne encre la série à partir du n°1199 (1968) sur scénario et crayonné de Gotlib, qu’il dessine sur scénario de Gotlib à partir du n°1265 (1969) et qu’il reprend seul la série à partir du n°1334 (1970).
Cette double planche montre Gai-Luron en plein trip "Flower Power".
Il faut noter la présence de Jujube, Belle-Lurette, le rédacteur en chef du journal de l'époque (Georges Rieu), la référence à Jean-Pierre Liégeois le "jeune lecteur du Var" qui n'est autre que le beau-père de Gotlib qui résidait alors à Hyères et la présence d'une savoureuse galerie de personnages du quotidien comme un curé, un gendarme, un militaire, une vendeuse de fleurs, un couple de bourgeois, un ancien combattant bardé de décorations, ...
Le personnage du rédacteur en chef qui apparait dans les planches de la série Gai-Luron à partir de cette année 1967 (donc Georges Rieu), représente les impératifs commerciaux qu’un auteur de BD doit prendre en compte dans son travail destiné à un journal, s’il ne veut pas de conflit avec son employeur (dans une série humoristique comme Gai-Luron, le comique doit faire mouche). D’ailleurs, les conflits entre Gotlib et la direction de Vaillant n’étaient pas rares. En ce sens, on peut dire que Gai-Luron représente Gotlib lui-même. D’ailleurs ce dernier a même dit: "Gai-Luron c’est moi !", parodiant ainsi Hergé avec Tintin.
Voici un lien vers un superbe article concernant Gai-Luron paru dans le numéro 1 de 9e Art (revue en ligne de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image) en janvier 1996: http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article175
Cette double planche montre Gai-Luron en plein trip "Flower Power".
Il faut noter la présence de Jujube, Belle-Lurette, le rédacteur en chef du journal de l'époque (Georges Rieu), la référence à Jean-Pierre Liégeois le "jeune lecteur du Var" qui n'est autre que le beau-père de Gotlib qui résidait alors à Hyères et la présence d'une savoureuse galerie de personnages du quotidien comme un curé, un gendarme, un militaire, une vendeuse de fleurs, un couple de bourgeois, un ancien combattant bardé de décorations, ...
Le personnage du rédacteur en chef qui apparait dans les planches de la série Gai-Luron à partir de cette année 1967 (donc Georges Rieu), représente les impératifs commerciaux qu’un auteur de BD doit prendre en compte dans son travail destiné à un journal, s’il ne veut pas de conflit avec son employeur (dans une série humoristique comme Gai-Luron, le comique doit faire mouche). D’ailleurs, les conflits entre Gotlib et la direction de Vaillant n’étaient pas rares. En ce sens, on peut dire que Gai-Luron représente Gotlib lui-même. D’ailleurs ce dernier a même dit: "Gai-Luron c’est moi !", parodiant ainsi Hergé avec Tintin.
Voici un lien vers un superbe article concernant Gai-Luron paru dans le numéro 1 de 9e Art (revue en ligne de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image) en janvier 1996: http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article175
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A propos de Gotlib
Marcel Mordekhaï Gottlieb, dit Gotlib est un auteur de bande dessinée français. Il est surtout connu pour ses histoires humoristiques (Gai-Luron, Les Dingodossiers, La Rubrique-à-brac) et les nombreuses pages qu'il a publiées dans deux importants mensuels qu'il a créés dans les années 1970, L'Écho des savanes et Fluide glacial.