Œuvre mise en vente par Sultans of Manga
Description
Planche 120
Publication dans Weekly Shōnen King de Shōnen Gahōsha
Encre de Chine sur papier ATO-K PRODUCTION
Publication dans Weekly Shōnen King de Shōnen Gahōsha
Encre de Chine sur papier ATO-K PRODUCTION
Commentaire
Shōichi Minami, jeune pilote admirant son frère aîné Shōtarō, un as de la chasse aérienne, intègre l'école de pilotage naval de Tsuchirua. Sous la tutelle du sergent-chef Tanuma, ancien subordonné de son frère, il est formé aux côtés de son rival Saburō Watari et du médiocre Shigeru Jino. À travers un entraînement impitoyable, ces jeunes recrues acquièrent les compétences techniques et l'esprit de la marine impériale.
En pleine guerre du Pacifique, Minami et ses camarades reçoivent une mission secrète : embarqués sur un porte-avions camouflé, ils font route vers les bases américaines des Mariannes. Officiellement déclarés morts en attaque-suicide, ils participent en réalité à une opération aux chances de succès infimes. Affectés ensuite à la base de Kanoya à Kagoshima, ils affrontent les nouveaux chasseurs américains P-51 Mustang avec leurs Zero désormais obsolètes.
Contrairement à Zero Fighter Red (1961), plus introspectif et réaliste, Zero Fighter March adopte une approche directe et héroïque. Le manga privilégie l'action et les scènes de combat aérien spectaculaires, valorisant le sens du devoir et l'engagement. Le style d’Hiroshi Kaizuka (貝塚ひろし), caractérisé par une touche comique singulière, contraste avec le traitement habituel du genre. Plutôt que de glorifier l'appareil ou les tactiques extraordinaires, l'auteur s'attache aux jeunes aviateurs endoctrinés par l'esprit yokaren (預科練魂), devise selon laquelle ils doivent combattre jusqu'à la mort pour la nation et leurs familles.
Publié dans un Japon en pleine reconstruction économique, le manga s'inscrit dans un moment particulier où la société japonaise revisitait son passé militaire récent. Destiné à un lectorat adolescent, Zero Fighter March témoigne de la manière dont le manga d'après-guerre pouvait aborder l'histoire nationale à travers le prisme du récit d'aventure populaire. Malgré son approche très shōnen, l'œuvre laisse transparaître la tragédie de ces jeunes vies consumées dans les airs, offrant une réflexion sous-jacente sur l'absurdité de la guerre. Le manga conserve ainsi une ambiguïté entre célébration de l'héroïsme et constat amer de la destruction d'une génération.
Cette série confirme Hiroshi Kaizuka comme figure majeure du manga shōnen des années 1960. Auteur prolifique et influent, il excellait dans les récits d'action au trait énergique. Zero Fighter March représente l'apogée graphique de son travail, alliant maîtrise technique des scènes de vol et construction dramatique efficace, le tout enrobé d’une approche psychologique rare pour l’époque et le genre.
En pleine guerre du Pacifique, Minami et ses camarades reçoivent une mission secrète : embarqués sur un porte-avions camouflé, ils font route vers les bases américaines des Mariannes. Officiellement déclarés morts en attaque-suicide, ils participent en réalité à une opération aux chances de succès infimes. Affectés ensuite à la base de Kanoya à Kagoshima, ils affrontent les nouveaux chasseurs américains P-51 Mustang avec leurs Zero désormais obsolètes.
Contrairement à Zero Fighter Red (1961), plus introspectif et réaliste, Zero Fighter March adopte une approche directe et héroïque. Le manga privilégie l'action et les scènes de combat aérien spectaculaires, valorisant le sens du devoir et l'engagement. Le style d’Hiroshi Kaizuka (貝塚ひろし), caractérisé par une touche comique singulière, contraste avec le traitement habituel du genre. Plutôt que de glorifier l'appareil ou les tactiques extraordinaires, l'auteur s'attache aux jeunes aviateurs endoctrinés par l'esprit yokaren (預科練魂), devise selon laquelle ils doivent combattre jusqu'à la mort pour la nation et leurs familles.
Publié dans un Japon en pleine reconstruction économique, le manga s'inscrit dans un moment particulier où la société japonaise revisitait son passé militaire récent. Destiné à un lectorat adolescent, Zero Fighter March témoigne de la manière dont le manga d'après-guerre pouvait aborder l'histoire nationale à travers le prisme du récit d'aventure populaire. Malgré son approche très shōnen, l'œuvre laisse transparaître la tragédie de ces jeunes vies consumées dans les airs, offrant une réflexion sous-jacente sur l'absurdité de la guerre. Le manga conserve ainsi une ambiguïté entre célébration de l'héroïsme et constat amer de la destruction d'une génération.
Cette série confirme Hiroshi Kaizuka comme figure majeure du manga shōnen des années 1960. Auteur prolifique et influent, il excellait dans les récits d'action au trait énergique. Zero Fighter March représente l'apogée graphique de son travail, alliant maîtrise technique des scènes de vol et construction dramatique efficace, le tout enrobé d’une approche psychologique rare pour l’époque et le genre.
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