Description:
Blain.
Son dessin faussement simple qui emprunte autant à la gravure du XIXème siècle qu’à la ligne claire de l’école belge, Blain sait imposer sa griffe noire. Elle ne ressemble à aucune autre même si elle fait partie de cette famille d’auteurs que le journaliste belge Hughes Dayez qualifia de « nouvelle bande dessinée » en 2001.
Sa maitrise totale du noir et blanc le hisse au niveau des plus grands du genre. Ses ambiances, ses gueules cassées, ses décors (de la luxuriance de ses îles perdues aux décors en carton-pâte à la Carné) , sa mer, ses cheveux (haaaa ses tignasses de femmes), ce côté élastique de ses personnages, la place de ses personnages féminins, son humour décalé, son plagiat des westerns (grands ou pas), cette façon qu’il a de dessiner la solitude ou la détresse de son Arthur Vlaminck, le souffle de vie qu’il donne à son Taillard, cette souplesse de cartoon conférée à Gus, l’idée de ses nez sans fin, ce Clem en cape et haut de forme, sans parler de ce qu’il injecte de très personnel dans tous ses personnages sans même qu’on ose lui demander mais qu’on imagine qu’il en a vécu une bonne fraction de la partie la plus intime; c’est pour tout ça que je le lis depuis ses débuts….et que je continue de me régaler !!
Bref je retrouve chez lui la même virtuosité que chez Tardi tout en ayant rien à voir. Excusez du peu.
A propos du western, voici ce qu'il en dit dans une interview : "Le western, c’est chez moi, c’est ma chambre d’enfant. J’ai une très grande intimité avec le western, avec qui j’ai vécu mes premières fascinations".
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Son dessin faussement simple qui emprunte autant à la gravure du XIXème siècle qu’à la ligne claire de l’école belge, Blain sait imposer sa griffe noire. Elle ne ressemble à aucune autre même si elle fait partie de cette famille d’auteurs que le journaliste belge Hughes Dayez qualifia de « nouvelle bande dessinée » en 2001.
Sa maitrise totale du noir et blanc le hisse au niveau des plus grands du genre. Ses ambiances, ses gueules cassées, ses décors (de la luxuriance de ses îles perdues aux décors en carton-pâte à la Carné) , sa mer, ses cheveux (haaaa ses tignasses de femmes), ce côté élastique de ses personnages, la place de ses personnages féminins, son humour décalé, son plagiat des westerns (grands ou pas), cette façon qu’il a de dessiner la solitude ou la détresse de son Arthur Vlaminck, le souffle de vie qu’il donne à son Taillard, cette souplesse de cartoon conférée à Gus, l’idée de ses nez sans fin, ce Clem en cape et haut de forme, sans parler de ce qu’il injecte de très personnel dans tous ses personnages sans même qu’on ose lui demander mais qu’on imagine qu’il en a vécu une bonne fraction de la partie la plus intime; c’est pour tout ça que je le lis depuis ses débuts….et que je continue de me régaler !!
Bref je retrouve chez lui la même virtuosité que chez Tardi tout en ayant rien à voir. Excusez du peu.
A propos du western, voici ce qu'il en dit dans une interview : "Le western, c’est chez moi, c’est ma chambre d’enfant. J’ai une très grande intimité avec le western, avec qui j’ai vécu mes premières fascinations".
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------