We’Re screwed, Hard life, page 53,

Dès la fin des années 90, Cyril Vilx réalise ses premiers graffitis à Angoulême. Passionné par le dessin, il marie alors graffiti et illustration, tout en y intégrant une narration. En déménageant au Canada, il y peint exclusivement des trains de marchandises, et y développe les thèmes de la marginalisation, la vie sans travail, le voyage et la liberté. Si les Idées noires de Franquin l’ont marqué à l’âge de 15 ans, VILX publie en 2022 ses pensées à lui : Foutu archifoutu. Des fresques horizontales où des personnages allongés, dont les proportions se moquent bien du réalisme, y assènent des vérités terribles sur leurs semblables. Oscillant entre misanthropie, mélancolie et fulgurances poétiques, les fresques de VILX sont fortement émotionnelles. S’y mêlent un amour passionné pour le trait, souple et pourtant redoutablement précis, et des attentes romanesques envers la race humaine. Texte (c) Comic Art Factory