X-Men #68 p.10

Numéro publié pour les éditions MARVEL en 1997, numéro 68, page 10

Signé dans marge basse, hors dessin

Atmosphère glaçante, traits extrêmement secs et anguleux, contrastes en clair-obscur très fortement marqués, jeu prononcé pour une dominante blanc/noir agressive sans aucun effet d'ombrage.

Trois cases entourées d'un gros trait d'encre qui renforce la noirceur de l'ambiance.

Grande composition d'une demie page en plongée depuis le plafond de la salle, avec effets amplifiés de géométries du décors sur cadriage omni présents au sol. Ce contraste renforce le sentiment d'oppression et d'une extrême tension maîtrisée.

Les costumes noirs des personnages dans la première case sont entourés d'une lumière qui disparait au fur et à mesure de la narration: dans la dernière case, c'est la tonalité noire qui prend le dessus sur une luminosité mourante qui ne subsiste que pour renforcer, pour amplifier, l'expression énigmatique et menaçante du personnage.

Notez les effets d'aplats d'encre en gros plans et en lumière rasante: on voit apparaitre des détails, des nuances et des reliefs, le travail sur la matière, quasi invisibles lorsqu'on regarde la planche dans son ensemble. C'est tout le travail technique de l'artiste qui apparait, comme sous un microscope.

Noir c'est noir,

noir c'est vraiment noir...