Commentaire
Utilisant tour à tour les techniques les plus diverses, Ralph Meyer s'essaye ici avec bonheur à l'aquarelle pure.
Son trait subsiste en contour, mais disparaît par exemple sous les aplats plus foncés du pantalon. On est aux antipodes des recherches sur les étoffes que permettent l'encre de Chine ou l'acrylique.
Ici, la matière est floue, elle vaut pour les nuances de lumière qu'elle renvoie. Le coucher de soleil est évidemment propice à diluer le rouge, l'orange et le jaune. Mêlés de plus ou moins d'eau, ils dessinent un paysage de feu qui sied bien à notre héro.