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Jordi Tarragona est un jeune auteur espagnol, attiré comme une bonne partie de cette génération par les comics américains, les super-héros, DC et Marvel.
J’ai accroché sa Vampirella à la suite de l’hommage à Frazetta par Filobédo, ce qui revient implicitement/explicitement à prolonger l’hommage à ce grand auteur puisque Frazetta est le créateur de Vampirella (avec Forrest J. Ackerman). Je me suis amusé en prolongeant encore la série avec la Vampirella de Javier Olivares, qui en donne une tout autre interprétation. C’est la richesse des grands mythes que de se prêter à de multiples compréhensions et interprétations.
L’interprétation de Tarragona est magnifique et son traitement de Vampirella très américain. Par le dessin bien entendu, mais par le contenu également, totalement explicite : d’une part l’hyper sexualisation de Vampirella présentée comme la femelle de l’espèce, tout autant trophée désirable que prédatrice, redoutable castratrice, et d’autre part le sang et la mort présentés comme les restes, reliefs et éclaboussures d’une orgie barbare. C’est un univers primitif.
« Cauchemar, highway, bad trip
Fumée noire
Une vamp vorace tue au fond d'un couloir
J'en sors pas, cafard, bad trip
Idées noires
Avalé par l'espace au fond d'un entonnoir »
Idées Noires
Bernard Lavilliers
J’ai accroché sa Vampirella à la suite de l’hommage à Frazetta par Filobédo, ce qui revient implicitement/explicitement à prolonger l’hommage à ce grand auteur puisque Frazetta est le créateur de Vampirella (avec Forrest J. Ackerman). Je me suis amusé en prolongeant encore la série avec la Vampirella de Javier Olivares, qui en donne une tout autre interprétation. C’est la richesse des grands mythes que de se prêter à de multiples compréhensions et interprétations.
L’interprétation de Tarragona est magnifique et son traitement de Vampirella très américain. Par le dessin bien entendu, mais par le contenu également, totalement explicite : d’une part l’hyper sexualisation de Vampirella présentée comme la femelle de l’espèce, tout autant trophée désirable que prédatrice, redoutable castratrice, et d’autre part le sang et la mort présentés comme les restes, reliefs et éclaboussures d’une orgie barbare. C’est un univers primitif.
« Cauchemar, highway, bad trip
Fumée noire
Une vamp vorace tue au fond d'un couloir
J'en sors pas, cafard, bad trip
Idées noires
Avalé par l'espace au fond d'un entonnoir »
Idées Noires
Bernard Lavilliers
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